Après une tentative avortée au niveau de la dernière pente pour le port de Venasque au mois d'Avril dernier, ça me titillait de retourner tenter le pic de Sauvegarde avec des conditions je dirais… moins scabreuses.
Arrivée à 9h45 à l'Hospice de France en partant de Toulouse, le parking est presque plein et je ne m'attendais pas à une telle affluence. Rien à voir avec Avril dernier lorsque la route n’était pas encore officiellement ouverte (à deux jours prêts…)
Le paysage est bien différent cette fois et le mur qui s'élève face à nous parait bien plus impressionnant une fois dépourvu de neige.

La montée se déroule sans accro, dans une succession de lacets qui nous emmène facilement en tout juste 2 heures au refuge pour une pause de midi bien méritée (et en compagnie des mouches, partout!).






La grimpe pour le port de Venasque se fait en traversant quelques névés pas méchants. La neige est bien molle et les nombreux randonneurs ont déjà laissé leurs traces. Comme pour le reste de la rando le piolet et les crampons resteront dans le sac.
La montée se fait en laissant les boums encore partiellement gelés sur la droite, la vue est magnifique et le temps de la partie.



Tous les topos vantent la vue imprenable de la Maladeta une fois au port et c'est avec une grosse motiv' qu'on grimpe, en se faisant doubler par des trailleurs qui nous font passer pour des gros sacs



La portion sur le versant espagnol est déneigée, mais il nous faut quand même un peu moins d’une heure pour atteindre le sommet pour une sieste bien méritée !
Quelques rapaces nous ont aussi survolés, parfois à seulement quelques dizaines de mètres. C’est dans ces moments que je suis content d’avoir apporté mes jumelles et mon appareil photo qui pèsent trois ânes morts.
Sur la photo de l'aneto j'ai compté une bonne quarantaine de petit points noirs qui bougeaient lentement





On est redescendu par le même chemin, suivi par les nuages qui commençaient à obscurcir le pic de Sauvegarde.

Descente malheureusement gâchée par des douleurs au niveau de mon petit orteil, ce qui est maintenant une habitude lors de chaque rando…
Pour 17 heures nous étions en bas, en ayant pris notre temps. Au final une très bonne journée dans ce qui est pour l’instant la plus belle rando que j’ai pu faire (mais on va m’en proposer d’autres !)