Ton texte a parfaitement raison j'attendais comme réponse la vallée de Béousse. La déformation phonétique de Bielsa en Béousse vaut bien celle d'Anéto en Néthou.....
En fait, tout vient du fait que, initialement, je voulais vous demander quelle était la vallée ainsi dénommée et qui avait écrit le texte ci-dessous. Malheureusement (ou heureusement, je ne sais pas) il suffit d'un coup de Google pour savoir qu'il s'agissait de Ramond de Carbonnière lors d'une tentative au Mont Perdu.
Je vous conseille quand même le texte :
"..... la vallée de Béousse que nous dominions comme du haut des airs et qui fuyait devant nous à perte de vue.
Mais qu'elle était ravissante cette vallée, au milieu de la formidable enceinte dont les rochers la défendent et dont les glaces la fécondent ! Riche du luxe de la nature et belle de sa sauvage beauté, c'est la terre aux premiers jours de sa naissance et avant que l'homme l'eut asservie à sa culture. J'y cherche en vain les traces de fréquentation qui devraient annoncer la route d'un port : le sentier, l'hospice y échappent à la vue ; les habitans se cachent, les passagers fuyent devant cette nature que les uns n'ont pu soumettre, que les autres n'osent contempler et le dernier qui l'aborde peut se croire le premier qui l'ait abordée."
Elle fuit et on ne peut la quitter ; l’œil cherche aux limites de l’horizon, le dernier scintillement de ses flots ; l’oreille attentive recueille le dernier murmure que ranime le passage du vent."
et un peu plus loin :
"Qu’est-ce que la société, si l’homme qu’elle a façonné à son gré, qu’elle s’est attaché par tous les liens de l’habitude et du besoin, ne peut échapper un instant à la foule qui le comprime, sans donner une larme à la nécessité qui l’y replonge."
On pourrait encore écrire cela non ?
Ca ne serait pas vers la fuente de loigorri
(je me suis paumé dans le coin en HRP....un jour bien "basque" brouillard à couper au couteau pour finir bien heureux au refuge d'Azpegi....)