couloir Faustin
Publié : 02 avr. 2012 12:11
Après avoir annulé 2 fois notre promenade ariégeoise, cette fois les dieux de la météo sont avec nous
, et samedi, je retrouve JCB, Nath et Alain, au petit hameau de Estours, plus exactement à la centrale électrique ; On charge les sacs( et les mules) et nous voilà partis pour un peu moins de3 h de marche jusqu’à la cabane d’Aula.




En arrivant sur la cabane :

On prendra la neige au sortir du bois de Puech d’Alau, ¼ avant d’arriver ; à la cabane, horreur, il y a déjà 9 personnes
; mais ouf, 4 s’en vont. Il y a 6 places ( 6 matelas + couvertures + oreillers, le tout neuf !!!) En haut, il y a encore de la place ; je grimpe à « l’étage » avec Alain, et après un peu de varappe, on récupère 2 splendides matelas de la pièce attenante.
Les 4 gars qui repartent ont fait le Faustin le matin même ; du coup nous avons des renseignements tout frais
; ils n’ont utilisé qu’une broche et un friend ; bon, ne connaissant pas leur niveau, on prend un peu plus de matos. Ensuite, on décide d’aller reconnaître la marche d’approche, qui paraît-il n’est pas évidente
; mais en fait, c’est tracé, du moins ds les parties enneigées, ensuite une sente discrète nous fait traverser la forêt ; on va jusqu’à un petit col d’où l’on a une vue splendide
sur les réjouissances du lendemain ; le Faustin nous parle, mais alors nous parle !!!!

vue sur la face noire :

On retourne à la cabane, après avoir fait qq menues emplettes à la scierie du coin
:

Nath de retour de l'épicerie, cabas en main ( clin d'oeil à Nico et Aude..):

et on attend au soleil l’heure de l’apéro ; bouteille au frais dans la neige, orteils en éventail ; la belle vie quoi !!!
Alain tente de faire sécher ses chaussures : à l’aller il a pris un bain de siège dans le torrent, mais c’est dommage je n’ai pas de photo de l’événement : pas eu le temps de sortir l’apn ( mais vous aurez votre scoop au retour….)
5 alpinistes sont là aussi pour le même objectif ; on allume la cheminée qui d’après divers échos fume comme c’est pas permis
Et ben non, elle tire super bien
; on fait de la braise pour le magret et les saucisses.
Ensuite dodo car réveil à 4H.
La nuit est étoilée mais le regel nocturne nous a oublié
On part crampons au pied à 5H; les 5 skieurs nous précèdent ; au bout d’1H30, après avoir remonté une pente neigeuse, on vient buter sur une belle pente sacrément raide qu’il faut passer en dry touffing : un cauchemar pour les mollets
; on est à la limite du piolet traction dans le dernier petit mur !!!
Ensuite on attrape la neige et on remonte jusqu’au bloc coincé, où se trouvent les 5 gars . les 3 premiers passent en libre, et lancent une corde pour les 2 autres.
en direction du bloc coincé :


Le soleil se lève :

on passe 3 rimayes :


On attend que le déluge de particules de neige glacée se calme après leur passage pour s’engager dans le bloc ; il y a un piton à sa base :

Je me vache dessus en attendant le reste de l’équipe ; puis je m’élance en libre, suivi de JC puis d’Alain . Il y a un peu de glace pour les pieds et les piolets ; certes faut pas se vautrer ; Nath préfère qu’on lui envoie la corde ; je l’assure du relais situé au-dessus du bloc pdt que les garçons continuent.
Ensuite rangement de la corde ; elle ne servira plus ; tout comme le matos : finalement, on n’aura pas posé ni broche ni friend.
On continue donc jusqu’au col Faustin, qui paraît loin ; la vache
. Faut dire que la pente est soutenue ; le couloir est en bonnes conditions, tantôt tracé tantôt neige dure. 4 heures après avoir quitté la cabane et 1145m de déniv plus loin, on est au col Faustin.


Seul JC en forme olympique, comme d’hab
!! montera au Valier ; on attend un peu au col, prétextant l’avoir déjà gravi
; faut dire que la montée en dry touffing fut rude et on y a laissé des forces. Encore 100m de déniv pour le petit Valier et on profite d’une vue magnifique :
vue sur le col en montant au petit Valier :


l'équipe :

Les 5 skieurs dévalent la pente par le couloir de Peyreblanque ; on se dirige vers lui également et là commence une interminable descente

Même à 10h du matin la neige est lourde ; on s’y enfonce largement au-dessus du genou ; aussi dès que la pente se raidit, on dévale en mode luge :

et moi qui avait un pantalon fraichement rapîécé, ben là, il rend l’âme ; définitivement !!
On est trempé jusqu’au slip !!!!
Après 2 h de descente infernale, on arrive à la cabane à midi. Alain et moi, on essore nos chaussettes !! de ses chaussures coule un ruisseau !!!manque plus que les poissons rouges
On se restaure, on lézarde un peu puis on retourne aux voitures ; Nath imitera Alain dans le torrent ; mais là , pressentant ce qui allait arriver, l’apn était en batterie :
et plouf :

Ensuite, descente express pour JC et moi ; en 1H40 on est en bas ; on se lave dans le torrent en attendant Alain et Nath.
Et voilà ; encore une superbe course pour un splendide couloir et le tout dans un cadre magnifique.
Le soleil cogne fort et on verra même en direct une coulée.
les photos :
https://picasaweb.google.com/superfrog0 ... directlink





En arrivant sur la cabane :

On prendra la neige au sortir du bois de Puech d’Alau, ¼ avant d’arriver ; à la cabane, horreur, il y a déjà 9 personnes

Les 4 gars qui repartent ont fait le Faustin le matin même ; du coup nous avons des renseignements tout frais




vue sur la face noire :

On retourne à la cabane, après avoir fait qq menues emplettes à la scierie du coin


Nath de retour de l'épicerie, cabas en main ( clin d'oeil à Nico et Aude..):

et on attend au soleil l’heure de l’apéro ; bouteille au frais dans la neige, orteils en éventail ; la belle vie quoi !!!
Alain tente de faire sécher ses chaussures : à l’aller il a pris un bain de siège dans le torrent, mais c’est dommage je n’ai pas de photo de l’événement : pas eu le temps de sortir l’apn ( mais vous aurez votre scoop au retour….)


5 alpinistes sont là aussi pour le même objectif ; on allume la cheminée qui d’après divers échos fume comme c’est pas permis

Et ben non, elle tire super bien

Ensuite dodo car réveil à 4H.
La nuit est étoilée mais le regel nocturne nous a oublié

On part crampons au pied à 5H; les 5 skieurs nous précèdent ; au bout d’1H30, après avoir remonté une pente neigeuse, on vient buter sur une belle pente sacrément raide qu’il faut passer en dry touffing : un cauchemar pour les mollets

Ensuite on attrape la neige et on remonte jusqu’au bloc coincé, où se trouvent les 5 gars . les 3 premiers passent en libre, et lancent une corde pour les 2 autres.
en direction du bloc coincé :


Le soleil se lève :

on passe 3 rimayes :


On attend que le déluge de particules de neige glacée se calme après leur passage pour s’engager dans le bloc ; il y a un piton à sa base :

Je me vache dessus en attendant le reste de l’équipe ; puis je m’élance en libre, suivi de JC puis d’Alain . Il y a un peu de glace pour les pieds et les piolets ; certes faut pas se vautrer ; Nath préfère qu’on lui envoie la corde ; je l’assure du relais situé au-dessus du bloc pdt que les garçons continuent.
Ensuite rangement de la corde ; elle ne servira plus ; tout comme le matos : finalement, on n’aura pas posé ni broche ni friend.
On continue donc jusqu’au col Faustin, qui paraît loin ; la vache



Seul JC en forme olympique, comme d’hab


vue sur le col en montant au petit Valier :


l'équipe :

Les 5 skieurs dévalent la pente par le couloir de Peyreblanque ; on se dirige vers lui également et là commence une interminable descente


Même à 10h du matin la neige est lourde ; on s’y enfonce largement au-dessus du genou ; aussi dès que la pente se raidit, on dévale en mode luge :

et moi qui avait un pantalon fraichement rapîécé, ben là, il rend l’âme ; définitivement !!
On est trempé jusqu’au slip !!!!
Après 2 h de descente infernale, on arrive à la cabane à midi. Alain et moi, on essore nos chaussettes !! de ses chaussures coule un ruisseau !!!manque plus que les poissons rouges



On se restaure, on lézarde un peu puis on retourne aux voitures ; Nath imitera Alain dans le torrent ; mais là , pressentant ce qui allait arriver, l’apn était en batterie :
et plouf :

Ensuite, descente express pour JC et moi ; en 1H40 on est en bas ; on se lave dans le torrent en attendant Alain et Nath.
Et voilà ; encore une superbe course pour un splendide couloir et le tout dans un cadre magnifique.
Le soleil cogne fort et on verra même en direct une coulée.
les photos :
https://picasaweb.google.com/superfrog0 ... directlink