arte
Modérateur : Pteam
je confirme ceux qui a été dit.
pour avoir lu le livre avant de visionner le documentaire.
Une leçon de vie.
Que sont devenus ces deux alpinistes ?
Joe simpson :
http://www.amazon.fr/derni%C3%A8re-cour ... 2723441148
http://www.editionsguerin.com/boutique_ ... le_27.html
simon yates (celui qui coupa la corde) :
et son livre, "le dénouement".
http://www.editionsguerin.com/boutique_ ... le_27.html
je suis désolé de citer des sites commerciaux, pas d'autres infos.
pour avoir lu le livre avant de visionner le documentaire.
Une leçon de vie.
Que sont devenus ces deux alpinistes ?
Joe simpson :
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http://www.editionsguerin.com/boutique_ ... le_27.html
simon yates (celui qui coupa la corde) :
et son livre, "le dénouement".
http://www.editionsguerin.com/boutique_ ... le_27.html
je suis désolé de citer des sites commerciaux, pas d'autres infos.
Le commentaire de Télérama :
" Nouveau concept : le docufilm. Un peu de fiction romanesque pour le frisson, un peu de docu pour la caution «sérieux », afin de raconter le calvaire et l'héroïsme de deux alpinistes au coeur de la Cordillère des Andes. Les mordus d'escalade seront suspendus à l'intrigue, les autres décrocheront. "
A la relecture, ce n'est pas très méchant mais pas favorable non plus. Comme il n'y avait pas un seul T (Télérama note les films qu'il juge bons avec un à trois T), je n'avais même pas lu le sujet. Et j'aurai regardé une autre chaîne sans l'avertissement de Leonoel...
" Nouveau concept : le docufilm. Un peu de fiction romanesque pour le frisson, un peu de docu pour la caution «sérieux », afin de raconter le calvaire et l'héroïsme de deux alpinistes au coeur de la Cordillère des Andes. Les mordus d'escalade seront suspendus à l'intrigue, les autres décrocheront. "
A la relecture, ce n'est pas très méchant mais pas favorable non plus. Comme il n'y avait pas un seul T (Télérama note les films qu'il juge bons avec un à trois T), je n'avais même pas lu le sujet. Et j'aurai regardé une autre chaîne sans l'avertissement de Leonoel...
Effectivement, télérama n'est pas très tendre sur la question.
Ses chroniqueurs sont sans doute motivés par d'autres horizons que les "parois du vertige".
voici l'historique des ascensions de ce sommets péruvien (6356 m), 3000 mètres de plus que le perdido, c'est tout.
:?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Siula_Grande
Rediffusion, sur la même chaîne, début mars.
et une image de la BETE.
c'est du sérieux.
Ses chroniqueurs sont sans doute motivés par d'autres horizons que les "parois du vertige".
voici l'historique des ascensions de ce sommets péruvien (6356 m), 3000 mètres de plus que le perdido, c'est tout.
:?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Siula_Grande
Rediffusion, sur la même chaîne, début mars.
et une image de la BETE.
c'est du sérieux.
Bonsoir,
Je suis tombé aussi par hasard sur le film et je suis resté dubitatif et penseur malgré la beauté des paysages et l'exploit.
Sans vouloir faire de la philo et intellectualiser une aventure humaine qui se transmet d'abord par les émotions et le coeur je me suis quand même posé plusieurs questions. J'ai dit sur ce forum maintes fois que la montagne était un sport et qu'il fallait s'entrainer; que la passsion et l'ivresse de l'altitude nous pousse à aller toujous plus loin, mais qu'est-ce qui pousse 2 gars de 25 ans même ultra-expérimentés à tenter une course qui même en temps normal est quasi suicidaire. Ils ne s'aiment donc pas à ce point là!!! Alors je sais et je l'ai déjà dit, montagne, altitude, ivresse ...
Une anectode qui vient de m'arriver. Il y a 15 jours , un samedi, je suis parti vers le Crabère avec 5 amis dont un pote du PGHM. Il était prévu une sortie sans neige donc sans équipement or suivant ses conseils nous avons franchit des passages extrêment dangereux avec neige "très" dure avec pour 6 une paire de crampons et un piolet. Il y a un mois 2 personnes se tuaient sur ces flancs. Après le fiaco de la rando (je flippé du début à la fin de peur de glisser) lui semblait intimement convaicu de n'avoir pas pris de risque trop important ("oui on est passé dans des endroits où on peut se tuer mais si on prend pas de risque on fait rien" dixit ses propos). Trois jours (le lundi) après il perdait un ami et collègue dans une chute lors d'une sortie de reconnaissance dans les Alpes sur un passage "sans grande difficulté" (d'après ses dires). L'homme avait 30 ans, et son coéquipier qu'il a entrainé n'est toujours pas sorti d'affaire.
Le soir il était plus philosophe et plus modéré au téléphone. Prendre des risques c'est une chose mais à ce point. La soif de découverte, le dépassement de soi, l'adrénaline, le besoin de reconnaissance et la satisfaction personnelle d'avoir réalisé un authentique exploit coutent-ils le prix d'une vie. Dans cette aventure humaine ( le film) il y a ce désir de survie admirable, le dépassement de ses limites, mais attention de ne pas en faire l' apologie. Ce qui peut être pour certains un exploit peut se révéler être de la bétise pour d'autres. Il a eu tant de morts précoces comme par exemple JC Lafaille et tant d'autres. Moi je fais parti de ceux qui préférent tenter des sommets à leur portée (et j'en ai quelques-uns dans ma besace) en prenant un minimum de risques. Et on dit-on pas qu'un grand alpiniste est un alpiniste vieux???
Bonnes randos à tous et toutes en tout cas..
Je suis tombé aussi par hasard sur le film et je suis resté dubitatif et penseur malgré la beauté des paysages et l'exploit.
Sans vouloir faire de la philo et intellectualiser une aventure humaine qui se transmet d'abord par les émotions et le coeur je me suis quand même posé plusieurs questions. J'ai dit sur ce forum maintes fois que la montagne était un sport et qu'il fallait s'entrainer; que la passsion et l'ivresse de l'altitude nous pousse à aller toujous plus loin, mais qu'est-ce qui pousse 2 gars de 25 ans même ultra-expérimentés à tenter une course qui même en temps normal est quasi suicidaire. Ils ne s'aiment donc pas à ce point là!!! Alors je sais et je l'ai déjà dit, montagne, altitude, ivresse ...
Une anectode qui vient de m'arriver. Il y a 15 jours , un samedi, je suis parti vers le Crabère avec 5 amis dont un pote du PGHM. Il était prévu une sortie sans neige donc sans équipement or suivant ses conseils nous avons franchit des passages extrêment dangereux avec neige "très" dure avec pour 6 une paire de crampons et un piolet. Il y a un mois 2 personnes se tuaient sur ces flancs. Après le fiaco de la rando (je flippé du début à la fin de peur de glisser) lui semblait intimement convaicu de n'avoir pas pris de risque trop important ("oui on est passé dans des endroits où on peut se tuer mais si on prend pas de risque on fait rien" dixit ses propos). Trois jours (le lundi) après il perdait un ami et collègue dans une chute lors d'une sortie de reconnaissance dans les Alpes sur un passage "sans grande difficulté" (d'après ses dires). L'homme avait 30 ans, et son coéquipier qu'il a entrainé n'est toujours pas sorti d'affaire.
Le soir il était plus philosophe et plus modéré au téléphone. Prendre des risques c'est une chose mais à ce point. La soif de découverte, le dépassement de soi, l'adrénaline, le besoin de reconnaissance et la satisfaction personnelle d'avoir réalisé un authentique exploit coutent-ils le prix d'une vie. Dans cette aventure humaine ( le film) il y a ce désir de survie admirable, le dépassement de ses limites, mais attention de ne pas en faire l' apologie. Ce qui peut être pour certains un exploit peut se révéler être de la bétise pour d'autres. Il a eu tant de morts précoces comme par exemple JC Lafaille et tant d'autres. Moi je fais parti de ceux qui préférent tenter des sommets à leur portée (et j'en ai quelques-uns dans ma besace) en prenant un minimum de risques. Et on dit-on pas qu'un grand alpiniste est un alpiniste vieux???
Bonnes randos à tous et toutes en tout cas..
Bonjour Jack,
Je ne suis pas loin de penser comme toi pour ce qui concerne les limites du "dépassement de soi" qui frisent parfois l'inconscience et même le ridicule, en montagne comme ailleurs (moto, plongée, aviation, sans compter les "Fangios" de la route!).
Mais personnellement, j'ai trouvé que le film insistait justement sur la description minutieuse et sans concession d'un état de survie où le corps perd peu à peu ses repères et où le cerveau ne commande plus rien. Il réussit, pas trop mal à mon avis, à montrer cette humilité extrême où l'aventure s'efface devant la réalité terrifiante d'une mort certaine. Le sentiment d'abandon, l'appel désespéré allant jusqu'à l'imploration de la mère, la déchéance, le sentiment de culpabilité des "survivants" sont à mon sens traités avec sincérité, et je n'y vois pas particulièrement d'apologie de l'exploit.
J'ai été davantage déçu par la forme du film et par la reconstitution par des images spectaculaires un peu "clinquantes" (avec probablement de gros moyens techniques). J'aurais préféré un peu plus de sobriété dans les images, genre photos d'époque ou esquisses, interview des proches, rencontre avec des Péruviens ou des secouristes etc...Mais le genre ("docufilm") ne permet sans doute pas ces libertés de réalisation
En tous cas, le film ne laisse pas indifférent et permet plusieurs "lectures", c'est déjà, quelque part, une réussite.
Je ne suis pas loin de penser comme toi pour ce qui concerne les limites du "dépassement de soi" qui frisent parfois l'inconscience et même le ridicule, en montagne comme ailleurs (moto, plongée, aviation, sans compter les "Fangios" de la route!).
Mais personnellement, j'ai trouvé que le film insistait justement sur la description minutieuse et sans concession d'un état de survie où le corps perd peu à peu ses repères et où le cerveau ne commande plus rien. Il réussit, pas trop mal à mon avis, à montrer cette humilité extrême où l'aventure s'efface devant la réalité terrifiante d'une mort certaine. Le sentiment d'abandon, l'appel désespéré allant jusqu'à l'imploration de la mère, la déchéance, le sentiment de culpabilité des "survivants" sont à mon sens traités avec sincérité, et je n'y vois pas particulièrement d'apologie de l'exploit.
J'ai été davantage déçu par la forme du film et par la reconstitution par des images spectaculaires un peu "clinquantes" (avec probablement de gros moyens techniques). J'aurais préféré un peu plus de sobriété dans les images, genre photos d'époque ou esquisses, interview des proches, rencontre avec des Péruviens ou des secouristes etc...Mais le genre ("docufilm") ne permet sans doute pas ces libertés de réalisation
En tous cas, le film ne laisse pas indifférent et permet plusieurs "lectures", c'est déjà, quelque part, une réussite.