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Montée mardi aprèm avec un éminent membre du forum à la cabane du val d'arrouge..agréable soirée au coin du feu avec 4 jeunes parisiens...la cabane est top...faut vraiment veiller à la garder dans cet état
Hier matin, montée aux bancades des spijeoles par ce que l'on pense être le passage sabathé...seul point de faiblesse dans la barre qui remonte le val d'arrouge. Puis nous nous dirigeons à vue vers l'éperon nord du Marcel Spont...que nous contournons pour nous engager dans un vallon de pierraille très austère...petit moment d'interrogation...bloqué par un névé, nous nous engageons dans du caillou exécrable qui ne manque pas de partir sous les pieds...heureusement plus haut cela s'arrange et nous sortons bientôt à la cuvette caractéristique décrite sous le sommet du Spont. de là on accède facilement au sommet qui se mérite tout de même (3h depuis la cabane...)
Nous partons alors sur la crête en direction du hourgade...celle-ci n'est jamais très difficile...le rocher est toutefois à tester...et surtout il y a de nombreuses brèches dans lesquelles il n'est pas toujours possible de descendre...on cherche donc l'itinéraire, faisons quelques contournements souvent côté isclots et un côté seilh grand...bien bien expo...
Nous passons ainsi le pic des isclots et celui des hermitans...mais l'horloge défile et le retour sera long...juste avant le mail mouillat,une échappatoire s'offre à nous sur la droite et nous permet de rejoindre l'extremité ouest des bancades des spijeoles...de là je tente en vain de trouver un passage dans la barre pour rejoindre le sentier du val d'arrouge...nous nous résignons donc à traverser en intégralité les bancades...pas si pénible mais long...revenu contre le piton d'espingo, nous retrouvons le passage sabathé et accédons enfin à la cabane du val d'arrouge...10 h après l'avoir quitté...descente ensuite au grand calme jusqu'à astau...

Superbe voyage de 2 jours...pour une arête du bout du monde...très peu fréquentée...

En somme, il existe plein de raisons de ne pas y aller...c'est loooooooin, le rocher est médiocre, ça grimpe pas beaucoup, y'a peu d'échappatoires, on passe son temps à descendre puis à remonter des brèches malcommodes...mais au final...ce bilan établi...reste le sentiment d'avoir fait de la montagne ...celle qui nourrit, qui engage le physique et le mental et qui nous donne l'impression de nous confronter à quelque chose qui nous dépasse...

Merci donc à mon compagnon de "promenade" pour l'idée bien sentie...et si j'ai essayé d'être fidèle à sa prose concernant ce petit CR, je vais déroger à ses habitudes en l'illustrant avec quelques images...

https://photos.app.goo.gl/tkfZCAbtEXbAsZcB7

Splendide lumière de la dernière photo...

Ton compte-rendu donne envie. Qui risque de rejoindre le carton des projets éventuels et futurs qui restent de plus en plus éventuels et futurs...

c'est sur qu'il ne doit pas y avoir grand monde qui passe par là, encore une idée à la Dino
c'est joli en tout cas

Il y a un an Alain avait accepté de s’occuper du troisième âge….sortie en rapport sur un jour,où l’on avait retrouvé la voiture 13 heures plus tard…

http://www.pyrenees-team.com/forumpteam ... te#p156174

Manifestement pas totalement échaudé par l’aventure….il accepte maintenant sur un jour et demi…
Evidemment il a fallu attendre et attendre que l’agenda de ministre qu’il a…comporte un petit trou…
Mais nous y voilà….du coup je suis encore plus content de le retrouver….il sait y faire !

J’ai trouvé amusant de proposer le même pic…Hourgade……
bien sur par un autre itinéraire….

http://philrando.free.fr/Luchon.html#20090823

Les vieux ça oublie tout….et je ne sais donc pas pourquoi j’ai oublié de lui dire ce qu’en pensait le guide ollivier qualifiant la traversée depuis le pic des isclots jusqu’à la porte d’arrouge de « traversée sans grand intérêt parcourant la crête des hermitans »

Pour la petite histoire….ils y indiquent que « c’est en empruntant cette crête que Jean Arlaud (1896-1938) se tua, selon la version officielle de l’époque – alors qu’il était tombé de la crête des Gourgs Blancs sur le versant espagnol »

Je sais qu’Alain ne résiste pas à l’attrait d’une rando de Philippe….aussi, si…

L’année dernière on avait fait une rando classée par Philippe Quéinnec en difficulté en trois étoiles, ce coup ci il s’agit d’une quatre étoiles…on a bien vu la différence….

Sur le papier c’est toujours facile….sur le terrain il a fallu en rabattre et pas qu’un peu….disons de moitié quand même….(évidemment c’est à ma charge…)
Et même si conscient de mes lacunes physiques on a dormi à la cabane d’arrouge pour écourter la marche d’approche….c’est dire…

Parfait la cabane…pas la peine de vous dire qu’avec Alain on a bien mangé….grillades…miam…

Je suis désolé pour les suivants mais il parait que j’ai fini le cru de l’année du digestif….

Un détail tout de même….j’ai bien trouvé le tuyau d’eau mentionné à une centaine de mètres du refuge….mais sec….il a donc été nécessaire d’aller en chercher...plus loin….


Départ à 7 heures pour voir un peu par où l’on pouvait remonter la barre….des la traversée du ruisseau d’arrouge on est parti droit vers la barre pour aller ensuite vers la gauche en allant chercher une partie noirâtre où coule un petit ruisseau on a traversé cette partie humide pour atteindre après quelques rhododendrons des terrasses herbeuse on a remonté une petite cheminée très facile et encore des terrasses au dessus….le tout nous ayant fait partir beaucoup sur la gauche…

On ne sait pas si c’est le véritable passage sabathé….mais en tout cas ça permet de monter facilement….c’est peut être là où est passé Philippe mais nos rhodos à nous n’étaient pas raides…

Ensuite restait plus qu’à tirer à droite….

Alain n’a pas trouvé que c’était toujours mieux de contourner et voilà comment un pas délicat d’escalade où il faut de grandes jambes avec un bout mouillé en prime….c’est transformé pour moi en 4 mètres de fissure assuré par la corde qu’on a aéré pour l’occasion…

Le topo était bien entendu bon….même si quand on s’engage dans ce vallon désolé on se demande un peu où l’on va….névé….donc nous aussi on a été « renvoyé dans les mauvais rochers II) ce qu’ils ont de mauvais ç’est la mauvaise idée de vouloir descendre quand on ne leur demande rien…

On a atteint la cuvette la crête finale est facile et donc le sommet Marcel Spont à 2944 m….Ouf..

J’y était déjà monté par le coté Isclots Caillaouas avec NAULEKH
alors Roland…on était quand même monté par le coté facile…

C’est pas tout….on vient juste de faire la marche d’approche Alain il dit 3 heures….mais on avait même dépassé…il arrondit !

On s’encorde…pour un bon moment…..c’était pas désagréable quand après les dalles lisses mentionnées on a du passer ce pas de III en descente qui n’est pas cadeau…

Après…ben ça monte on contourne on grimpe où on peut en s’accrochant où ça tient…on descend…on remonte….et on a finit par arriver au pic des Isclots 2924 m yes un 2900…

Après ben la descente de 15 mètres mentionnée ne m’a pas marqué….c’est plus le fait qu’Alain ai du pousser un caillou que je lui avait envoyé dessus pour ne pas être blessé…

ou que pour se divertir il face de l’escalade dos au rocher…et qu’ayant refusé l’exercice ça m’envoie dans un endroit court mais légèrement déversant où il avait une espèce d’araignée à gérer au bout de la corde…

Ou bien la traversée en versant nord qui contrairement à toutes celles pratiquées en versant sud a été sport car on ne sait pas trop où l’on va….pour finalement trouver au bout un court couloir pierreux facile qui nous a ramené comme des fleurs sur la crête et au pied du piton….


On perd un temps fou à chercher au bout de chaque gendarme par où on va descendre éventuellement revenir un peu en arrière…le pic des Hermitans n’est effectivement pas caractéristique car du blanc il y en a à plusieurs endroits…

Et quand on a atteint la pointe 2823 m pas très loin du mail mouillat (snif) mais l’heure c’est l’heure….j’étais crevé et une descente herbeuse mais pas trop pentue s’offrait à nous….alors go…

Ensuite…on a fini par prendre le parti de retraverser tout le seil grand, en ayant atteint le petit lac en dessous de nous et en passant au niveau de toute la bancade des spigeoles….

Alors que je partais trop vers le piton d’espingo…Alain a été très fort pour retrouver l’endroit où l’on était passé à la montée…bravo Alain…

Retour cabane et récup de quelques affaires et redescente au calme et à la fraiche à la voiture…

Retrouvée à 20 h 30….on était bien dans nos temps de l’année précédente…

Merci beaucoup Alain pour ces beaux moments passés ensemble en toute connivence pyrénéenne…
C’était chouette….

"Marcelle
Y'a un truc qui cloche pas
C'est ton nom
C'est ton nom
C'est ton nom"


Beau reportage photo

Et le CR de dino... j'essaie de suivre... de suivre... de suivre...
et là, pour le coup, une 4* de philrando, je sais que je n'irai pas