Un été en montagne 6ème Partie - Boucle Luchonnais
Publié : 05 sept. 2012 13:19
Pour ce retour dans les Pyrénées, il été prévu de faire une boucle dans le secteur de loudenvielle et de luchon. 
Nous montons donc au Pont du Prat. Pour un retour prévu le dimanche soir.
Gorges de Clarabide dans la montée vers La Soula
Après un petit bivouac à la Soula, direction la vallée d’Aygues Tortes pour aller vers le lac de Clarabide. L’objectif est de faire une boucle pour rattraper le lac des Isclots où un pote à moi doit nous rejoindre.
Lac de Pouchergues
Dans la montée vers Clarabide, Pourchergues en bas
Magnifique lac de Clarabide !
Ensuite nous suivons une sente à brebis qui nous mène à un promontoire. De là le col de Pourchergues n’est plus loin. Quelques éboulis à traverser et hop, au col. Grimpouillette sur la crete pour le plaisir
La vue du col est particulièrement belle. La couleur des lacs environnants aussi …
Lac du milieu et gourgs blancs avec en fond pic Belloc, Isclots, Marcel spont et Hermitant.
Demain notre programme, col des gourgs blancs et Gourdon, suivi du Spigeoles avec un retour par la Tusse au portillon. Finalement nous ferons avec mon pote l’arete sud et nord du Gourdon jusqu’à la brèche.
Spigeoles au centre et Gourdon à droite. De chaque coté du Gourdon les arètes parcourues en s’arrétant à la brèche (col) entre les deux sommets.
Au fond, le Hourgade et la porte d’arrouge qui sont au programme des deux derniers jours, vue depuis la crète du col de Pouchergues.
Lac de Pouchergues et Pic Schrader, Lac de clarabide et Poset
Pointe lourde Rocheblave et col des gourgs blancs. Lac supérieurs des gourgs blancs avec en fond Sipgeoles et Gourdon
Nous avons une petite pensée pour mon pote qui nous rejoint aux Isclots et qui doit monter dans la purée de pois
.
Finalement nous nous retrouvons vers 19H au lac. Il est chargé comme un bœuf car il nous apporte du ravitaillement
! Mais Valé31 accuse le coup des semaines précédentes. Elle décide de nous laisser tout les deux et de redescendre le lendemain matin pour rentrer à Toulouse se reposer deux ou trois jours.
Le lendemain départ 7h45. Il fait grand beau ! Tant mieux on va pouvoir profiter au max de la journée.
Dans la montée vers le col des Gourgs Blancs, les paysages et les couleurs sont somptieux. Laquettes, Rocheblave, etc …
Arrivée au col la vue sur le Seil de la Baque à droite (RRrrrrhh il me fait envie celui là !) est très sympa. De gauche à droite Lézat, Crabioules, Literole, Royo et Perdiguère.
Les Gourgs Blancs et les restes de ses glaciers
Nous prenons le long de la crète et nous pensons être sur la voie normale jusqu’à ce qu’on voit une trace bien nette en dessous de nous. Pas grave on continuera par la crète.
Le paysage depuis la crète est somptueux
Le lac glacé depuis le sommet.
Jean Arlaud et Gourgs Blancs
Spigeoles et arète nord du Gourdon. A la brèche (col ) nous irons chercher la voie normale du Spigeoles.
Le début, qui reste d’un niveau facile, est le plus compliqué à passer
La suite de la descente est plus facile car moins de passage d’escalade. Cela reste aérien mais moins difficile.
Depuis la Brèche nous découvrons un lac invisible depuis la montée vers le col des Gourgs Blancs ou le Gourdon. Joli paysage
Vision vers le portillon depuis la Brèche, nous nous rendrons compte que le gros ice-berg bouge dans ce petit lac tout l’après midi
L’arète depuis la montée vers le Spigeoles.
Sommet du Spigeoles
On peut voir pas mal de choses depuis ce beau sommet. Vignemale, Néouvielle, Pic Long, Pic du Midi de Bigorre, je pense qu’on voit également le Balaïtous
La vallée d’Ôo avec ses lacs saussat, espingo, öo, et les laquettes sous le Belloc
Seil de la Baque et Arète du Gourdon
Cirque du Portillon, Grand Quayrat, Lézat, Crabioules, Literole, Royo, Perdiguère et au centre la Tusse de Montarqué
Mon collègue ne connaît pas le secteur alors nous décidons de passer par la Tusse au lieu de rejoindre le sentier qui rejoind le lac directement au refuge. Cela nous fait faire un détour mais le paysage en vaut le coup d’œil. Surtout par cette belle journée ensoleillé !
Le Spigeoles depuis les barres au dessus du lac glacé
Col du Pluviomètre
Portillon d’Ôo depuis la Tusse
Nous nous arrêtons deux minutes observer le paysage et le programme de demain. Montée au Perdiguère. De là, nous faisons la boucle en passant par le Royo, la pointe du Royo, la pointe de Literole et suivant le temps, nous essairons la montée vers le Crabioules par la brèche Mamy. Il ne faudra pas trop traîner car ensuite il nous faut redescendre jusqu’au déversoir du lac d’Espingo.
Arrivée vers 18h30 au refuge
. On se prend un petit réconfort au refuge avant d’aller planter la tente. Pointe Royo et Perdiguère.
Départ le lendemain à 7h car la journée s’annonce longue !
Le soleil donne des teintes splendides aux alentours. Gourdon et Spigeoles
Glacier du portillon
Seil de la Baque
La montée vers le Perdiguère. Les cheminées sont dans la première partie, la marron. Ensuite l’itinéraire passe dans les gros éboulis.
Les espagnols ont déjà pris d’assaut le sommet
alors on ne s’arrête pas et on file vers le sommet ouest du perdiguère
D’ici c’est bien plus calme et on se pose un petit quart d’heure pour profiter du lieu.
Massif des Posets depuis le Perdiguère
Le paysage s’étend loin vers l’ouest, Mont Perdu, Cylindre et Marboré, Pic Long, etc. et a de très beaux contrastes de couleurs, Schrader tout rouge, Portillon, les glaciers, etc
Au centre la suite de notre parcours. Royo, pointe Royo et pointe de Literole .
Le Crabioules et le Maupas depuis le Perdiguère
Versant espagnol du Maupas, vers la vallée de Benasque
Nous longeons le fil qui monte au Royo en passant sogneusement par tous les moignons qu’on trouve sur notre passage.
Ensuite nous filons sur la pointe Royo où nous hésitons un moment car le vent est si fort qu’il nous fait presque tomber par moment.
La suite du programme : à droite la pointe de Literole puis la brèche Mamy juste au dessus du gros névé.
Encore une juste pour le plaisir
En fait deux …
Pique nique au sommet de Literole. Puis nous rejoignons le col inférieur de literole en suivant autant que possible le fil de l’arète parfois aérienne. Un sentier passe au pied mais c’est bien plus intéressant par en haut …
On rejoint le col et le temps de passer les baudards, il est 14h45. On se donne jusqu’à 16h. Où que l’on soit nous ferons demi-tour à cette heure là. On commence l’approche à partir d’ici.
Certains d’entre vous l’on surement déjà gravit sans assurage mais nous préférons perdre un peu de temps et monter en étant assuré. Direction là haut.
Nous arrivons à la brèche Mamy vers 15h45
.
Nous n’aurons pas le temps de poursuivre par rapport à l’heure fixé
. Mais mon pote m’assure le temps que j’aille au moins voir l’allure de la suite.
Aucun regret
. Je ne me serais pas senti d’y aller avec le pote que j’amenai. C’est donc content et sans regret que nous descendons tout les deux 
. Ravi de cette petite montée ludique jusqu’à la brèche !
Après la brèche il faut poursuivre sur la droite. Le passage n’est pas bien long mais il nous aurait fallu bien plus de temps pour monter et ensuite le temps de poser les rappels pour redescendre donc se sera pour une autre fois …
Ensuite c’est la longue descente jusqu’à espingo !
Après une journée de 12h, nous arrivons au lieu de bivouac à 19h. On se trouvera un petit coin de douche fort sympathique et fort agréable après cette journée mémorable !
La journée de demain est beaucoup plus courte puisque nous devons faire le Hourgade par le Vallon d’Arrouge et bivouaquer au lac du même nom. Alors on passe une soirée tranquille, sans se presser d’aller au lit et en buvant notre godet de vin. Après tout on se trinballe chacun la notre alors il faut bien s’alléger un peu … lol
Je ne me souvient plus exactement mais nous démarrons sur les coups de 8h je crois le lendemain. Objectif, le Hourgade. Le lac d’espingo depuis la montée
Le vallon d’Arrouge
Durant la montée nous essayons de repérer la porte d’Arrouge que nous devrons franchir demain. Elle se trouve à gauche du Pic d’Arrouge qui lui est au centre de la photo.
La voilà zoomé 
Il nous semble voir une très fine trace qui y monte. Mais notre plus grosse question est comment accéder à cette trace ? On se dit que nous devrions trouver un passage à travers les barres.
![:]](./images/smilies/8.gif "Dan.San")
On poursuit notre route vers le col d’Arrouge
Derrière nous, Marcel Spont, Spigeoles, Perdiguère, Lézat, Quayrat. Cependant nous y voyons moins bien que les jours précédents car le ciel est complètement brumeux.
Au col on constate que nous accusons les deux journées passées. On « en chie sévère » pour parler simplement 
!
Néanmoins, ce lac du Hourgade depuis le col nous enchante
Lac et sommet du Hourgade
Après un mini casse dalle nous montons au sommet en laissant les sacs au bord du lac. Le sentier ZigZag jusqu’à la crète.
Caillaouas, Posets, Schrader, Isclot, Vallon d’arrouge, etc depuis le sommet
Belle Sayette et Loudenvielle
Dans la descente j’arrive à avoir Valé31 au téléphone qui nous annonce des risques d’orages et du temps pourri pour le lendemain. On en parle de retour à nos sacs tout en faisant le vrai pique nique. Nous nous disons qu’il est encore tôt, que nous avons tout l’après midi pour passer la porte même si c’est délicat. Mais surtout qu’il vaut mieux la passer aujourd’hui plutôt que demain si le temps tourne ou si c’est mouillé .
C’est pourquoi après manger on repart.
En observant les barres on se dit qu’il y a un endroit qui nous semble plus aisé de passer. On tente de s’en approcher et au final on trouvera un passage où « ça passe » juste à côté. On avait prévu le bleu, ça passe au rouge. J’ai fait le tracé pour ceux qui aurait éventuellement un jour envie de passer par là.
Le vallon d’Arrouge une fois les barres passées
En fait, c’est ce passage là qui m’inquiété le plus dans tout mon parcours. Malgré mes posts sur Pteam et les renseignements que j’avais essayer de trouver sur le net, j’avais très peu d’information et je m’attendais à devoir peut être faire demi-tour. Ce qui voulait dire faire un long long détour par le bas de loudenvielle
… Ce qu’on a trouvé sur place correspondait tout à fait au terrain merdique que je m’étais imaginé trouvé. Pour tout dire je pense que c’est même l’endroit la plus difficile que nous ayons fait de la semaine. Pas que se soit réellement difficile non … mais c’est un terrain complètement pourri ! La montée se fait dans une pente raide sur des éboulis fin et croulant. Le genre d’éboulis où on peut se faire bien mal car si on glisse on part. Le rendu des environs de la porte sur les photos n’est pas terrible. Mais ce que je sais, c’est que ce n’est pas un itinéraire que je recommanderai sans connaître les personnes !
Du haut de la porte, la descente s’annonce encore mieux !
La pente est telle qu’on ne voit pas ce qu’il y a en dessous et ce sera ainsi à chaque fin de pente de gispet. Par la raideur de la pente et le gispet en lui-même c’est déjà pas terrible mais en plus entre les touffes de gispet il y a des petits éboulis fin qui ne demandent qu’à partir. Nous savons qu’il y a des barres à contourner mais vu de dessus nous ne les voyons pas. C’est pour cette raison que nous décidons de poser des points pour nous assurer. On a la corde dans le sac et de quoi poser des points, alors pourquoi s’en privé surtout que nous avons l’après midi pour descendre ?
Je ne sais pas si certains d’entre vous sont déjà passé par là mais c’est quand même engagé de descendre comme si on était en rando
. Le minimum si on a pas une corde est pour moi de prévoir un piolet.
Bref, on a fait doucement …
En longeant les barres, on a pu poser des points tout le long de la descente.
La vue et l’ambiance sont par contre remarquable avec des angles de vues inhabituels
La vision que j’ai lorsque je regarde droit devant moi vers les posets…
ou vers le haut …
L’objectif est de rejoindre ce replat vers où se trouve des éboulis. Il y a une sente qui doit passer par là et nus devons descendre jusqu’à la croiser. Cela correspond au barres qu’il y a au dessus de caillaouas lorsqu’on se trouve au barrage.
Terrain merdique bonjour …
Une fois sur la sente, on regarde d’où on vient. Ca descend par là
Direction le replat vers la porte de Caillaouas
Jolie vue sur Caillaouas
Le sentier récupéré passe dans les éboulis blanc au dessus des barres du lac
Hourgade depuis Caillaouas et porte d’Arrouge sur la droite
Autant je trouve ce lac pas très beau depuis le barrage car trop encaissé, là c’est une tout autre vue
Hourgade, pic d’Arrouge et porte d’arrouge juste au début du nuage
Demain nous n’aurons plus qu’à rejoindre la voiture ! Nous sommes heureux de notre choix de la passer aujourd’hui. Alors on prend notre dernier apéro avec encore plus de satisfaction ! Un peu de p^té avec un bon vin rouge … Le Bonheur Suprème !!!
Le lendemain, il y aura même un isard pour nous dire au revoir !
Une fois à la voiture, direction Lourre Barousse où Valé31 doit me récupérer pour filer une semaine dans les Encantats ! c’est malheureusement bientôt la fin de l’été …
Nous montons donc au Pont du Prat. Pour un retour prévu le dimanche soir.
Gorges de Clarabide dans la montée vers La Soula
Après un petit bivouac à la Soula, direction la vallée d’Aygues Tortes pour aller vers le lac de Clarabide. L’objectif est de faire une boucle pour rattraper le lac des Isclots où un pote à moi doit nous rejoindre.
Lac de Pouchergues
Dans la montée vers Clarabide, Pourchergues en bas
Magnifique lac de Clarabide !
Ensuite nous suivons une sente à brebis qui nous mène à un promontoire. De là le col de Pourchergues n’est plus loin. Quelques éboulis à traverser et hop, au col. Grimpouillette sur la crete pour le plaisir
La vue du col est particulièrement belle. La couleur des lacs environnants aussi …
Lac du milieu et gourgs blancs avec en fond pic Belloc, Isclots, Marcel spont et Hermitant.
Demain notre programme, col des gourgs blancs et Gourdon, suivi du Spigeoles avec un retour par la Tusse au portillon. Finalement nous ferons avec mon pote l’arete sud et nord du Gourdon jusqu’à la brèche.
Spigeoles au centre et Gourdon à droite. De chaque coté du Gourdon les arètes parcourues en s’arrétant à la brèche (col) entre les deux sommets.
Au fond, le Hourgade et la porte d’arrouge qui sont au programme des deux derniers jours, vue depuis la crète du col de Pouchergues.
Lac de Pouchergues et Pic Schrader, Lac de clarabide et Poset
Pointe lourde Rocheblave et col des gourgs blancs. Lac supérieurs des gourgs blancs avec en fond Sipgeoles et Gourdon
Nous avons une petite pensée pour mon pote qui nous rejoint aux Isclots et qui doit monter dans la purée de pois
.Finalement nous nous retrouvons vers 19H au lac. Il est chargé comme un bœuf car il nous apporte du ravitaillement
! Mais Valé31 accuse le coup des semaines précédentes. Elle décide de nous laisser tout les deux et de redescendre le lendemain matin pour rentrer à Toulouse se reposer deux ou trois jours.Le lendemain départ 7h45. Il fait grand beau ! Tant mieux on va pouvoir profiter au max de la journée.
Dans la montée vers le col des Gourgs Blancs, les paysages et les couleurs sont somptieux. Laquettes, Rocheblave, etc …
Arrivée au col la vue sur le Seil de la Baque à droite (RRrrrrhh il me fait envie celui là !) est très sympa. De gauche à droite Lézat, Crabioules, Literole, Royo et Perdiguère.
Les Gourgs Blancs et les restes de ses glaciers
Nous prenons le long de la crète et nous pensons être sur la voie normale jusqu’à ce qu’on voit une trace bien nette en dessous de nous. Pas grave on continuera par la crète.
Le paysage depuis la crète est somptueux
Le lac glacé depuis le sommet.
Jean Arlaud et Gourgs Blancs
Spigeoles et arète nord du Gourdon. A la brèche (col ) nous irons chercher la voie normale du Spigeoles.
Le début, qui reste d’un niveau facile, est le plus compliqué à passer
La suite de la descente est plus facile car moins de passage d’escalade. Cela reste aérien mais moins difficile.
Depuis la Brèche nous découvrons un lac invisible depuis la montée vers le col des Gourgs Blancs ou le Gourdon. Joli paysage
Vision vers le portillon depuis la Brèche, nous nous rendrons compte que le gros ice-berg bouge dans ce petit lac tout l’après midi
L’arète depuis la montée vers le Spigeoles.
Sommet du Spigeoles
On peut voir pas mal de choses depuis ce beau sommet. Vignemale, Néouvielle, Pic Long, Pic du Midi de Bigorre, je pense qu’on voit également le Balaïtous
La vallée d’Ôo avec ses lacs saussat, espingo, öo, et les laquettes sous le Belloc
Seil de la Baque et Arète du Gourdon
Cirque du Portillon, Grand Quayrat, Lézat, Crabioules, Literole, Royo, Perdiguère et au centre la Tusse de Montarqué
Mon collègue ne connaît pas le secteur alors nous décidons de passer par la Tusse au lieu de rejoindre le sentier qui rejoind le lac directement au refuge. Cela nous fait faire un détour mais le paysage en vaut le coup d’œil. Surtout par cette belle journée ensoleillé !
Le Spigeoles depuis les barres au dessus du lac glacé
Col du Pluviomètre
Portillon d’Ôo depuis la Tusse
Nous nous arrêtons deux minutes observer le paysage et le programme de demain. Montée au Perdiguère. De là, nous faisons la boucle en passant par le Royo, la pointe du Royo, la pointe de Literole et suivant le temps, nous essairons la montée vers le Crabioules par la brèche Mamy. Il ne faudra pas trop traîner car ensuite il nous faut redescendre jusqu’au déversoir du lac d’Espingo.
Arrivée vers 18h30 au refuge
. On se prend un petit réconfort au refuge avant d’aller planter la tente. Pointe Royo et Perdiguère.Départ le lendemain à 7h car la journée s’annonce longue !
Le soleil donne des teintes splendides aux alentours. Gourdon et Spigeoles
Glacier du portillon
Seil de la Baque
La montée vers le Perdiguère. Les cheminées sont dans la première partie, la marron. Ensuite l’itinéraire passe dans les gros éboulis.
Les espagnols ont déjà pris d’assaut le sommet
alors on ne s’arrête pas et on file vers le sommet ouest du perdiguèreD’ici c’est bien plus calme et on se pose un petit quart d’heure pour profiter du lieu.
Massif des Posets depuis le Perdiguère
Le paysage s’étend loin vers l’ouest, Mont Perdu, Cylindre et Marboré, Pic Long, etc. et a de très beaux contrastes de couleurs, Schrader tout rouge, Portillon, les glaciers, etc
Au centre la suite de notre parcours. Royo, pointe Royo et pointe de Literole .
Le Crabioules et le Maupas depuis le Perdiguère
Versant espagnol du Maupas, vers la vallée de Benasque
Nous longeons le fil qui monte au Royo en passant sogneusement par tous les moignons qu’on trouve sur notre passage.
Ensuite nous filons sur la pointe Royo où nous hésitons un moment car le vent est si fort qu’il nous fait presque tomber par moment.
La suite du programme : à droite la pointe de Literole puis la brèche Mamy juste au dessus du gros névé.
Encore une juste pour le plaisir
En fait deux …
Pique nique au sommet de Literole. Puis nous rejoignons le col inférieur de literole en suivant autant que possible le fil de l’arète parfois aérienne. Un sentier passe au pied mais c’est bien plus intéressant par en haut …
On rejoint le col et le temps de passer les baudards, il est 14h45. On se donne jusqu’à 16h. Où que l’on soit nous ferons demi-tour à cette heure là. On commence l’approche à partir d’ici.
Certains d’entre vous l’on surement déjà gravit sans assurage mais nous préférons perdre un peu de temps et monter en étant assuré. Direction là haut.
Nous arrivons à la brèche Mamy vers 15h45
.Nous n’aurons pas le temps de poursuivre par rapport à l’heure fixé
. Mais mon pote m’assure le temps que j’aille au moins voir l’allure de la suite. Aucun regret
. Je ne me serais pas senti d’y aller avec le pote que j’amenai. C’est donc content et sans regret que nous descendons tout les deux . Ravi de cette petite montée ludique jusqu’à la brèche !Après la brèche il faut poursuivre sur la droite. Le passage n’est pas bien long mais il nous aurait fallu bien plus de temps pour monter et ensuite le temps de poser les rappels pour redescendre donc se sera pour une autre fois …
Ensuite c’est la longue descente jusqu’à espingo !
Après une journée de 12h, nous arrivons au lieu de bivouac à 19h. On se trouvera un petit coin de douche fort sympathique et fort agréable après cette journée mémorable !
La journée de demain est beaucoup plus courte puisque nous devons faire le Hourgade par le Vallon d’Arrouge et bivouaquer au lac du même nom. Alors on passe une soirée tranquille, sans se presser d’aller au lit et en buvant notre godet de vin. Après tout on se trinballe chacun la notre alors il faut bien s’alléger un peu … lol
Je ne me souvient plus exactement mais nous démarrons sur les coups de 8h je crois le lendemain. Objectif, le Hourgade. Le lac d’espingo depuis la montée
Le vallon d’Arrouge
Durant la montée nous essayons de repérer la porte d’Arrouge que nous devrons franchir demain. Elle se trouve à gauche du Pic d’Arrouge qui lui est au centre de la photo.
La voilà zoomé
Il nous semble voir une très fine trace qui y monte. Mais notre plus grosse question est comment accéder à cette trace ? On se dit que nous devrions trouver un passage à travers les barres.
On poursuit notre route vers le col d’Arrouge
Derrière nous, Marcel Spont, Spigeoles, Perdiguère, Lézat, Quayrat. Cependant nous y voyons moins bien que les jours précédents car le ciel est complètement brumeux.
Au col on constate que nous accusons les deux journées passées. On « en chie sévère » pour parler simplement
!Néanmoins, ce lac du Hourgade depuis le col nous enchante
Lac et sommet du Hourgade
Après un mini casse dalle nous montons au sommet en laissant les sacs au bord du lac. Le sentier ZigZag jusqu’à la crète.
Caillaouas, Posets, Schrader, Isclot, Vallon d’arrouge, etc depuis le sommet
Belle Sayette et Loudenvielle
Dans la descente j’arrive à avoir Valé31 au téléphone qui nous annonce des risques d’orages et du temps pourri pour le lendemain. On en parle de retour à nos sacs tout en faisant le vrai pique nique. Nous nous disons qu’il est encore tôt, que nous avons tout l’après midi pour passer la porte même si c’est délicat. Mais surtout qu’il vaut mieux la passer aujourd’hui plutôt que demain si le temps tourne ou si c’est mouillé
.C’est pourquoi après manger on repart.
En observant les barres on se dit qu’il y a un endroit qui nous semble plus aisé de passer. On tente de s’en approcher et au final on trouvera un passage où « ça passe » juste à côté. On avait prévu le bleu, ça passe au rouge. J’ai fait le tracé pour ceux qui aurait éventuellement un jour envie de passer par là.
Le vallon d’Arrouge une fois les barres passées
En fait, c’est ce passage là qui m’inquiété le plus dans tout mon parcours. Malgré mes posts sur Pteam et les renseignements que j’avais essayer de trouver sur le net, j’avais très peu d’information et je m’attendais à devoir peut être faire demi-tour. Ce qui voulait dire faire un long long détour par le bas de loudenvielle
… Ce qu’on a trouvé sur place correspondait tout à fait au terrain merdique que je m’étais imaginé trouvé. Pour tout dire je pense que c’est même l’endroit la plus difficile que nous ayons fait de la semaine. Pas que se soit réellement difficile non … mais c’est un terrain complètement pourri ! La montée se fait dans une pente raide sur des éboulis fin et croulant. Le genre d’éboulis où on peut se faire bien mal car si on glisse on part. Le rendu des environs de la porte sur les photos n’est pas terrible. Mais ce que je sais, c’est que ce n’est pas un itinéraire que je recommanderai sans connaître les personnes !Du haut de la porte, la descente s’annonce encore mieux !
La pente est telle qu’on ne voit pas ce qu’il y a en dessous et ce sera ainsi à chaque fin de pente de gispet. Par la raideur de la pente et le gispet en lui-même c’est déjà pas terrible mais en plus entre les touffes de gispet il y a des petits éboulis fin qui ne demandent qu’à partir. Nous savons qu’il y a des barres à contourner mais vu de dessus nous ne les voyons pas. C’est pour cette raison que nous décidons de poser des points pour nous assurer. On a la corde dans le sac et de quoi poser des points, alors pourquoi s’en privé surtout que nous avons l’après midi pour descendre ?
Je ne sais pas si certains d’entre vous sont déjà passé par là mais c’est quand même engagé de descendre comme si on était en rando
. Le minimum si on a pas une corde est pour moi de prévoir un piolet.Bref, on a fait doucement …
En longeant les barres, on a pu poser des points tout le long de la descente.
La vue et l’ambiance sont par contre remarquable avec des angles de vues inhabituels
La vision que j’ai lorsque je regarde droit devant moi vers les posets…
ou vers le haut …
L’objectif est de rejoindre ce replat vers où se trouve des éboulis. Il y a une sente qui doit passer par là et nus devons descendre jusqu’à la croiser. Cela correspond au barres qu’il y a au dessus de caillaouas lorsqu’on se trouve au barrage.
Terrain merdique bonjour …
Une fois sur la sente, on regarde d’où on vient. Ca descend par là
Direction le replat vers la porte de Caillaouas
Jolie vue sur Caillaouas
Le sentier récupéré passe dans les éboulis blanc au dessus des barres du lac
Hourgade depuis Caillaouas et porte d’Arrouge sur la droite
Autant je trouve ce lac pas très beau depuis le barrage car trop encaissé, là c’est une tout autre vue
Hourgade, pic d’Arrouge et porte d’arrouge juste au début du nuage
Demain nous n’aurons plus qu’à rejoindre la voiture ! Nous sommes heureux de notre choix de la passer aujourd’hui. Alors on prend notre dernier apéro avec encore plus de satisfaction ! Un peu de p^té avec un bon vin rouge … Le Bonheur Suprème
!!!Le lendemain, il y aura même un isard pour nous dire au revoir !
Une fois à la voiture, direction Lourre Barousse où Valé31 doit me récupérer pour filer une semaine dans les Encantats ! c’est malheureusement bientôt la fin de l’été …
