48 heures dans le Néouvielle
Publié : 15 nov. 2011 23:38
Bonsoir à toutes et à tous,
Petit reportage photo d'une boucle dans le néouvielle sur 48 heures.
L'idée de départ était, depuis Espiaube, d'aller au Refuge de Bastan pour la nuit, de monter au Bastan le matin, puis de rejoindre le refuge d'Aubert pour grimper le Néouvielle le lendemain et... de rentrer à Espiaube.
Le tout avec une méconnaissance du terrain (sauf le Néouvielle, mais en été...), des conditions de neige, etc.
l'impro organisée comme d'hab' et, finalement, j'ai fait autrement, autre chose et oublié aussi le Néouvielle au vue des conditions de neige rencontrées au Bastan et .. au Madamète puis à mon observation du massif!
Samedi 14h, je grimpe par les pistes de ski moches à souhait pour accéder au col de Portet interdit aux véhicules sauf à ceux qui se le permettent...
La vue au-dessus du lac de l'Oule, la Bastan apparaît (je ne savais pas que c'était lui...)

J'arrive en 3 heures au remarquable site du refuge de Bastan, planqué dans les pins.

Le refuge est très sympa. J'y rencontre 2 familles, dont un Papa-poule-aventurier avec ses 3 enfants dont le plus jeune demande encore le bibi pour se coucher. Une graine de motagnard.
La vue depuis le refectoire vaut le détour.
Levé aux aurores après une nuit parfaite et montée tranquille jusqu'au col Bastanet (2507m) le soleil se lève sur le Bastan d'Aulon.

Je laisse mes raquettes pour chausser les crampons et je cherche la voie pour accéder au sommet, pas simple. Je me plante en grimpant le couloir du milieu qui s'avère très dangereux avec glace et plaques de neiges qui cèdent... je rebrousse chemin et trouve la bonne voie : la vire extérieure, en dévers, qui prend en écharpe le sommet.

Après deux passages exposés dans de la neige pourrie, je suis au sommet (2715m). Récompense.

Je ne traine pas dans la descente. Voilà une vue des passages pour rejoindre la crête.

Le plus dur est passé, il est encore tôt, et je me sens bien de rejoindre le GR10 à la cabane d'Aigues Cluses. A la Hourquette de Caderolles (2495m), je lorgne la hourquette Nere à atteindre (à droite). Il s'agit de traverser tout le vallon : c'est parti!

Depuis le lac de Bastan, le pic éponyme a fière allure.

Je rejoins le col sans difficulté et découvre un autre vallon à descendre pour atteindre la cabane d'Aigues cluses.

12h à la cabane. Je peux voir la dernière pente de la journée jusqu'au col et au sommet de la Madamète. On devine la pointe du Ramougn.

Je rattrape Florencio, randonneur sympa, avec son chien Ossau. Maintenant ils suivent mes traces. Au-dessus des lacs de Madamètes.
Au col, il me dit : "tu montes, je te suis". "Allez, on y va!" Ce n'était pas prévu (comme le reste) et les jambes tirent un peu dans les pentes raides. Au sommet (2657m) nouvelle récompense.

Salut Florencio!

Puis, c'est la descente facile, adiu Florencio! et une belle bavante dans la neige mole jusqu'au refuge d'hiver d'Aubert. J'observe en descendant le Néouvielle dont l'enneigement est faiblard. J'escomptais une montée dans la neige épaisse, bien portante, sans avoir à gérer les blocs, etc. Ce n'est pas du tout le cas. Ayant galéré toute la journée, même au-dessus de 2400m, je me pose des questions.
Je passe une nuit tranquille et fraîche, tout seul, et décide la matin de remettre à plus tard (printemps) le Néouvielle en raquettes.
Le mauvais temps qui se lève pendant la matinée vérifie mon intuition. Un dernier salut à ce beau sommet, au-dessus du lac d'Orédon.

Ben81
Petit reportage photo d'une boucle dans le néouvielle sur 48 heures.
L'idée de départ était, depuis Espiaube, d'aller au Refuge de Bastan pour la nuit, de monter au Bastan le matin, puis de rejoindre le refuge d'Aubert pour grimper le Néouvielle le lendemain et... de rentrer à Espiaube.
Le tout avec une méconnaissance du terrain (sauf le Néouvielle, mais en été...), des conditions de neige, etc.
l'impro organisée comme d'hab' et, finalement, j'ai fait autrement, autre chose et oublié aussi le Néouvielle au vue des conditions de neige rencontrées au Bastan et .. au Madamète puis à mon observation du massif!
Samedi 14h, je grimpe par les pistes de ski moches à souhait pour accéder au col de Portet interdit aux véhicules sauf à ceux qui se le permettent...
La vue au-dessus du lac de l'Oule, la Bastan apparaît (je ne savais pas que c'était lui...)

J'arrive en 3 heures au remarquable site du refuge de Bastan, planqué dans les pins.

Le refuge est très sympa. J'y rencontre 2 familles, dont un Papa-poule-aventurier avec ses 3 enfants dont le plus jeune demande encore le bibi pour se coucher. Une graine de motagnard.
La vue depuis le refectoire vaut le détour.

Levé aux aurores après une nuit parfaite et montée tranquille jusqu'au col Bastanet (2507m) le soleil se lève sur le Bastan d'Aulon.

Je laisse mes raquettes pour chausser les crampons et je cherche la voie pour accéder au sommet, pas simple. Je me plante en grimpant le couloir du milieu qui s'avère très dangereux avec glace et plaques de neiges qui cèdent... je rebrousse chemin et trouve la bonne voie : la vire extérieure, en dévers, qui prend en écharpe le sommet.

Après deux passages exposés dans de la neige pourrie, je suis au sommet (2715m). Récompense.

Je ne traine pas dans la descente. Voilà une vue des passages pour rejoindre la crête.

Le plus dur est passé, il est encore tôt, et je me sens bien de rejoindre le GR10 à la cabane d'Aigues Cluses. A la Hourquette de Caderolles (2495m), je lorgne la hourquette Nere à atteindre (à droite). Il s'agit de traverser tout le vallon : c'est parti!

Depuis le lac de Bastan, le pic éponyme a fière allure.

Je rejoins le col sans difficulté et découvre un autre vallon à descendre pour atteindre la cabane d'Aigues cluses.

12h à la cabane. Je peux voir la dernière pente de la journée jusqu'au col et au sommet de la Madamète. On devine la pointe du Ramougn.

Je rattrape Florencio, randonneur sympa, avec son chien Ossau. Maintenant ils suivent mes traces. Au-dessus des lacs de Madamètes.

Au col, il me dit : "tu montes, je te suis". "Allez, on y va!" Ce n'était pas prévu (comme le reste) et les jambes tirent un peu dans les pentes raides. Au sommet (2657m) nouvelle récompense.

Salut Florencio!

Puis, c'est la descente facile, adiu Florencio! et une belle bavante dans la neige mole jusqu'au refuge d'hiver d'Aubert. J'observe en descendant le Néouvielle dont l'enneigement est faiblard. J'escomptais une montée dans la neige épaisse, bien portante, sans avoir à gérer les blocs, etc. Ce n'est pas du tout le cas. Ayant galéré toute la journée, même au-dessus de 2400m, je me pose des questions.
Je passe une nuit tranquille et fraîche, tout seul, et décide la matin de remettre à plus tard (printemps) le Néouvielle en raquettes.
Le mauvais temps qui se lève pendant la matinée vérifie mon intuition. Un dernier salut à ce beau sommet, au-dessus du lac d'Orédon.


Ben81