





Vous vous êtes posé la question: "mais les Lapinous ne devaient-ils pas rejoindre un certain Azimut et d'autres protagonistes à la cabane des ingénieurs le week-end dernier? "
Ne devait il pas y avoir le fameux bus de suédoises (dont on entend parler depuis la création de Pyrénées Team.com) devant le barrage du Lanoux?

Euh non non pas celui là

Nous on voulait parler de celui là


Que s'est-il passé au cours de ce week-end dont on a pas encore vu les photos?
Eh bien tout d'abord il faut dire que ce fut une semaine faste en niveau de bourdes en tout genre en Catharie et que pour couronner cette belle semaine, il fallait un week-end en apothéose. J'ai donc terminé en laissant la carte mémoire de mon appareil photo dans mon ordinateur....
Ah ben dis donc!!! Il va marcher beaucoup moins bien maintenant!!! (vous aurez reconnu cette magistrale interprétation de la scène du corniaud, avec mon imitation sans pareil de Bourvil


Donc ayant pris mon appareil sans aucun autre but que de lui faire prendre l'air des sommets du massif du Carlit, j'ai délégué la partie photos au Lapinou Ben grâce à qui vous allez pouvoir visionner quelques images...(Merci Ben

Cette préface étant écrite, passons maintenant au sérieux de l'affaire.
En ce beau samedi de mai, la météo était annoncée radieuse avec des températures qui allaient crever le plafond (vous verrez par la suite que Météo France...toujours un temps d'avance




Le départ fut lui aussi laborieux, car une idée à la con en amenant un autre...on s'était dit "tiens si on laissait une voiture au col de Puymorens pour faire une boucle...un peu longue la boucle...mais chez les lapinous on ne doute de rien... Et donc après un réveil manqué version...

...j'arrive sur site en ne voyant pas mes 2 coéquipiers me faisant de grand gestes au col de Puymorens et je trace direct vers le lac d' el Passet quelques kilomètres plus loin..
...Qu'à cela ne tienne, les lapinous sont plein de ressources, et finalement, bon grès magret (ohohoh!!!) et avec quelques heures de décalage horaire, la Lapinou Team est réunie et démarre son périple vers la cabane des ingénieurs, tous les 3 en tenue estivale car il doit faire chaud (disait le dernier bulletin météo regardé le lundi soir en début de semaine


, nous touchons enfin au but. Et un grand feu, ça fait toujours du bien, d'une part pour réchauffer nos potes Saturnin et Daffy Duck (ici présents)...

... d'autre part pour réchauffer notre vague à l'âme, car après l'euphorie des retrouvailles, s'en suivirent les incontournables discussions philosophiques sur le sens de la vie à veiller jusqu'à ce que flamme vacille, à parler de celle qui nous manque et qu'on a pas su retenir, de celles qu'on n'a pas osé, et de celles qu'on aura jamais..mais laissez, laissez nous rêver, comme disait le grand écrivain contemporain Léonard (Herbert de son prénom), toujours en essayant d'entretenir la flamme...bref comme dirait Francis " on est tout simplement, tout simplement, un samedi soir sur la Terre"

Sur ce, en cette belle nuit, la flamme finit néanmoins par s'éteindre et les lapinous par s'endormir...
Le lendemain, réveil aux aurores avec une belle casquette en plomb. Et oh surprise, le ciel est bleu, mais plus personne n'est aux commandes du thermostat...il a gelé sévère, et le croirez vous, le croirez vous pas...on a attrapé l'onglée version carabinée en plein moi de mai...
Nous passons le barrage, nous nous rapprochons du pic de Castell Isard, et nous prenons pied sur le glacier du Carlit. Car le Lanoux s'est changé en fjord, et nous nous trouvons sur un océan de glace qui s'étend à perte de vue




Nous traversons la banquise, et bientôt atteignons la porteille. Le pic de la Grava nous tend les bras. La montée est sans difficultés aucunes, mais la pente, redressée, éprouve durement les organismes. On est seuls au monde. Ces contrées si sauvages, aux allures de steppes mongoles à l'automne, revêtent avec la neige des grands airs de glacier.

Les montagnes sont si belles recouvertes de blanc.
C'est alors que nos regards se portent à l'est vers une arête élégante et une pointe effrayante vu d'ici..vérification sur la carte, la pointe ne porte pas de nom, elle en aura désormais un, la pointe Jean-Paul Cagagne. Juls Lapinou part comme un cabris, nous le rejoignons prudemment. Quelle allure ! la pointe se redresse vers le ciel et l'arête semble transpercée par une langue de neige. en fait plus impressionnante que difficile, elle s'atteint rapidement mais avec un soupçon de vigilance.



"Je sais, pour ceux qui vont dire qu'on reconnait que c'est moi sur la photo, j'ai 40cm de tirant d'air entre mes deux genoux


Encore une idée à la con comme on sait en avoir....
La bande d'artistes

@bientôt, en direct de la Lapinous Team