L'idée est intéressante, mais il va falloir expliquer comment on pourrait approvisionner un refuge qui se trouverait à 4h de marche, à dos d'homme en produits frais tous les 2 jours pour nourrir environ 40 personnes (et ce serait un petit refuge encore). Le cas du refuge du portillon en est l'exemple.Eterlou a écrit :Oui aux vrais refuges à dortoirs vraiment utiles pour faire des courses sur deux jours sans salle de bain et avec un mode d'approvisionnement plus respectueux de la biodiversité : portage a dos d'homme ou à mule plutôt que l'hélicoptère.
Le travail du gardien serait de l'esclavage. Même les prisonniers en France sont mieux traités.
L'hélicoptère a du sens pour apporter en une rotation de quoi faire chauffer les repas, des centaines de conserves, et des boissons. Je ne vois pas l’intérêt de faire porter par un homme de la farine ou des pâtes ; ce ne serait ni moins cher, ni plus gouteux.
La montagne est encore un espace de liberté, alors que ceux qui préfèrent les refuges y trouvent leurs comptes, et que ceux qui préfèrent les bivouacs continuent dans cette pratique. Il n'y a pas à s'opposer, les 2 peuvent cohabiter, et cohabitent depuis longtemps.
Là où ça devient plus compliqué, c'est quand les cabanes sont réquisitionnées d'office par quelques chasseurs pour satisfaire leurs instincts meurtriers. Mais après, ce sont également ces mêmes chasseurs qui ont bâti et entretiennent ces cabanes, donc il faut nuancer.