Avec mes amis randonneurs de l’ASPTT de Montauban nous partons en Andorre pour le week-end avec objectif le Pic de la Coma de Varilhes que nous poursuivrons jusqu’au Pic de Ransol.
C’est ma première sortie en Espagne.....avec ses cartes légendaires au 1/40 000 ! !
J’ai vite compris que sur celles-ci, il ne faut surtout pas se fier aux courbes de niveaux car à les voir il semble que « ça passe » partout et très facilement sauf que sur le terrain il en est une toute autre réalité ! 
J1 : 16h Départ depuis la vallée d’Inclès en Andorre pour rejoindre l’étang et la cabane de Sorda où nous passerons la nuit.
Le temps s’est voilé vers 15h30 nous facilitant une marche sans souffrir de la chaleur, certes, mais où est donc l’été cette année ! ! !
17h40 En moins de deux heures c’est chose faite, nous sommes à la cabane qui semble être là, à ce jour, rien que pour nous.
Tout autour de superbes chevaux pour nous accueillir dans cet hâvre de paix.
Juste à côté l’étang qui nous permet le ravitaillement en eau.
Heureusement qu’il ne fait pas froid car il est bon de savoir qu’à cet endroit il n’y a pas la moindre forêt pour ramasser du bois et se chauffer grâce à la cheminée, donc il faut penser à en amener depuis la vallée.
La soirée se passe très gentiment à discuter tout en savourant un apéro et grignotant des petits gâteaux....cool quoi !
La nuit l’est beaucoup moins car à peine couchés, dans le silence et l’obscurité nous entendons des bruits venant de la table sur laquelle nous avons laissé nos victuailles. 
... Eh ben c’est une souris qui cherche à manger !Donc nous sortons tout, ce qui ne l’a décourage pas de revenir
et d’aller se mettre dans un sac plastique faisant office de poubelle. Patrick le saisit et le balance dehors, satisfait d’avoir mis l’intruse hors de la cabane 
.....Quoi qu’à tout bien réfléchir, qui est vraiment l’intrus dans cette histoire ? 
Moi j’en pense que cette pauvre bête doit vraiment crever la faim dans cet endroit isolé. D’ailleurs elle n’est pas la seule car un peu plus tard une de ses copines revient à la charge essayant même d’entrer dans les sacs à dos ! Alors là, Patrick est désespéré ! 
C’est là que je mets mon idée de génie à exécution. 
Je sors une belle tranche de brioche de mon sac, la dépose sur un banc et espère que ça la calera. Effectivement, nous ne sommes plus dérangés du restant de la nuit et au petit matin je découvre le banc sans la moindre trace de ma brioche.
J2 : 6h45 Nous partons à la frontale avec nos sac à dos bien chargés.
8h30 Voilà nous sommes déjà au Pic de la Coma de Varilhes.
Il fait encore très beau et le sommet là-bas, planté au bout de la crête nous appelle.
C’est en terrain inconnu à présent, et nous avons largement le temps de poursuivre à condition que la météo tienne la route...
Première étape, descendre dans la dite « Porteille de la Coma de Varilhes » qui en fait est une brèche. Au départ pas de trace, mais légèrement plus bas nous trouvons les restes d’un sentier très pentu jusqu’en bas, c’est à dire quelques 160 mètres de dénivelé négatif. Et naturellement, une fois dans la brèche, il n’y a plus qu’à remonter sur l’autre versant. Nous nous attendons à un nouvel obstacle du même style situé un peu avant le sommet. En fait c’est bien une nouvelle brèche avec un reste de balisage GRP qui nous fait comprendre qu’au lieu de la traverser il nous faut y descendre quelques mètres et reprendre à l’horizontale ensuite.
C’est parti pour une descente dans des éboulis pour le moins glissants, pas top du tout
surtout avec nos maxi-sacs à dos. Prudence est de mise, mieux vaut assurer chaque pas. 
Et il en sera de même une fois sortis de ce passage délicat laissant la place à un autre guère plus facile sur une pente bien raide et herbeuse avec du gispet donc glissante. Pour l’éviter au mieux nous décidons de grimper sur la barre rocheuse à l’approche du Pic de Ransol afin de rejoindre la crête et finir sans souci.
10h30 Mission accomplie, nous voilà au sommet du Ransol !
Il n’y fait pas chaud et le temps se couvre de plus en plus. La pause sera donc de courte durée car nous avons parfaitement conscience que les difficultés de l’aller seront les mêmes au retour. 
Le retour se fait gentiment, précautionneusement sur ce terrain sauvage et accidenté et sportivement pour remonter le rampaillou bien raidasse du Pic de la Coma de Varilhes.
12h Nous sommes au Col. Une pause pique-nique bien méritée s’impose. Sauf que les nuages noircissent le paysage et se déchargent de leurs premières gouttes de pluie à peine que nous commençons notre festin. Finalement au bout de dix minutes seulement, nous rangeons tout et entamons la descente vers la cabane de Sorda sans chômer !
La pluie nous accompagne sans toutefois être trop abondante, elle s’arrête même et nous permet d’arriver au parking sans être trempés. Ça c’est vraiment cool !
14h Fin de la randonnée.
Voili, voilou pour aujourd’hui......en attendant la prochaine,
Françoise
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...et dis moi donc, comment qu'on fait-y pour se la procurer cette carte magnifique ? 