Refuge des Bésines

[jackdan]

Lorsque le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt

Proverbe chinois parait-il...

[cyril]

Et c'est au pied du mur, qu'on voit le mieux le mur

Proverbe de Bigard

[jackdan]

...pas de gros mots ici...Bigard est un gros mot...

[Dalmatien]

Le gardien des Bésines a effectivement mauvaise réputation mais personnellement j'ai toujours été bien accueilli par lui. Il a un abord souvent rébarbatif mais en prenant un peu sur soi, ce premier moment passé, il est en général sympathique (j'ai le souvenir d'une bouteille de muscat qui a été facturée beaucoup mopins cher qu'annoncé !).

En revanche, c'est un des (rares) refuge d'Ariège assez fréquenté et il est aussi confronté à de fieffés imbéciles ! j'ai dû lui venir en aide pour remettre en place une dame furieuse de devoir payer sa douche chaude et à la quelle j'ai dû proposer de mettre une bouteille de gaz dans son sac pour savoir si elle préférait payer. Le même jour des personnes ne sont pas venues sans prévenir (et sans payer) empêchant du coup d'autres randonneurs d'être hébergés.
Ce n'est pas différent dans les autres refuges mais parfois ça énerve !
Et il y a bien des couvertures !

C'était un mauvais jour !

Au passage, il y a quelques années, le gardien des Oulettes de Gaube ravait refusé de mettre en service les douches chaudes sous prétexte que ce n'étaient pas les clients qui nettoyaient ensuite la fosse (même aventure l'an dernier au nouveau refuge de Colomers) et un soir où nous étions 18 il a ouvert un seul dortoir de 18 où il voulait entasser tout le monde malgré ma proposition de faire moi-même le ménage dans un autre dortoir s'il l'ouvrait. Résultat ils ont été 16 car nous sommes repartis dormir ailleurs ! ça en revanche cela ne m'est jamais arrivé aux Bésines !

[postit]

Ce jour 21/08/2014, je suis monté jusqu'au refuge des Bésines depuis l'Hospitalet. Je comptais déjeuner ou tout au moins prendre un sandwich. Je suis arrivé vers 12 H30.
Je ne sais pas si c'est le même gardien mais je confirme qu'il vaut mieux passer son chemin.
Arrivée, tout juste un bonjour.
J'ai demandé un sandwich au jambon mais on m'a répondu qu'il n'y avait pas de pain. J'ai cru comprendre qu'il fallait le sortir du congélateur.
Je me suis rabattu sur une assiette de fromages avec 2 tranches de pain de mie. Assiette famélique vendue plus chère que ce qu'inscrit sur la carte des tarifs (5 € au lieu de 3 €). J'ai pris une bière compté 3,50 € au lieu de 3 €. Résultat pour une addition à 6 € on m'a demandé 8,50 €. Si je calcule bien c'est plus de 40 % que sur la carte.

Je confirme donc que ces gardiens (lui et elle) sont impolis, irrespectueux et, je n'ai pourtant pas l'habitude d'accuser ainsi, malhonnête.

En agissant ainsi, c'est la réputation de tous les gites qui en pâtit et c'est aussi la notoriété de l'Ariège et des Pyrénées qui en prend un coup.

C'est scandaleux et heureusement j'ai pu constater un bien meilleur accueil et un bien meilleur casse-croûte dans d'autres gites.

Le refuge des Bésines est rayé de mon agenda et je conseille à tous de passer leur chemin.

[zorey]

C'est la fin de l'été et il n'a pas du être très bon au niveau rentrée d'argent vu la météo.
J'y suis passé deux fois et ai toujours été accueilli comme un fils aussi bien par le gardien que par la gardienne.

Perso je râle aussi quand je suis mal accueilli la première fois mais il peut arriver que le gardien soit dans un mauvais jour alors au lieu de rayer l'adresse de ma carte, je retente une autre fois.
Cela m'est arrivé au refuge d'Ayous un jour, j'y suis retourné deux fois depuis et l'accueil a été finalement très bon et j'étais très content de pouvoir arracher quelques sourires au gardien que j'avais pris pour un porte de prison la première fois.

Donc faut réessayer.

[Dalmatien]

Pierre Jean à Ayouss (ancien gardien d'Arrémoulit) a un abord parfois difficile mais c'est quand même un excellent professionnel.

[medinenko]

Un gardien de refuge se doit d’accueillir ses « clients » de la meilleure des façons possibles, et cela en toutes circonstances, c’est (une partie) de son dur boulot.
Cependant, ils n’en restent pas moins humain et j’ai pu voir une différence notable de l’accueil selon le moment.
En 2004, au Pinet, je bivouaque au bord du lac. Je décide de prendre un petit déj’ (5€) au refuge, qui est bondé à ce moment-là: accueil lamentable, nourriture insuffisante, pas un mot sympa. Je me dit : « ce gardien-là n’aura plus un sou de ma part ».
10 ans plus tard, il y a 3 semaines, j’arrive au Pinet sous la pluie et dans le brouillard tard le soir pour bivouaquer au bord du lac. Je me change sur la terrasse en bois, remarquant par la fenêtre que le refuge n’est occupé que par 4/5 personnes (en fait, il était attendu une trentaine de personnes mais toutes ont déclaré forfait).
Le gardien (le même qu'en 2004) sort m’accueillir malgré le froid et la pluie et on tape la causette un bon quart d’heure, bien que je lui ai dit d’entrée que j’étais autonome. Il me propose de rentrer au chaud, m’offre une soupe et me dit que, si le temps se dégrade trop la nuit, je peux rentrer et dormir gratos sous la mezzanine au dessus de la pièce centrale avec des couvertures.
Forcé d’attendre une journée et demie (mauvais temps), le gardien m’a offert durant ce laps 3 soupes et un dessert et surtout j’ai pu rester bien au chaud à l’intérieur du refuge tout le temps, sauf les deux nuits où je regagnais ma tente, alors que je n’ai pas dépensé un centime (je sais, c’est pas bien).
Le lendemain, au Certascan (plutôt rempli), dès que j’ai dit que j’étais autonome, je n’ai plus existé aux yeux du gardien.
Les 2 moments et les circonstances n'étaient pas du tout les mêmes.
J'ai pu converser avec le gardien du Pinet un long moment dans sa cuisine (on n'était plus que 2 à ce moment-là - très mauvais temps, tout le monde annulait-) et j’ai retenu deux choses de sa part :
- Même si cela est "anormal", le (bon ou moyen ou mauvais) accueil dépend beaucoup du nombre de « clients » présents ce jour-là, car souvent, le gardien est très, très occupé. Rien que pour répondre au tél, il faut une standardiste.
- Pour être gardien de refuge, il faut une solide préparation à plusieurs métiers : cuisinier, hoteliers, technicien de surface, standardiste… « si t’aimes la montagne, tu ne deviens pas gardien de refuge car quand tu y vas, c’est pour bosser, gérer l’eau, réparer un truc, etc. » dixit Patrick.
Je n’aime pas refuges gardés je n’y dors jamais, je n’y laisse pas d’argent. Mais je compatis un peu plus au dur métier qu’est gardien. La « faute » est sûrement partagée : à mon avis, les refuges sont beaucoup trop grands, trop « hôtels », il faut satisfaire toutes les envies des clients embourgeoisés.
J’hallucine quand j’apprends qu’on peut prendre une douche chaude à 2240 m d’altitude… bientôt le wi-fi, la balnéo …

Vive les vieilles cabanes glaciales !!!!
Pour ceux qui connaissent, la cabane de Martérat est pour moi le plus grand luxe que je m’accorde à la montagne.
Bon, j’ai dû faire un peu de hors-sujet par rapport au post initial, mais pour conclure, je rejoins Zorey. : il faut laisser une chance au gardien, y revenir quand il y a beaucoup moins de monde, et voir le vrai comportement du gardien ce jour-là car je pense que 100% des gardiens sont foncièrement des gens très agréables ( sauf peut être … celui du Certascan ?)

[Dalmatien]

tu as raison mais même le gardien de Certescans peut être sympa (notamment quand il a su que j'avais signé la pétition pour que son refuge reste ouvert car il était et reste très menacé de fermeture), mais il est vrai qu'il n'y avait pas grand monde ce jour là.

[Jean-Robert]

Les propos tenus en 2012 ne concernent pas le gardien actuel . L'ancien gardien est parti au refuge de l'étang Fourcat et celui de l'étang Fourcat aux Bésines depuis cette saison .
Je connais bien le gardien qui est aux Bésines depuis cette année pour l'avoir côtoyé de nombreuses fois au refuge de l'étang Fourcat . L'anecdote de cette année ne lui ressemble pas , c'est un fait ponctuel peut être provoqué par les nombreux tracas que peut vivre un gardien de refuge , surtout en sous fréquentation comme cette année à cause d'une très mauvaise météo .
Je peux dire à son crédit :
- avoir été invité ainsi que tout le refuge à déguster gratuitement crêpes et apéritif à plusieurs reprises .
- bénéficier chaque année du balisage qu'il refait pour les sommets alentours : Tristagne , Fourcat , Malcaras .
- avoir été bien pris en main suite à une crise de sciatique lors de la montée au refuge , par son épouse qui est infirmière .
- au refuge de l'étang Fourcat , ce gardien offrait gracieusement le repas à tout randonneur qui faisait d'une traite la traversée par la HRP .
En conclusion que dire quant il y a un an il attend un groupe de 20 randonneurs jusqu'à 20 heures le soir et que c'est le gardien du refuge de Bassiès qui lui téléphone pour l'informer que le groupe est chez lui et qu'ils ont modifié la destination de leur balade du jour ; alors que ceux ci n'ont même pas daignés le prévenir !!!
Je suggère de lire l'excellent livre de Cyril Azouvi " Une année en haut " , chroniques d'un refuge ordinaire
où sont relatés nombres d'anecdotes croustillantes au refuges des Oulettes de Gaube , qui ne font pas honneur à certains randonneurs . Le gardien , Jean Thomas Ara , m'a raconté avec beaucoup de recul et philosophie des anecdotes sur les pratiques de certaines gens du monde " d'en bas " .

[néthou]

Le gardien , Jean Thomas Ara , m'a raconté avec beaucoup de recul et philosophie des anecdotes sur les pratiques de certaines gens du monde " d'en bas " .

Que ne voilà une belle vision rousseauïste des choses.
Faudrait peut-être arrêter avec ce genre de poncifs: que ce soit "en bas" ou "en haut", un con est un con; et quelqu'un de mal luné peut changer d'humeur du jour au lendemain, comme le montrent les posts qui précèdent (du reste je me souviens avoir lu nombre de plaintes sur le côté "ours" de J-T. Ara aux Oulettes, qui sont donc, comme le reste, à fortement relativiser).
Elles émanent surtout de gens qui n'ont pas intégré qu'un gardien de refuge, en accueillant des randonneurs-alpinistes-familles-etc fait d'abord son métier, alors que les usagers sont là pour leur plaisir et souvent en vacance, et que dans ce cadre, comme tout le monde, il y a des jours avec, des jours sans (qui n'a jamais été confronté à un accueil à peine poli dans une administration, un magasin, un restau ou un commerce ?), et que le gardien n'a pas le choix: tous les jours ça recommence (et la journée est longue), et les éventuelles emmerdes -quasi-inévitables- qui vont avec.

[Jean-Robert]

Le gardien , Jean Thomas Ara , m'a raconté avec beaucoup de recul et philosophie des anecdotes sur les pratiques de certaines gens du monde " d'en bas " .

Que ne voilà une belle vision rousseauïste des choses.
Faudrait peut-être arrêter avec ce genre de poncifs: que ce soit "en bas" ou "en haut", un con est un con; et quelqu'un de mal luné peut changer d'humeur du jour au lendemain, comme le montrent les posts qui précèdent (du reste je me souviens avoir lu nombre de plaintes sur le côté "ours" de J-T. Ara aux Oulettes, qui sont donc, comme le reste, à fortement relativiser).
Elles émanent surtout de gens qui n'ont pas intégré qu'un gardien de refuge, en accueillant des randonneurs-alpinistes-familles-etc fait d'abord son métier, alors que les usagers sont là pour leur plaisir et souvent en vacance, et que dans ce cadre, comme tout le monde, il y a des jours avec, des jours sans (qui n'a jamais été confronté à un accueil à peine poli dans une administration, un magasin, un restau ou un commerce ?), et que le gardien n'a pas le choix: tous les jours ça recommence (et la journée est longue), et les éventuelles emmerdes -quasi-inévitables- qui vont avec.

Quel beau compliment , d'avoir une vision rousseauiste des choses ; merci , touché !

[Cedric09]

Les propos tenus en 2012 ne concernent pas le gardien actuel . L'ancien gardien est parti au refuge de l'étang Fourcat et celui de l'étang Fourcat aux Bésines depuis cette saison .
Je connais bien le gardien qui est aux Bésines depuis cette année pour l'avoir côtoyé de nombreuses fois au refuge de l'étang Fourcat . L'anecdote de cette année ne lui ressemble pas , c'est un fait ponctuel peut être provoqué par les nombreux tracas que peut vivre un gardien de refuge , surtout en sous fréquentation comme cette année à cause d'une très mauvaise météo .
J

Ah je ne savais pas qu'il avait changé de refuge. Je monte une fois par an dans le coin du fourcat et je passe toujours boire un coup et discuter avec Philippe.
Et bien maintenant faudra que j'aille y rendre visite aux Bésines.

Cà doit lui changer car la fréquentation n'est pas la même.

[lpnaute]

( sauf peut être … celui du Certascan ?)

Il est très aimable, mais il était vraiment occupé ce jour là.
Il se bat seul contre la fédération Catalane qui voudrait le mettre dehors sous le seul prétexte qu'il est Basque !
C'est à lui que l'on doit la boucle de La Porta del Cel et depuis peu une seconde boucle toujours entre France et Espagne, dont j'ai oublié le nom. Grâce à lui, la belle région du Certescan est un peu plus connue et reconnue.

Et à présent voici un peu de littérature sur la vie dans un refuge : "Une saison en refuge" de Laurence Fleury http://www.laurence-fleury.fr/
De quoi faire réfléchir sur le comportement des randonneurs.

[dede]

( sauf peut être … celui du Certascan ?)

Il est très aimable, mais il était vraiment occupé ce jour là.
Il se bat seul contre la fédération Catalane qui voudrait le mettre dehors sous le seul prétexte qu'il est Basque !
C'est à lui que l'on doit la boucle de La Porta del Cel et depuis peu une seconde boucle toujours entre France et Espagne, dont j'ai oublié le nom. Grâce à lui, la belle région du Certescan est un peu plus connue et reconnue.

Et à présent voici un peu de littérature sur la vie dans un refuge : "Une saison en refuge" de Laurence Fleury http://www.laurence-fleury.fr/
De quoi faire réfléchir sur le comportement des randonneurs.

oui j'ai lu ça, ça donne plus envie d'aller dans les refuges