
J’avais plus qu’un besoin vital d’aller parler aux marmottes, alors m’est venue l’idée d’aller les rejoindre dans la magnifique réserve naturelle d’Orlu en compagnie de trois randonneurs.
Malgré une météo plus qu’incertaine, j’ai tout de même maintenu ma sortie et n’ai pas eu à le regretter, bien au contraire


9h départ depuis le parking pour une montée ultra progressive jusqu’à la cabane au début de la « jasse du printemps », là où commencent à se faire entendre les sifflements des premières marmottes qui donnent l’alerte




10h30 nous franchissons la passerelle et commençons la partie la plus pentue du parcours, c’est à dire quelques 523 m d’ascension assez raide que nous terminons sur les dernières neiges sans avoir besoin de crampons ni piolet. Ce qui est génial est le fait que la brume présente dans la vallée s’estompe au fur et à mesure que nous avançons. Ainsi le paysage se dévoile, nous permettant de profiter des points de vue aux alentours et d’arriver à l’étang avec en prime des portions de ciel bleu ! C’est tout simplement FABULEUX !


12h30 l’étang d’En Beys, encore recouvert de nappes glacées apparaît sous nos yeux ainsi que son refuge du même nom. Spectacle magnifique avec un soleil qui perce à travers les nuages et une température agréable nous autorisant une pause pique nique très sympathique.

Un coup d’œil sur la vallée désormais bien dégagée de toute brume matinale


Le retour se fait dans la contemplation d’un troupeau d’isards sur l’autre versant de la montagne, bien visible sur la neige. Puis au détour d’un sentier, trois autres tout près de nous s’éloignent sans être trop apeurés de notre présence ce qui nous laisse l’occasion de les prendre en photo. La même chose se reproduit une fois encore dans les bois, à quelques mètres de nous. Grande joie pour mes randonneurs à qui j’avais annoncé cette belle opportunité de rencontres animales.

Quant aux marmottes, elles ont également montré le bout de leur nez à notre grande satisfaction. Sur le chemin du retour, j’avais prévu une halte afin de rester un peu de temps sans bouger dans la jasse pour les voir évoluer, mais le vent très frais s’étant levé nous a découragé de rester immobile à nous refroidir.

En cette saison de fonte des neiges, les ruisseaux se transforment en torrents impressionnants

Quant au Pic de Brasseil, alias la célèbre Dent d’Orlu, elle ne daignera pas montrer le bout de son sommet, bien caché par ce petit nuage qui s’y accroche coûte que coûte !


A refaire encore et encore, en petit groupe pour ne pas effrayer tout ce beau monde par notre présence et nos bavardages.
Voili, voilou,
A bientôt pour de nouvelles aventures

Françoise