
Le temps passe vite, c'était en août !
Après la 'foule' du Val d'Astau, un petit changement pour la vallée du Lis. Bon il faut le dire, lorsque je suis arrivé sur place, je n'étais pas convaincu que ce se serait moins bondé...
Le refuge du Maupas n'est pas isolé, mais c'est un trajet un peu plus long que les accès habituels aux refuges.
Du coup la majorité reste sur la partie basse du chemin. La montée se fait sans soucis, mais aussi sans vue, un peu de brouillard...
Ce qui n'empêche pas un bivouac assez tranquille au lac d'enfer, le lever du soleil y vaut toujours le déplacement:
Une fois arrivé au refuge du Maupas, on est quasiment au Maupas
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Enfin quasiment, ... le désert de pierre au-dessus du refuge reste toujours le même


Cette fois ça me paraîtra pas aussi long que la dernière pour le Boum.
En montant, je 'récupère' 2 jeunes qui ont visité la Tusse (volontairement ?) et on arrive sans trop de complications au sommet.
Pas comme pour la précédente visite, là, je suis au-dessus du brouillard, pas dedans

Vers le Perdiguère
Le cirque des Crabioules:
Belle arrête
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Même si je suis parti assez tard (8h30) et que l'on traîne au sommet, on croise du monde, la météo devrait tenir.
Le refuge reste au-dessus du brouillard, très bien

Le pic de Boum est d'autant plus impressionnant qu'on est à contrejour.
Le retour au refuge se fait pour midi et demie, le sommet n'est vraiment pas bien loin.
Du coup, il me reste pas mal de temps... La veille j'avais discuté avec des espagnols qui étaient partis au Quayrat, ça m'a déjà donné une idée

Me voilà donc parti vers le cirque des Crabioules en descendant directement depuis le refuge et non pas en prenant le chemin depuis la station de pompage 2230. On suit le chemin et quand il disparaît, on plonge

Sec, le chemin est raide et demande à faire attention mais sans difficultés particulière. En revanche, humide, il faut vraiment se méfier, c'est en herbe

Je ne descends pas jusqu'au bon chemin qui relie les différentes prises d'eau mais un large tour du cirque en essayant de rester aux alentours de 2350.
L'idée est de ne surtout pas être trop bas et trop à l'est qui obligerait à contourner et passer sous le contrefort nord-est du Grand Quayrat, mais de passer par la faiblesse de ce contrefort, à 2740.
Donc remonter et coller un peu plus vers les crêtes. On trouve quelques cairns (au retour je trouverai même une lignée assez bien faite, et utile par temps brumeux)
C'est encore un peu loin
Et il faut espérer rester au-dessus du brouillard qui hésite
Ce cirque n'est pas bien fréquenté, mais quelles vues
Beaucoup de caillasse plus tard, j'atteins la fameuse faiblesse 2740
Vue sur le lac des Crabioules
Je reste à main gauche pour atteindre le col entre les 2 Quayrat, histoire de préparer le lendemain. Pas de vue côté Oô, trop de brouillard
Je plante la tente à proximité du lac des Crabioules, avec vue de l'ombre du Lézat sur le Maupas:
Le lendemain est rieur, c'est le bon côté de la crête

Bon le passage, c'est quand la faille là-haut en plein milieu, il va falloir y remonter.
Il y a un truc bête dont je m'aperçois maintenant: je n'ai pris aucune photo du petit Quayrat depuis le lac.
Pourtant, avec le soleil qui donne dessus, il est très tentant.
D'ailleurs trop

Puis je remonte une grande langue herbeuse pour reprendre la crête. Il faut y mettre les mains et le petit Quayrat vaut bien le Grand

Un peu de visite
Quelle vue !
L'ombre du grand frère
Le Saussat
Le val d'Arrouge
Je prends mon temps pour revenir à la brêche entre les 2 Quayrat, Espingo voit maintenant le soleil
Ensuite, ce n'est pas trop compliqué, c'est (presque) tout droit, il y a quelques gendarmes à éviter au début pour se simplifier la vie.
On arrive alors au fameux bloc sommital du Grand Quayrat
On a une large vue sur tout le luchonnais
Surtout vers Espingo
Le retour au refuge sera moins rieur, le Lézat attendra un nouveau passage.
Le brouillard ne reste pas à sa cote habituelle mais remonte vers 2600-2650, je ferai le tour du cirque des crabioules dans le brouillard et là un altimètre est bien pratique pour ne pas descendre trop vite. Même si je pense qu'on ne doit pas rater le chemin qui relie les prises d'eau.
Comme c'est complètement humide et que je n'ai pas de vue, je prends le chemin jusqu'à la station de pompage 2230. Je dirai que la remontée directe vers le refuge doit se faire depuis le prise d'eau n°6, mais rien de sûr.
En tout cas le cheminement vers la station de pompage doit être assez impressionnante, bien que là, je n'ai pas vu grand'chose.
De la station de pompage, je remonte au refuge du Maupas pour un bivouac, qui cette bois, sera dans la brume.
Le lendemain est bien meilleur et j'ai le temps de traîner. Le lac héberge toute la panoplie de l'évolution des têtards à la grenouille.
Le poisson est plus discret, hormis des alevins, pas vu même des vairons.
Une dernière vue sur le refuge (et part de cake, tant qu'à faire
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Avant de redescendre à la voiture et se préparer pour le bivouac au Schrader par chemin personnel n°2384... au prochain épisode.
Sébastien