Traversée des Encatats
Publié : 31 oct. 2010 22:44
Nous voici de retour de notre raid dans le parc national des Encatats. Comme la météo le laissait fortement présager, nous n'avons pas pu faire la boucle prévue et nous nous sommes rabattus sur une plus modeste traversée nord-Sud du massif.
Départ donc du vallon de Colomers à 14h vendredi où la neige sur la route nous oblige à abandonner les voitures à 1600m. Une petite marche de décrassage donc sur la piste pendant 1h15 avec des sacs assez chargés. On devine qu'il n'y a pas que du bolino dans les sacs, jusqu'au départ du sentier de Colomers. D'un autre côté, avec la neige prévue les jours suivants, monter la voiture au terminus à 2000m n'aurait pas été prudent.
Sur la photo une brochette du 31 : Valé31, Ben 31 et Jul31.

Petit passage sur les rondins pour éviter la boue. Ah c'est sûr qu'ils sont plus riches ici qu'en Ariège.

On arrive rapidement à l'estany de Colomers. Vue sur le nouveau refuge qui sera notre gite pour ce soir. On laisse tomber l'idée de rejoindre le refuge de Ventosa i Calvell ce soir. En arrière plan sans doute l'aiguille de Colomers, 2621m. Soirée agréable, dans la partie hiver du refuge.

Le soir, magnifique vue sur la crête frontière et le pic de Barlonguère. L'ancien refuge, à quoi peut-il servir désormais ?

Second jour, départ matinal du refuge. Derrière nous, le pic de Cendrosa domine l'étang de Colomers. Au fond à droite le pic de Ratera, 2863m.

Pour le moment on monte vers l'ouest en suivant le GR11. Le coin est très sympa. on aperçoit déjà les nuages qui essaient de déborder les crêtes.

Rapidement, la neige se fait plus présente et la montée devient laborieuse. Dans 10 minutes on sera pris dans le brouillard, et ce jusqu'au col où nous ne nous attarderons pas à cause d'un vent assez fort.

Une heure et demi plus tard, le port de Caldès franchi, nous voici dans le vallon qui descend sur le refuge de Ventosa i Calvell. Une succession de 7 étangs, parfois très longs à contourner, avec d'épuisantes remontées. Ici l'étang de Mangadès. Le coin est vraiment très beau.

Un autre petit étang, presque entièrement gelé. Le refuge de Ventosa n'est plus très loin. Ce vallon est particulièrement beau : une quinzaine d'étangs, la Punta Alta et les Besiberri (que nous ne verrons pas ni l'un ni l'autre à cause des nuages accrochés sur ces 3000m), et surtout ...

les Aiguilles de Travessani, magnifiques ! La traversée est surement d'un niveau assez élevée.

Et voici le refuge ventosa i Calvell, perché au-dessus de l'étang Nègre, à l'intersection du vallon qui monte au Montardo de Aran et de celui qui monte à la Punta Alta.

La majeure partie du refuge est fermée, nous nous dirigons donc vers l'arrière du bâtiment ou se trouve la partie hiver où nous faison la pause de midi. Chacun essaie de se protéger du vent. De gauche à droite : Léonnoel, Valé31, jul31, Jean, Elisabeth. Nous décidons de nous arrêter ici pour la nuit. Nous aurions bien voulu rejoindre le refuge d'Estany Long ce soir mais il ya près de 5h de marche en été entre les 2 refuges. Avec la neige cela aurait été long, très long, peut-être trop long.

Nous avons quand même un peu remonter le vallon de Colieto jusqu'à l'estang Gran de Colieto, où démarre sur la droite la Voie Normale de la Punta Alta. En haut le brouillard a recouvert les crêtes, du coup nous ne savons pas trop où est le col que nous aurions du rejoindre.

Le soir, le vent se déchaine, le brouillard avale le refuge et la neige arrive. Dans le refuge, nous passons une seconde soirée très sympa, assis par terre en rond car il n'y a ni table ni chaises. La neige ne cessera pas de toute la nuit et de toute la journée du lendemain. Au matin, il est tombé 20 cm de neige. Le refuge est pris dans la tourmente. Petite photo à 8h30 juste avant le départ.

Nous voici parti courageusement affronté ce temps de chien. Il neige sans arrêt, le vent est assez fort. Heureusement le sentier est très bien balisé par des petits piquets de bois au bout jaune. Sans eux il aurait fallu 4h pour descendre 400m.

C'est complètement trempés que nous atteignions le barrage de l'étang de Cavallers, fin des sentiers. ne reste plus qu'à descendre la route jusqu'à la première trace de civilisation. on ne le voit pas sur la photo, mais la neige a laissé place à la pluie qui finit de nous tremper jusqu'aux os.

C'est finalement dans l'hôtel-termes de Caldes de Boi que notre périple s'arrête : un petit coup de téléphonne, et un taxi viendra nous chercher pour nous ramener, chauffage à fond, à la voiture.

Départ donc du vallon de Colomers à 14h vendredi où la neige sur la route nous oblige à abandonner les voitures à 1600m. Une petite marche de décrassage donc sur la piste pendant 1h15 avec des sacs assez chargés. On devine qu'il n'y a pas que du bolino dans les sacs, jusqu'au départ du sentier de Colomers. D'un autre côté, avec la neige prévue les jours suivants, monter la voiture au terminus à 2000m n'aurait pas été prudent.
Sur la photo une brochette du 31 : Valé31, Ben 31 et Jul31.

Petit passage sur les rondins pour éviter la boue. Ah c'est sûr qu'ils sont plus riches ici qu'en Ariège.

On arrive rapidement à l'estany de Colomers. Vue sur le nouveau refuge qui sera notre gite pour ce soir. On laisse tomber l'idée de rejoindre le refuge de Ventosa i Calvell ce soir. En arrière plan sans doute l'aiguille de Colomers, 2621m. Soirée agréable, dans la partie hiver du refuge.

Le soir, magnifique vue sur la crête frontière et le pic de Barlonguère. L'ancien refuge, à quoi peut-il servir désormais ?

Second jour, départ matinal du refuge. Derrière nous, le pic de Cendrosa domine l'étang de Colomers. Au fond à droite le pic de Ratera, 2863m.

Pour le moment on monte vers l'ouest en suivant le GR11. Le coin est très sympa. on aperçoit déjà les nuages qui essaient de déborder les crêtes.

Rapidement, la neige se fait plus présente et la montée devient laborieuse. Dans 10 minutes on sera pris dans le brouillard, et ce jusqu'au col où nous ne nous attarderons pas à cause d'un vent assez fort.

Une heure et demi plus tard, le port de Caldès franchi, nous voici dans le vallon qui descend sur le refuge de Ventosa i Calvell. Une succession de 7 étangs, parfois très longs à contourner, avec d'épuisantes remontées. Ici l'étang de Mangadès. Le coin est vraiment très beau.

Un autre petit étang, presque entièrement gelé. Le refuge de Ventosa n'est plus très loin. Ce vallon est particulièrement beau : une quinzaine d'étangs, la Punta Alta et les Besiberri (que nous ne verrons pas ni l'un ni l'autre à cause des nuages accrochés sur ces 3000m), et surtout ...

les Aiguilles de Travessani, magnifiques ! La traversée est surement d'un niveau assez élevée.

Et voici le refuge ventosa i Calvell, perché au-dessus de l'étang Nègre, à l'intersection du vallon qui monte au Montardo de Aran et de celui qui monte à la Punta Alta.

La majeure partie du refuge est fermée, nous nous dirigons donc vers l'arrière du bâtiment ou se trouve la partie hiver où nous faison la pause de midi. Chacun essaie de se protéger du vent. De gauche à droite : Léonnoel, Valé31, jul31, Jean, Elisabeth. Nous décidons de nous arrêter ici pour la nuit. Nous aurions bien voulu rejoindre le refuge d'Estany Long ce soir mais il ya près de 5h de marche en été entre les 2 refuges. Avec la neige cela aurait été long, très long, peut-être trop long.

Nous avons quand même un peu remonter le vallon de Colieto jusqu'à l'estang Gran de Colieto, où démarre sur la droite la Voie Normale de la Punta Alta. En haut le brouillard a recouvert les crêtes, du coup nous ne savons pas trop où est le col que nous aurions du rejoindre.

Le soir, le vent se déchaine, le brouillard avale le refuge et la neige arrive. Dans le refuge, nous passons une seconde soirée très sympa, assis par terre en rond car il n'y a ni table ni chaises. La neige ne cessera pas de toute la nuit et de toute la journée du lendemain. Au matin, il est tombé 20 cm de neige. Le refuge est pris dans la tourmente. Petite photo à 8h30 juste avant le départ.

Nous voici parti courageusement affronté ce temps de chien. Il neige sans arrêt, le vent est assez fort. Heureusement le sentier est très bien balisé par des petits piquets de bois au bout jaune. Sans eux il aurait fallu 4h pour descendre 400m.

C'est complètement trempés que nous atteignions le barrage de l'étang de Cavallers, fin des sentiers. ne reste plus qu'à descendre la route jusqu'à la première trace de civilisation. on ne le voit pas sur la photo, mais la neige a laissé place à la pluie qui finit de nous tremper jusqu'aux os.

C'est finalement dans l'hôtel-termes de Caldes de Boi que notre périple s'arrête : un petit coup de téléphonne, et un taxi viendra nous chercher pour nous ramener, chauffage à fond, à la voiture.
