Pas au Contadé
Publié : 31 juil. 2011 17:49
Je dois vous l'avouer : j'ai été élevé par ma grand-mère.

Il m'en est resté un p'tit quelque chose,

j'y pense quand je tombe sur un post ou il est question de prise de risque inconsidérée.

Ma grand-mère avait pour habitude de tricoter l'après-midi, en regardant la télé.

Dans son fauteuil.
Le modernisme, d'accord, mais pas question de rester les mains vides.

Des fois elle s'asseyait sur le canapé, et là, il y en avait toujours un de nous trois pour lui dire : houlà, mamy, tu pars à l'aventure ?

Maintenant, je fais comme elle.


Dans les endroits inconnus, je me déplace lentement.


J'attends qu'ils se fassent à moi, qu'ils m'apprivoisent en quelque sorte.

J'y vais, mais je mets les patins.

Pourquoi ne pas s'attarder un peu dans cette petite combe, où il y a de la lumière, de l'ombre ?



C'est fragile, ces p'tites combes. Un peu de dynamite, elles disparaissent.

... répondirent les cailloux.

Bon, on ira, au Contadé. Mais pourquoi se presser ?

Jetons d'abord un petit regard en arrière ...


Il m'en est resté un p'tit quelque chose,

j'y pense quand je tombe sur un post ou il est question de prise de risque inconsidérée.

Ma grand-mère avait pour habitude de tricoter l'après-midi, en regardant la télé.

Dans son fauteuil.
Le modernisme, d'accord, mais pas question de rester les mains vides.

Des fois elle s'asseyait sur le canapé, et là, il y en avait toujours un de nous trois pour lui dire : houlà, mamy, tu pars à l'aventure ?

Maintenant, je fais comme elle.


Dans les endroits inconnus, je me déplace lentement.


J'attends qu'ils se fassent à moi, qu'ils m'apprivoisent en quelque sorte.

J'y vais, mais je mets les patins.

Pourquoi ne pas s'attarder un peu dans cette petite combe, où il y a de la lumière, de l'ombre ?



C'est fragile, ces p'tites combes. Un peu de dynamite, elles disparaissent.

... répondirent les cailloux.

Bon, on ira, au Contadé. Mais pourquoi se presser ?

Jetons d'abord un petit regard en arrière ...
