Carlit et Pérics
Publié : 12 juin 2011 19:31
Enfin un WE presque beau
Aussi je décide de partir 2 jours en montagne; mes pas m'amèneront successivement sur le Carlit le 1° jour puis sur les Pérics le second.Entre les 2 jours, bivouac.
Mais d'abord, direction le Carlit; je démarre à 10H ( rien ne presse), où déjà beaucoup de voitures se trouvent sur le parking.
J'interpelle un gars qui redescend et lui demande si le couloir est en neige; il me répond que non, qu'à la faveur d'une élaircie, il ne restait qu'une ligne ...
Hum, ma confiance étant somme toute très limitée vis à vis des inconnus
, je décide qd même de garder mes crampons mais me déleste du casque et du 2° piolet.
Je pars donc, double pas mal de monde; les nuages sont bas :

mais au fur et à mesure que je monte, ça s'arrange. Et qd je vois le Carlit, je m'aperçois que le couloir NW est encore bien blanc; pas jusqu'en haut, certes, mais qui sait

Allez, hop, un dernierp'tit couloir pour la saison
; Au dessus du petit étang rond, qui commence à peine à dégeler, je cramponne.

Et pendant que tout plein de petits bonhommes et de petites bonnes femmes
, s'agglutinent sur le chemin d'été, ( sec) je me régale d'être seule dans " ma voie"
Les derniers 80m de déniv se feront ss crampons; pendant ce temps, le sommet s'est vidé de ses occupants; seuls, 3 espagnols squattent les lieux. Grand beau, pas de vent, les nuages sont plus bas;

Je reste une heure là-haut et décampe : une nouvelle fournée de randonneurs arrive.
Je redescends par le même chemin , mais en luge
Puis j'arrive à la voiture; je reconditionne le sac, et part vers les Pérics; je décide de bivouaquer à l'étang de l'Esparver, oui mais voilà : les nuages me rattrapent; j'arrive à l'étang grâce au gps car la visibilité est sacrément basse


Je préfère alors grimper un peu plus haut et poser le camp au dessus de l'étang de la Llosa, qd soudain des mouflons traversent devant moi :


Dans la nuit un fort coup de vent secoue la tente pendant plus de 4H; bigre si c'est comme ça le lendemain, ça va pas le faire
Finalement ça se calme, et le dimanche matin : grand beau :

Je plie le camp vers 8H00 et cache tout le matériel de bivouac sous un genévrier, et hop, hop, hop une heure plus tard je suis sur le petit Péric ( 2690m); la grimpette se fait au soleil par la face Sud,et je manque de marcher sur un jeune lapin
; scotché de peur, il détale qq secondes plus tard, comme ...un lapin
Du sommet, vue splendide :



Eole est là; je zone un peu sur le sommet. Contact radio avec Nico : il est en route pour la Portella Gran.
Je descends au col, à 2608m pour remonter de l'autre côté, et rejoindre le Grand Péric ( 2810m).
Au sommet ça caille
et ça souffle

On avait prévu Nico et moi de se retrouver sur le Grand Péric; lui partant le matin même sur une autre course.
Re-contact radio : il est sur son sommet :

Je l'attends en flashant le paysage :


Lorsqu'il me rejoint, d'un commun accord, on décide de redescendre plus bas, à l'abri du vent; on descend par le col entre les 2 Pérics et on se déniche un petit coin tranquille près d'un laquet; pendant la descente, on remarque foule de randonneurs sur les 2 sommets et dans les pentes; il en arrive de tous les côtés
Je compte un groupe de plus de 40 personnes
En haut, ça va bouchonner, pire qu'à Bordeaux aux heures de pointe

Puis on se sépare : Nico repart sur la Serra del Mauri et moi sur les Bouillouses; au passage, clin d'oeil au Cambre :

L'arrivée sur les Bouillouses est superbe :

Queques fleurs de rhodo sortent enfin :

Je lézarde aux abords du lac avant de retourner au parking, où les chevaux ont investi les lieux
les photos :https://picasaweb.google.com/superfrog0 ... directlink

Aussi je décide de partir 2 jours en montagne; mes pas m'amèneront successivement sur le Carlit le 1° jour puis sur les Pérics le second.Entre les 2 jours, bivouac.
Mais d'abord, direction le Carlit; je démarre à 10H ( rien ne presse), où déjà beaucoup de voitures se trouvent sur le parking.
J'interpelle un gars qui redescend et lui demande si le couloir est en neige; il me répond que non, qu'à la faveur d'une élaircie, il ne restait qu'une ligne ...
Hum, ma confiance étant somme toute très limitée vis à vis des inconnus

Je pars donc, double pas mal de monde; les nuages sont bas :

mais au fur et à mesure que je monte, ça s'arrange. Et qd je vois le Carlit, je m'aperçois que le couloir NW est encore bien blanc; pas jusqu'en haut, certes, mais qui sait
![Dan.San :]](./images/smilies/8.gif)
![Dan.San :]](./images/smilies/8.gif)

Allez, hop, un dernierp'tit couloir pour la saison


Et pendant que tout plein de petits bonhommes et de petites bonnes femmes

Les derniers 80m de déniv se feront ss crampons; pendant ce temps, le sommet s'est vidé de ses occupants; seuls, 3 espagnols squattent les lieux. Grand beau, pas de vent, les nuages sont plus bas;

Je reste une heure là-haut et décampe : une nouvelle fournée de randonneurs arrive.
Je redescends par le même chemin , mais en luge

Puis j'arrive à la voiture; je reconditionne le sac, et part vers les Pérics; je décide de bivouaquer à l'étang de l'Esparver, oui mais voilà : les nuages me rattrapent; j'arrive à l'étang grâce au gps car la visibilité est sacrément basse


Je préfère alors grimper un peu plus haut et poser le camp au dessus de l'étang de la Llosa, qd soudain des mouflons traversent devant moi :


Dans la nuit un fort coup de vent secoue la tente pendant plus de 4H; bigre si c'est comme ça le lendemain, ça va pas le faire

Finalement ça se calme, et le dimanche matin : grand beau :

Je plie le camp vers 8H00 et cache tout le matériel de bivouac sous un genévrier, et hop, hop, hop une heure plus tard je suis sur le petit Péric ( 2690m); la grimpette se fait au soleil par la face Sud,et je manque de marcher sur un jeune lapin


Du sommet, vue splendide :



Eole est là; je zone un peu sur le sommet. Contact radio avec Nico : il est en route pour la Portella Gran.
Je descends au col, à 2608m pour remonter de l'autre côté, et rejoindre le Grand Péric ( 2810m).
Au sommet ça caille


On avait prévu Nico et moi de se retrouver sur le Grand Péric; lui partant le matin même sur une autre course.
Re-contact radio : il est sur son sommet :

Je l'attends en flashant le paysage :


Lorsqu'il me rejoint, d'un commun accord, on décide de redescendre plus bas, à l'abri du vent; on descend par le col entre les 2 Pérics et on se déniche un petit coin tranquille près d'un laquet; pendant la descente, on remarque foule de randonneurs sur les 2 sommets et dans les pentes; il en arrive de tous les côtés


En haut, ça va bouchonner, pire qu'à Bordeaux aux heures de pointe


Puis on se sépare : Nico repart sur la Serra del Mauri et moi sur les Bouillouses; au passage, clin d'oeil au Cambre :

L'arrivée sur les Bouillouses est superbe :

Queques fleurs de rhodo sortent enfin :

Je lézarde aux abords du lac avant de retourner au parking, où les chevaux ont investi les lieux

les photos :https://picasaweb.google.com/superfrog0 ... directlink