Météo "de chez nous"
Emplois du temps compressés
GROSSE envie d'aller voir si la neige...ça existe encore
Samedi soir à pas d'heure avec l'Ours et l'Oursonne...On va où ? Ben on avait la même envie de vallon sauvage quoique accessible
Le premier sac d'hiver et le poids qui va avec
Chaussettes à pneus, chaines, pelle...aucune idée de ce qui nous attend
Et HOP, dimanche matin, on pensait être seuls..et...BATTUE AU SANGLIER
De l'auto, zuzen zuzenean à la crête entre les vallons de Labadie et celui de Labrenère. C'est déjà viril sans neige et là une petite heure et demi à se chauffer les jambons nous mettent dans l'ambiance qui va bien.
Nous dépasserons un chasseur posté 30 m sous la crête que je n'ai pas photographié car je tiens plus que tout à mon teint de pêche
La grimpette dans du bien raide
Arrivés à bon port, à peine le temps de souffler que la harde de sangliers poussés par les chiens nous arrive dessus pour plonger vers labrénère à pas plus de 10m; cherchez bien sur l'image..le temps de sortir l'APN..j'ai eu une queue, à peine plus
La remontée de la crête est véritable régal de raquetteur, neige de rève, paysage immaculé, rencontres furtives avec les isards de la première neige.
Bonheur total
Nous contournons un gros ressaut, et pour reprendre le fil, nous nous offrons un beau mur à 45 / 50 crampons pour l'ours et Odile
Nous reprenons vers le sud, mais la brêche connue pour desecndre est bien bien loin, trop loin pour le temps qu'il nous reste. Aussi
il va falloir inventer quelque chose sachant que toute la face est gavée de barres aussi rebutantes les unes que les autres Je n'avais jamais fait ça, prendre la trace d'un renard, qui, comme chacun le sait, ne passe JAMAIS par les barres...en priant que la trace ne nous mène pas ..à son TERRIER
Le goupil est facetieux, il oublie de ne QUE descendre
Une dernière petite péripétie, nous aurons dérangé un mâle dominant à priori pas habitué à trouver du monde sur son chemin qui nous a toisé quelques minutes en soufflant comme un gros chat
Puis de trace d'Isard en trace de lapin puis à nouveau de renard nous sommes arrivés sans encombre à la cabane de Pourcibe pour un casse croute en terrasse.
Merci Odile et Pierre pour cette impro crémeuse, rien ne vaut les surprises
mais t'as raté quelque chose!
