piolet et crampons au barassé
Publié : 24 janv. 2011 20:44
J'ai définitivement laissé les skis au placard, histoire de conjurer le mauvais sort qui frappe nos Pyrénées depuis que j'ai investi dans mon nouveau matériel tout beau, tout neuf...
Peu importe, j'aime autant mes pioches et mes crampons !
Vendredi soir, réunion de crise : que faire ce samedi ? Les contraintes sont ENORMES :
1) ne pas devoir se lever trop tôt : on est samedi, pas question de se lever encore à 4h...
2) être rentrés à 16h dernier délai : aïe, avec la contrainte n°1, ça se corse !
3) ne pas trop se fatiguer, parce qu'à 16h, on récupère une tornade de 4 ans, qui, elle ne sera pas fatiguée pour 2 sous, surtout après la sieste
4) éviter les hautes altitudes, et leurs -15°, car on n'est pas des inuits...
5) se retrouver si possible au soleil, à la montée et à la descente, ça va de soi !
6) sortir piolets et crampons, dans le but de s'en servir, pas de les trimbaler pour rien sur le sac
ça fait beaucoup de choses à prendre en compte...
Résultat :
Samedi matin, départ à 9h du virage du Garet en direction du pic de Barassé, ce petit sommet de 2350 mètres environ, à droite quand on entre dans la vallée des Gréziolles.
Une demi-heure après, pause massage des pieds, tellement je me les gèle : heureusement qu'on n'est pas allé à 3000...
Puis nous voilà au pied du couloir est, que nous allons remonter (si, si, il est bien enneigé, juste tout ce qu'il faut !)

La preuve en haut après 400 mètres d'un sympathique couloir à 45°, avec quelques ressauts à 50°, en très bonnes conditions.

J'arrive, j'arrive... (mon copain est monté comme une flèche, moi légèrement moins)

Le piémont semble frigorifié.


Le quarté dans le désordre : Montfaucon, Mail d'Aulon, Pène Arrouye et Montarrouye :

Les Gréziolles :

Le Pic, avec une petite pensée pour les skieurs fans de Barèges !

Et pour finir, un peu d'art abstrait...




On a même enlevé la doudoune pour monter ! Et on était de retour à la voiture à 14h : contrat rempli !
C'est sûr, ce n'est pas la course du siècle, mais ce couloir idéal pour l'initiation occupe agréablement une demi-journée. D'ailleurs, il est aussi fréquenté par quelques isards...
Peu importe, j'aime autant mes pioches et mes crampons !
Vendredi soir, réunion de crise : que faire ce samedi ? Les contraintes sont ENORMES :
1) ne pas devoir se lever trop tôt : on est samedi, pas question de se lever encore à 4h...
2) être rentrés à 16h dernier délai : aïe, avec la contrainte n°1, ça se corse !
3) ne pas trop se fatiguer, parce qu'à 16h, on récupère une tornade de 4 ans, qui, elle ne sera pas fatiguée pour 2 sous, surtout après la sieste
4) éviter les hautes altitudes, et leurs -15°, car on n'est pas des inuits...
5) se retrouver si possible au soleil, à la montée et à la descente, ça va de soi !
6) sortir piolets et crampons, dans le but de s'en servir, pas de les trimbaler pour rien sur le sac
ça fait beaucoup de choses à prendre en compte...
Résultat :
Samedi matin, départ à 9h du virage du Garet en direction du pic de Barassé, ce petit sommet de 2350 mètres environ, à droite quand on entre dans la vallée des Gréziolles.
Une demi-heure après, pause massage des pieds, tellement je me les gèle : heureusement qu'on n'est pas allé à 3000...
Puis nous voilà au pied du couloir est, que nous allons remonter (si, si, il est bien enneigé, juste tout ce qu'il faut !)
La preuve en haut après 400 mètres d'un sympathique couloir à 45°, avec quelques ressauts à 50°, en très bonnes conditions.
J'arrive, j'arrive... (mon copain est monté comme une flèche, moi légèrement moins)
Le piémont semble frigorifié.
Le quarté dans le désordre : Montfaucon, Mail d'Aulon, Pène Arrouye et Montarrouye :
Les Gréziolles :
Le Pic, avec une petite pensée pour les skieurs fans de Barèges !

Et pour finir, un peu d'art abstrait...




On a même enlevé la doudoune pour monter ! Et on était de retour à la voiture à 14h : contrat rempli !
C'est sûr, ce n'est pas la course du siècle, mais ce couloir idéal pour l'initiation occupe agréablement une demi-journée. D'ailleurs, il est aussi fréquenté par quelques isards...