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Tout à commencé par un concours de circonstances: Nathalie devait m'accompagner à Orlu faire une petite voie, mais JCB et Laurence avaient compris qu'elle allait aller avec eux pour explorer la liaison Pic du Boum-Maupas.
Finalement, on a decidé de tous partir faire de l'exploration mais au dernier moment, Laurence ayant un empêchement de dernière minute, nous nous sommes retrouvés à 3, ce qui mal'heureusement nous pénalisera sur la durée de la course.

Après avoir retrouvé Jean Claude au parking du cirque du Lys, bu une petite bouteille d'Irouléguy et un petit verre de Moscatel, nous sommes parti en direction du refuge du Maupas pour y planter notre tente au lieu dit: le bivouac du string .

De là, un petit tour dans le lac histoire de le laver de la transpiration de la montée,(7° quand même, mais pas de photo, sensure oblige ) puis apéritif (je rappelle que Jean Claude était avec nous), repas et dodo.

Le lendemain, départ à 7h pour: le pic du BOUM: 3006m que nous atteindrons en 2h assez facilement, mais en passant dans le final au feeling pour arriver dans un superbe diedre duquel nous avons rejoint le sommet non sans nous être échauffé par un petit pas de 2 sup.

Ensuite, itinéraire classique. Vous voyez l'arête? C'est simple, c'est sur le fil tout droit en permanence. On peut pas se tromper. Du PD dans un rocher très délité jusqu'au col de Boum, (d'où l'on peut aussi commencer cette course et ainsi économiser 2 bonnes heures). Ensuite, c'est de l'AD soutenu en permance. Pas une minute de repos. Un besoin d'attention permanent, du gaz permanent, une recherche de cheminement permanente. Que du plaisir Et c'est pas ironique, mais fatiguant, nerveusement et psychologiquement. A deux heure nous n'étions qu'au milieu de l'arête. Les nuages arrivaient, on avait encore un bon bout de chemin à faire, on a pris la sage décision de rentrer direct par un échappatoire.
Heureusement car nous sommes quand même arrivés aux voitures à la nuit tombée, puis à toulouse vers 23.Surement minuit pour Jean Claude

Pour moi et mes deux compagnos, c'était une course fantastique, dans un ambiance fantastique. Un groupe soudé, toujours les bonnes décisions au bon moment.
La plus engagée et la plus longue que je n'ai jamais faite.
Amateurs de sensations fortes: je vous la conseille

Quelques photos:

Nathalie qui transpire des gouttes d'Irouleguy dans la monté vers le refuge:


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Bivouac du string (ou: ce qui reste de la randonneuse du lac long: sacré tonton tiri )



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A l'heure de l'apéritif:


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Puis il faudra bien aller se coucher:


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Le lendemain: on suivra notre guide


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Nous indiquer la bonne arête (on sais jamais, avec moi )


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On rejoindra le sommet du Boum par ce magnifique dièdre:


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Les choses sérieuses peuvent enfin commencer:


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Petit rappel pour nous emmener jusqu'au col du Boum


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Mal'heureusemnt ensuite, l'appareil est souvent resté dans la poche.
Jean Claude et Nathalie sur le fil après un passage plus que sérieux:


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Regard en avant:


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Regard en arrière:


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Et le nord qui nous dit: rentrez


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On a quand même fait un bon bout:


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On peut apercevoir une vire: c'est par là qu'on est descendu, et que l'on remontera si on y retourne:(quasiment au milieu de la photo)


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Vous avez dit minéral


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Des journées comme ça:
J'en redemande.

A bientôt
Alain

Ouaouw, belle crête et superbes photos gazeuses!
Je vois que Jean-Claude "arrose" toujours autant et qu'il n'est jamais démuni de liquides en tout genre
@+
Lagrole

Bravo à vous, même si la course reste en partie réalisée.
A trois, cela n'est vraiment pas évident.
A suivre pour le dernier morceau
Nico

Ce beau petit dièdre me ramène 15 jours en arrière...
Et cette arête est effectivement très belle, mais en général elle se fait plutôt dans le sens contraire (vous avez dû louper la première à droite après le refuge... )

SAcré course! ! !

Super reportage! !

J'ai pensé à vous quand j'ai vu le temps parti en chaussettes ...nuageuses.

je suppose que vous êtes assez entrainés pour le rodéo à force d'user les pantalons sur la roche.

Sinon , .

Au fait , comment dit-on VINAIGRE EN BASQUE ?

Céic a écrit :Au fait , comment dit-on VINAIGRE EN BASQUE ?

il y a les plaisanteries que les Basques peuvent faire et celles que les vikings en tous genres devraient éviter... à moins qu'ils ne désirent se retrouver en string sur une arête (article courant sur nos sommets et je voudrais bien connaitre la proprio de celui du lac parce qu'elle,ou il d'ailleurs,doit avoir un sacré niveau en grimpette... )
très très belle balade en excellente compagnie .
jc
ps pour peyo:il ne faut pas faire le fier parce que vous êtes plutôt en tête... par la suite il faudra peut-etre "arroser"davantage

Encore une sortie avec du Perrier sur les arrêtes (oui l'allusion au Perrier c'est pour le gaz....je sais celle là elle vaut pas cher).

Bravo la Fracassés-Team Vous êtes un modèle pour moi

Perrier en montagne tu boiras et grâce à lui arête tu franchiras

jcb a écrit : très très belle balade en excellente compagnie .

alors Jc....
on traine
voilà ce que c'est d'assurer....au string....

Au plaisir de re-marcher (j'ai bien dit marcher....ni courir ni grimper ) avec toi

bravo à vous trois

Salut Z2A31
Merci pour le reportage de la demi course
Tu as attrapé de sacrés lumières!!!! et expérimenté la recette Basque:
Prenez un poisson quelconque
Levez les filets, et, dans ce qu'il vous reste...
Vous trouverez quelque part un Jcb
Bonnes balades
Eyra

Salut la compagnie,

J'avais loupé votre post en début de semaine.
MAGNIFIQUE, cette arrête à l'air dantesque!
Bravo à tous les 3 .

A+
Aude

salut

bravo pour ce reportage

OLIVIER

Bravos à vous pour cette magnifique arête ! qui est vraiment impressionnante, et magnifique.

Pour la montée au Boum, je me demande si je suis bien passé au même endroit que vous. Ce dièdre, il débouche tout près du fil de l'éperon NE ? je ne le reconnais pas bien.

Z2A31 a écrit :On rejoindra le sommet du Boum par ce magnifique dièdre:

ventrachoux a écrit :Pour la montée au Boum, je me demande si je suis bien passé au même endroit que vous. Ce dièdre, il débouche tout près du fil de l'éperon NE ?

Oui.
On peut aussi suivre au plus près de l'arête qui fait bordure pour aboutir au même endroit, sans emprunter le dièdre. Mais le passage est tellement esthétique, ce serait dommage de ne pas y passer, en montée ou en descente...