Merci serialclimber6 mais celle là on l'a vue...en redescendant de la crête Tortiellas le vrai...celui à 2358 m suivie jusqu'à la Pena Blanca.
(pour la petite histoire du "Tortiellas Bajo 2338m" sommet sans nom sur la carte à 2344 m, on a pas osé remonter direct par la crête peu sympathique...à l'autre et on a donc perdu quand même dans les 200 m

) la suite est facile, même si une partie en dalle doit être expo mouillée

et les premières flèches anti corniches on les prend pour des curiosités....avant de trouver que leur profusion près le la Pena Blanca dénature la crête....)

Robert
oui c'est bien celle là ! moins connue je pense....
si on avait suivi le topo en espagnol du même auteur, on aurait eu une bonne excuse....
mais là on suivait le français
« 1h 00 Creux du vallon, 1900 m environ. Le vallon en forme d’Y est dominé et partagé au nord par une belle aiguille calcaire.
Monter plein nord en suivant une sente peu marquée (quelques cairns). Cette sente remonte la branche de gauche du vallon et rejoint un ressaut situé sous l’Aiguille calcaire. Continuer à monter plein nord ; au dessus d’un petit étranglement, on distingue sur la gauche (ouest) dans la paroi qui borde le vallon, une belle échancrure très caractéristique. Rejoindre la base de cette entaille par des éboulis croulants.
1h 45 Grotte glacée 2150 m environ. Descendre par de fins éboulis sous une voûte où nichent parfois des corneilles. On ne tarde pas à prendre pied sur la neige dure éclairée par un orifice. Si la neige n’est pas trop dure on peut descendre avec précaution quelques mètres sur la droite. Si l’on dispose d’une torche on peut admirer sur la gauche en contrebas trois jolies stalagmites de glace.
La suite demande un matériel et des techniques qui sortent du cadre de cet ouvrage.
Remonter et rejoindre plein nord des traces de sentes qui conduisent au paso de la Garganta de Borau… »
plus loin dans le topo en remarque ils mentionnent aussi "la vrai grotte de Lécherines"
PS : Le coin est "gavé" d'isards....une des plus forte concentration qu'il m'ait été donné de voir !
La "perte" des 200 m de déniv, nous a permis de voir la solidarité entre eux...
Avec un vieux ou blessé qui avait du mal à bouger (un vautour tournoyant déjà au-dessus....) et il était manifestement attendu par deux autres isards le gros de la troupe n'étant parti qu'à contre coeur le plus tard possible....