Inspyr a écrit :Je viens de tomber sur votre sujet, je suis vraiment sur le cul !!!! C'est la première fois que j'entends de telles histoires dans les Pyrénées !
Je ne dors jamais en refuge mais très souvent en cabane, et il m'arrive à chaque fois de laisser mes affaires toute la journée dans la cabane pendant que je visite les sommets alentours. Je n'ai jamais pensé qu'un abruti pourrait me les voler.
Voler des affaires en plein hiver peut avoir des conséquences dramatiques.
Bien triste tout ça...
A ce sujet, je vous conseille la lecture de "High Crimes" de Michael Kodas aux éditions Mont Blanc. C'est le récit de 2 expéditions tragiques, entre vols, bagarres et cupidité sur le toit du monde. Y'a plus joyeux comme lecture mais c'est une face cachée dont on n'entend bizarrement jamais parler.
Merci
J'ai appris depuis, que ce refuge de la Carança est coutumier du vol en toute saison. C'est affligeant.
quand on va en cabane, on essaie de pas laisser de matos style raquettes mais on laisse sacs de couchage et nourriture si on revient à la même cabane (idem en été tentes et matos de bivouac, si on revient au même endroit). J'ai toujours hâte de rentrer et de vérifier que tout est là. Je me suis toujours dit que des gens malhonnêtes, il doit bien y en avoir partout même en montagne. Et ton post vient malheureusement le confirmer Après faut pas généraliser non plus, ça doit quand même être bien moins fréquent qu'en grande ville mais ça casse un peu le mythe naïf sur les randonneurs et montagnards
Lanouxcerdan a écrit :quand on va en cabane, on essaie de pas laisser de matos style raquettes mais on laisse sacs de couchage et nourriture si on revient à la même cabane (idem en été tentes et matos de bivouac, si on revient au même endroit). J'ai toujours hâte de rentrer et de vérifier que tout est là. Je me suis toujours dit que des gens malhonnêtes, il doit bien y en avoir partout même en montagne. Et ton post vient malheureusement le confirmer Après faut pas généraliser non plus, ça doit quand même être bien moins fréquent qu'en grande ville mais ça casse un peu le mythe naïf sur les randonneurs et montagnards
Là le vol a eu lieu en pleine nuit alors que je dormais à l'étage. C'est dire s'il faut dormir sur son matos.
Mais hélas, aux nombres de passages faibles dans ce refuge et le nombre de vols, la statistique des vols est donc plus élevée qu'en ville.
Les pêcheurs qui se trouvaient sur place avaient été volé à plusieurs reprise à ce refuge et ses abords.
Tout ça pour dire qu'il faut être méfiant.
Au Ras de la caranca, c'est un classique le vol apparemment. On nous avait voler de la nourriture quand on était aller faire le couloir des gendarmes.
En mai, je me suis fait taxé un brin de bâton black diamond à la Rencluse
Je les ai laissé toujours au même endroit et le matin en partant pour la Maladeta il me manquait un brin. J'ai fouillé partout et je n'ai rien trouvé. A part un vol, je ne vois pas autre chose... Même en montagne, on ne peut plus être tranquille
Baliseur adjoint
Il n'y a qu'une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c'est la peur d'échouer (Paulo Coelho)
Cedric09 a écrit :Au Ras de la caranca, c'est un classique le vol apparemment. On nous avait voler de la nourriture quand on était aller faire le couloir des gendarmes.
En mai, je me suis fait taxé un brin de bâton black diamond à la Rencluse
Je les ai laissé toujours au même endroit et le matin en partant pour la Maladeta il me manquait un brin. J'ai fouillé partout et je n'ai rien trouvé. A part un vol, je ne vois pas autre chose... Même en montagne, on ne peut plus être tranquille
oh pu...in on a oublié de te le dire...c'est dédé...il l'avait caché dans les douches..du cou il doit toujours y être...
Bon moi je n'ai dormi qu'une seule fois dans ce refuge. J'étais seul en période hors gardiennage et quelqu'un avait oublié un beau matelas autogonflant flambant neuf...
Je n'ai pas osé le prendre en me disant que son propriétaire allait peut-être venir le récupérer...
Rétrospectivement je me dis que les occupants suivants n'ont peut-être pas fait preuve d'autant de civilité.
" Il faut échapper à son confort, le diable est dans l'apathie " (Sean Penn)
" Dans la vie, il faut trois ingrédients: du soleil, un belvédère, et dans les jambes le souvenir lactique de l'effort" (Sylvain Tesson)