Suite à une de mes toujours très bonnes idées de fin de mois d'août et à ce post http://pyrenees-team.com/forumpteam/viewtopic.php?f=3&t=11385, nous nous sommes retrouvés avec Nico66 à Cap-de-Long pour un petit périple de pré-rentrée (enfin, pour moi la rentrée...) entre Turon et Néouvielle, avec bivouac au sommet.
Tout ça commence le samedi à midi à Cap de Long, pas le temps d'aller boire un coup chez Francis, on a du chemin. Au dernier moment, un peu inquiétée par les dernières annonces de météo france (des nuages accrochant les sommets), j'échange le matelas contre le sursac, manière de ne pas me retrouver en pleine nuit trempée dans la brume. On a optimisé au max les sacs. Quoiqu'un liquide un peu louche se trouve coincé entre le duvet et le réchaud de Nico...
On longe le lac, puis direction la hourquette de Cap de Long et on attaque l'arête sud du Turon. On attaque, c'est un bien grand mot si l'on considère ma piètre prestation dans le premier passage qui m'a vue reculer lamentablement avant que je ne décide de bourriner vraiment. Avec un sac lourd et les grosses, je connais pas d'autres techniques, en fait !
La suite déroule bien, malgré quelques moments d'hésitation. Les nuages promis arrivent et nous enveloppent presque, jusqu'à ce qu'on les dépasse : à 19h30, c'est le sommet bien mérité du Turon ! Et le fameux liquide en guise de récompense...
Une soupe et, dès le soleil parti, au lit, pour profiter du magnifique couché de soleil : finalement, ces nuages qui ont décidé de rester coincés à 2700 m sont providentiels !
Dimanche, dur d'émerger et de repartir après une nuit au confort assez rudimentaire...
On passe au sommet des Trois Conseillers pour rejoindre la brèche du Néouvielle, et il faut se remettre à grimper. Cette arête là est plus raide, un vrai régal, on y revient sans cesse avec toujours autant de plaisir.
De l'autre côté du Néouvielle, c'est une autre affaire, du genre éboulis de grosse taille, mais heureusement, il reste un bon grand névé pour nous épargner un moment. Avant de rater (une fois de plus...) le raccourci qui permet de rejoindre le pas du Gat sans avoir à trop descendre (et inévitablement, remonter). Ce pas du Gat, je ne sais pas combien de fois l'altimètre de Nico nous a signalé qu'on était à son altitude. Une vraie misère, ce retour !
Dans la descente vers Cap-de-Long, Nico entendait des pschiitttt... (Ah oui, ça fatigue la montagne !)
Et effectivement, une bonne boisson gazeuse et sucrée nous attendait !

Quelques photos :











































Je crois que cette année, j'ai bien marqué le coup pour la rentrée ! Merci Nico de m'avoir accompagnée.

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On finit parfois par aimer de la neige et des pierres comme s'il y avait une âme sous les palais en ruine de la nature...(Russel)
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ah si on pouvait tous avoir une rentrée pareille

échange bouchons toulousains contre coucher de soleil au sommet
ma-gni-fique. mon coin préféré des Pyrénées (françaises)

Merci pour ces photos.
En fait entre temps j'étais allé voir sur ton blog.

Il était en forme le petit Nico? C'est surprenant de le voir en blanc!

Belle course ça me fait davantage raler de ne l'avoir pas faite. Mais vous avez fait exprès, avouez!

Alain

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Bravo et merci pour le partage

Sip

Bonjour,

Une bien belle rentrée

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Pourquoi le fait de ressentir dans nos jambes la distance parcourue nous procure un bonheur aussi intense ?