Voie des Séracs, AD+
Publié : 12 mars 2012 15:19
Le BRA ariègeois nous ayant détourné de notre projet initial 
, on décide d’aller dans les hautes pyrénées, là où ça craint pas .
« on » c’est : JCB, Nath, Cécile et moi.
Objectif du WE : la voie des séracs, cotée AD+, et située dans un cadre sublime
Il fait très chaud en montant au refuge des Oulettes de Gaube( qui n’ouvrira que lundi 12 mars) que l’on atteint en 2H30, chargés une fois de plus comme des yacks.
Il y a de la neige mais hormis Nath, on décide de ne pas prendre les raquettes ; c’est tracé jusqu’au refuge, même si à la fin on s’enfonce un peu et on tombe dans des trous
En tout on sera le soir une dizaine de personnes. Le refuge hivernal est glacial
mais vu le grand nombre de couvertures, on se réchauffera assez vite.
Dans la partie sam, un poêle , un peu flemmard, mais on aura tôt fait de faire monter la température. Comme d’habitude, breuvages et victuailles divers et variés sortent du fond des sacs
Grand moment d’anthologie quand JC et Cécile comparent leur talent culinaire, en matière de cuisson du boudin basque :
Y a pas photo, c’est le Basque qui l’emporte haut la main
Le lendemain, réveil à 3H30 ; nuit courte, voire quasi inexistante, qd on amène avec soi un basque ronfleur
On se met en route vers 4H40 : une cordée part sur la goulotte Lechêne, très sèche, une autre partie ½ heure plus tôt, pour le Gaube, et une autre encore pour un autre couloir, dont le nom m’échappe( Arlau.. qq chose).
On profite donc de la cordée du Gaube pour suivre leur trace, mais ensuite, on bifurque vers la voie des séracs, et ça s’enfonce pas mal
1H30 plus tard on est au pied de la voie ; le temps de s’équiper et de former les cordées ( JC/Nath et Laurence/Cécile) le jour se lève et nous permet de voir le départ de la voie ; on partira à droite des séracs , dans une goulotte très étroite :
La glace est cassante : un coup de piolet et c’est la dégringolade des assiettes ; les glaçons tombent sévères sous les coups de pioches de JC; cette goulotte est une véritable allée des bombes ça craint ; le passage en glace est très délicat et on assure un max les prises de pieds, car les ancrages de piolets dans cette glace dure sont pour le moins précaires. La concentration est à son maximum, aussi, peu de photos de ce passage
On passe en opposition, on broche, et on sort sur une pente de neige dure ; relais pour faire monter et Nath et Cécile ; ensuite la pente se couche puis se redresse de plus belle.
[/url]
qq passages en mixte, et la sortie apparaît .
Lorsque l’on a posé les relais, on s’est aperçu que la cordée de la goulotte Lechêne nous a emboîté le pas ; la goulotte très sèche, pas en condition les ont faits se rabattre sur notre voie. Mais il ne passeront pas le pas délicat en glace ,pour une cause qui nous échappe et feront demi-tour.
2 possibilités de sortie s’offrent à nous : on prend celle de droite, et ben non, c’était pas la bonne.
On redescend alors de qq mètres, petite traversée dans une neige pourrie, semoule, pour prendre la sortie de gauche .
J'assure Cécile à la sortie :
Ensuite je pose une sangle pour contourner un petit mur,puis on arrive sur l’arête neigeuse qui mène au du petit Vignemale ; la vue est splendide:
mais le vent est frisquet, alors on descend au col des oulettes ; on passe sous la voie des séracs et le Gaube ; jamais on en aura été aussi prêt ; ce truc est tout simplement hallucinant, et sec il est encore plus austère que d’habitude
à notre grande surprise, la cordée partie une demie-heure avant nous, se trouve à peine à plus de la moitié du couloir
Ils doivent ramer un peu la-dedans ; ça doit faire entre 4 et 5 heures qu’ils sont dans la voie et ils ont encore du chemin à faire ; sans compter que la sortie est bien sèche !!
Pourtant c’est évident que le Gaube n’est pas en condition !!
On continue notre descente agrémentée de trous :
On mange au soleil devant le refuge, en se régalant les yeux :
On rassemble nos affaires et nous voilà repartis vers la civilisation, avec une course de belle ampleur à la clé. Le passage en glace, très délicat nous a ravi.
Mais y a pas à dire, en glace , l’Aztar est bien petit face Nomic !!
En tout cas, encore un superbe WE Pteam, où a bonne ambiance n’a pas dérogée à la règle. Merci à mes camarades de bordée, et particulièrement à nos secondes qui nous ont fait entièrement confiance dans le pas délicat.
Les photos :
https://picasaweb.google.com/superfrog0 ... directlink
, on décide d’aller dans les hautes pyrénées, là où ça craint pas .« on » c’est : JCB, Nath, Cécile et moi.
Objectif du WE : la voie des séracs, cotée AD+, et située dans un cadre sublime
Il fait très chaud en montant au refuge des Oulettes de Gaube( qui n’ouvrira que lundi 12 mars) que l’on atteint en 2H30, chargés une fois de plus comme des yacks.
Il y a de la neige mais hormis Nath, on décide de ne pas prendre les raquettes ; c’est tracé jusqu’au refuge, même si à la fin on s’enfonce un peu et on tombe dans des trous
En tout on sera le soir une dizaine de personnes. Le refuge hivernal est glacial
mais vu le grand nombre de couvertures, on se réchauffera assez vite.Dans la partie sam, un poêle , un peu flemmard, mais on aura tôt fait de faire monter la température. Comme d’habitude, breuvages et victuailles divers et variés sortent du fond des sacs
Grand moment d’anthologie quand JC et Cécile comparent leur talent culinaire, en matière de cuisson du boudin basque :
Y a pas photo, c’est le Basque qui l’emporte haut la main
Le lendemain, réveil à 3H30 ; nuit courte, voire quasi inexistante, qd on amène avec soi un basque ronfleur
On se met en route vers 4H40 : une cordée part sur la goulotte Lechêne, très sèche, une autre partie ½ heure plus tôt, pour le Gaube, et une autre encore pour un autre couloir, dont le nom m’échappe( Arlau.. qq chose).
On profite donc de la cordée du Gaube pour suivre leur trace, mais ensuite, on bifurque vers la voie des séracs, et ça s’enfonce pas mal
1H30 plus tard on est au pied de la voie ; le temps de s’équiper et de former les cordées ( JC/Nath et Laurence/Cécile) le jour se lève et nous permet de voir le départ de la voie ; on partira à droite des séracs , dans une goulotte très étroite :
La glace est cassante : un coup de piolet et c’est la dégringolade des assiettes ; les glaçons tombent sévères sous les coups de pioches de JC; cette goulotte est une véritable allée des bombes ça craint ; le passage en glace est très délicat et on assure un max les prises de pieds, car les ancrages de piolets dans cette glace dure sont pour le moins précaires. La concentration est à son maximum, aussi, peu de photos de ce passage
On passe en opposition, on broche, et on sort sur une pente de neige dure ; relais pour faire monter et Nath et Cécile ; ensuite la pente se couche puis se redresse de plus belle.
[/url]qq passages en mixte, et la sortie apparaît .
Lorsque l’on a posé les relais, on s’est aperçu que la cordée de la goulotte Lechêne nous a emboîté le pas ; la goulotte très sèche, pas en condition les ont faits se rabattre sur notre voie. Mais il ne passeront pas le pas délicat en glace ,pour une cause qui nous échappe et feront demi-tour.
2 possibilités de sortie s’offrent à nous : on prend celle de droite, et ben non, c’était pas la bonne.
On redescend alors de qq mètres, petite traversée dans une neige pourrie, semoule, pour prendre la sortie de gauche .
J'assure Cécile à la sortie :
Ensuite je pose une sangle pour contourner un petit mur,puis on arrive sur l’arête neigeuse qui mène au du petit Vignemale ; la vue est splendide:
mais le vent est frisquet, alors on descend au col des oulettes ; on passe sous la voie des séracs et le Gaube ; jamais on en aura été aussi prêt ; ce truc est tout simplement hallucinant, et sec il est encore plus austère que d’habitude
à notre grande surprise, la cordée partie une demie-heure avant nous, se trouve à peine à plus de la moitié du couloir
Ils doivent ramer un peu la-dedans ; ça doit faire entre 4 et 5 heures qu’ils sont dans la voie et ils ont encore du chemin à faire ; sans compter que la sortie est bien sèche !!
Pourtant c’est évident que le Gaube n’est pas en condition !!
On continue notre descente agrémentée de trous
: 
On mange au soleil devant le refuge, en se régalant les yeux :
On rassemble nos affaires et nous voilà repartis vers la civilisation, avec une course de belle ampleur à la clé. Le passage en glace, très délicat nous a ravi.
Mais y a pas à dire, en glace , l’Aztar est bien petit face Nomic !!
En tout cas, encore un superbe WE Pteam, où a bonne ambiance n’a pas dérogée à la règle. Merci à mes camarades de bordée, et particulièrement à nos secondes qui nous ont fait entièrement confiance dans le pas délicat.
Les photos :
https://picasaweb.google.com/superfrog0 ... directlink
@+
votre voie 
quoique par le lac de Gaube, t'as un plat qui n'en fini pas non plus 
