Lectures
Modérateur : Pteam
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un petit peu dans le style des livres de Bernard Ollivier sur la route de la soie, je conseille "l'axe du loup" de Sylvain Tesson où l'auteur refait pendant 8 mois le trajet des évadés du Goulag, depuis la Sibérie jusqu'en Inde en passant par les steppes et déserts de Mongolie, les plateux tibétains et l'Himalaya...
expérience passionante et dépaysante...
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Bonsoir à tous
J'ai ressorti un livre précieux pour le chevet des soirées d'hiver.
"Achevé d'imprimer sur les presses des Imprimeries Réunies de Chambéry en juin MCMLVI" !!! avec le prix encore écrit au crayon : 870 F (donc 8,70F)
"Carnets du vertige" de Louis Lachenal (et Gérard Herzog)
Un extrait, choisi parmi beaucoup de leçons tirées de ce livre. Contexte : après avoir vécu un épisode difficile lors d'une course :
"...les déboires qu'il a connus ne s'effacent certes pas de sa mémoire, mais ils s'intègrent dans un ensemble dont tout compte fait le bilan est positif....Finalement le sommet a bien été gravi et la joie d'avoir surmonté une série de moments difficiles supplante l'ennui des les avoir subis.Ce processus psychologique est banal, il conditionne la passion de la montagne. C'est ce qu"on appelle l'optimisme rétroactif qui fait place à l'optimisme tout court dans un délai plus ou moins bref."
Ce livre me fait veiller tard, je vous le conseille si vous ne le connaissez pas déjà...
J'ai ressorti un livre précieux pour le chevet des soirées d'hiver.
"Achevé d'imprimer sur les presses des Imprimeries Réunies de Chambéry en juin MCMLVI" !!! avec le prix encore écrit au crayon : 870 F (donc 8,70F)
"Carnets du vertige" de Louis Lachenal (et Gérard Herzog)
Un extrait, choisi parmi beaucoup de leçons tirées de ce livre. Contexte : après avoir vécu un épisode difficile lors d'une course :
"...les déboires qu'il a connus ne s'effacent certes pas de sa mémoire, mais ils s'intègrent dans un ensemble dont tout compte fait le bilan est positif....Finalement le sommet a bien été gravi et la joie d'avoir surmonté une série de moments difficiles supplante l'ennui des les avoir subis.Ce processus psychologique est banal, il conditionne la passion de la montagne. C'est ce qu"on appelle l'optimisme rétroactif qui fait place à l'optimisme tout court dans un délai plus ou moins bref."
Ce livre me fait veiller tard, je vous le conseille si vous ne le connaissez pas déjà...