En comparant deux groupes devant trouver leur chemin dans Londres, l'un aidé d'une app de géolocalisation, et l'autre abandonné à ses propres moyens, les chercheurs ont conclu que l'exercice de la mémoire et du sens de l'orientation augmentait l'activité de l'hippocampe, et de manière proportionnelle à la difficile de l’itinéraire. À l’inverse, ils redoutent que l'utilisation permanente du GPS n'atrophie certaines zones de ce même hippocampe, augmentant sensiblement les risques d’Alzheimer. Chacun a pu faire l'expérience de chauffeurs VTC rivés sur Waze et qui, sillonnant Paris dix heures par jouir, n'ont aucune conscience de l'endroit où ils trouvent ni de la géographie de la ville. (Gaspard Kœnig, La fin de l'individu)
