Et je te suis complètement quand tu dis que la préparation d'un projet est aussi excitante que la réalisation elle-même



Vu comment tu as l'air de préparer le truc bien en amont et sérieusement, les difficultés ne sont certainement pas insurmontables.
J'adhère totalementnéthou a écrit :Et pourquoi pas commencer par une rando de 8 jours (ou équivalent) dans les mêmes conditions que la traversée elle-même ?
Août semble en effet préférable pour ne pas s'encombrer de crampons et piolet, bien qu'on ne soit pas à l'abri d'un névé mal placé qui ne voit pas le soleil de l'été. Pour un néophyte avec sac lourd n'ayant jamais foulé la neige dure du petit matin, ça peut être très dangereux.
Prises une par une, tes lacunes ne sont pas insurmontables (pas d'expérience de haute-montagne et d'alpi, pas d'expérience de rando sur plusieurs jours, pas de nuit passées sous tente en montagne). C'est la conjonction de tout ça qui pourrait soulever des réserves. Une simple fin d'étape dans le brouillard, sur un terrain pas évident et sans endroit où planter sa toile peut rapidement devenir problématique.
Commencer par une rando d'une petite semaine te permettrait donc d'expérimenter plein de choses, notamment toutes celles auxquelles tu n'aurais pas pensé !
Et accessoirement, expérimenter les difficultés dans la durée; la difficulté technique sur une rando d'une journée, quand on sait psychologiquement que le soir-même on dormira dans son lit, c'est une chose, la même avec encore plein d'étapes à suivre, ç'en est une autre.
