Bonjour GROSVIENOT,
GROSVIENOT a écrit :
Je ne vois pas bien ce que tu entends par l'ancienne version : j'imagine que c'est une des premières propositions de la HRP dont Veron fait allusion ds sa dernière édition qu'il a rédigé avant son décès lorsqu'il présente cette partie.
En tt cas j'utilise celle là.
gros vienot
Oui, ce qui est sous-entendu par ancienne HRP concerne en partie les étapes ariégeoises évoquées par Veron en page 116 de la 12e édition parue en 2003 et qui est en ta possession si je comprends bien.
Ces étapes difficiles ne sont plus proposées dans les derniers topos, tout au moins dans les 11e (1998), 12e (2003) et 13e (2007) éditions que je connais.
Du reste d’autres secteurs bien avant d’arriver en Ariège ont subi des modifications sensibles d’itinéraires, pour aboutir à un topo proposant une HRP plus accessible à un plus grand nombre de randonneurs.
Certains restent attachés à l’ancien itinéraire réputé plus montagnard et sans doute plus exposé.
Dinosaure vous a livré son sentiment, non exagéré, sur la traversée de l’Ariège.
Donc à vous de vous concocter un itinéraire de HRP selon son votre bon plaisir et vos capacités, le topo actuel constituant un bon support de travail pour adapter ses propres variantes.
En l’occurrence, la variante passant par le pla de Boavi, col de Sellente, lac de Baborte, refuge Valferrera, port de Boet, port de Rat, station d’Arcalis, el Serrat ne comporte aucun passage exposé. Pas plus que la suite de l’itinéraire jusqu’au Puymorens. Cela s'apparente plus à un GR.
GROSVIENOT a écrit :
Quant au carlit avec une cheminée là aussi c'est totalement exclus. J'imagine que l'on peut éviter la montée au Carlit et descendre directement aux Bouillouses.
gros vienot
Après l’Ariège (ou l’Andorre), la montée au Carlit par le versant ouest n’est pas à proprement parler une cheminée. C’est une pente plutôt très raide sur les 300 derniers mètres de dénivelé, pour autant il n’est pas nécessaire de poser les mains ni de s’aider d’une corde. Une paire de bâtons est d’une aide appréciable en la circonstance.
La descente depuis le sommet vers les Bouillouses nécessite parfois la pose des mains sur certains passages non exposés. Ce versant est très fréquenté en période estivale et il n’est pas rare d’y croiser des personnes très légèrement chaussées.
Il serait dommage pour vous de ne pas s’offrir la vue superbe et très étendue depuis le sommet du Carlit.
Toutefois en cas de mauvaises conditions climatiques il est prudent d’éviter la montée au Carlit.
Le contournement du Carlit s’effectue sans difficulté.
Si vous venez du Puymorens, au Lanoux suivre l’itinéraire du tour du Carlit, sur un sentier nettement en contre-haut du Lanoux que l’on laisse main gauche. A la cabane du Rouzet vous retrouvez le GR10, poursuivre vers la porteille de la Grave et ensuite entamer la descente jusqu’au Bouillouses.
Par contre, plus à l’est de la chaîne, la HRP conduit normalement au Canigou en passant par la cabane Arago et le pla de Cady, les derniers mètres se font en gravissant ce que l’on appelle une cheminée.
Dans cette cheminée très facile par bonnes conditions climatiques, il faut poser les mains, mais on a plus l’impression de monter sur un escalier proche de la verticale.
Le contournement du Canigou est aussi possible, via le GR10 en venant du refuge de Marialles. Dans ce cas, une fois rendu au pic Joffre un détour en aller-retour jusqu’au sommet du Canigou se fait sans problème pour ton compagnon sujet au vertige.
Si tu connais la cheminée du Canigou et que tu penses que ton compagnon peut y passer alors je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas passer par le Carlit.
Cependant je comprends tes interrogations pour avoir vu des randonneurs sujets au vertige faire demi-tour dans cette cheminée à seulement quelques mètres du sommet. Idem devant le passage d’Orteig.
L’essentiel pour toi et ton compagnon étant d’arriver entier à bon port

, prenez les sages décisions 8) avant votre départ pour pouvoir continuer à partager de bons moments plus tard.
Alors bonne préparation et surtout bonne traversée.
