
Et en passant, voici la taille d'un sac avec tout le nécessaire pour le bivouac hivernal et quelques jours de nourriture.


Modérateur : Pteam
Trés, trés vite... à la mode occidentale, enfermée dans l'olympisme.dinosaure a écrit : depuis Véron il y a eu bien des méthodes utilisées pour traverser...
la rapide de kilian Jornet....qui a marquée les esprits....c'est la mode d'aller très très vite
Un rêve pour beaucoup d'entre nous.Bourdon a écrit :Quelque soient les précautions prises, le sérieux de la préparation physique et mentale, le soin apporté à la navigation, la traversée des Pyrénées reste une aventure à plusieurs inconnues: les conditions météo, les vitesses de progression, les durées de récupération, les blessures aux pieds, notamment.
Garder de la marge autant que possible, me parait un bon principe.
Les occasions de s'accorder intimement aux Pyrénées sont trop rares pour les gâcher ou les gaspiller.
La montagne m'apparait comme une invitation permanente à l'élégance.lpnaute a écrit : C'est une prouesse technique et élégante. Une prouesse à la hauteur de cet homme.
Bourdon a écrit : Elégance du premier de cordée s'effaçant avant le sommet pour permettre à ses compagnons de découvrir avant lui l'ampleur du panorama.
Une figure et des souvenirs...dinosaure a écrit :Anne-Marie Dorche la célèbre gardienne du refuge
Aussitôt la traversée réalisée, j'étais revenu au refuge du Portillon rapporter un tube de pommade cicatrisante à Anne-Marie, qui, avec l'idée du pansement géant, m'avait sauvé de l'abandon, et je tenais surtout à renouveler de vive voix mes remerciements. Plus de trente ans après, ma reconnaissance est intacte. Merci encore !néthou a écrit :Une figure et des souvenirs...dinosaure a écrit :Anne-Marie Dorche la célèbre gardienne du refuge
Grâce à cette réponse, je me suis reposé la question du plaisir dans ma démarche de traversée des Pyrénées.lpnaute a écrit :Pour moi je ne vois qu'une seule idée : prendre du plaisir.Bourdon a écrit :Quelles questions se poser et dans quel ordre pour élaborer son projet de traversée pédestre des Pyrénées ?
L'un trouvera le plaisir dans la vitesse, l'autre dans la solitude, un autre en respectant à la virgule près le topo. Chacun a sa façon de concevoir un tel projet, mais pour moi le maître mot est : PLAISIR.
Avec plaisir.Bourdon a écrit :Grâce à cette réponse, je me suis reposé la question du plaisir dans ma démarche de traversée des Pyrénées.lpnaute a écrit :Pour moi je ne vois qu'une seule idée : prendre du plaisir.Bourdon a écrit :Quelles questions se poser et dans quel ordre pour élaborer son projet de traversée pédestre des Pyrénées ?
L'un trouvera le plaisir dans la vitesse, l'autre dans la solitude, un autre en respectant à la virgule près le topo. Chacun a sa façon de concevoir un tel projet, mais pour moi le maître mot est : PLAISIR.
La vitesse ? Non, ce n'était qu'un moyen de réaliser un rêve dans le mois de congés payés.
La solitude ? Non plus, elle m'a été imposée par l'abandon de mes compagnons d'aventure, et m'a tourmenté plus que prévu.
Le respect du topo, à la virgule près ? Pas davantage par plaisir ! J'étais un si piètre navigateur à l'époque que le topo guide me servait de fil d'Ariane dans un labyrinthe.
De plus, la réputation de montagnard de Georges Véron m'intimidait trop pour penser une seule seconde me mesurer à lui. Alors, je me disais qu'en marchant plus longtemps chaque jour, j'aurais peut-être une toute petite chance de réaliser mon rêve.
J'entreprenais cette aventure, sans vraiment espérer réussir. Comment aurai-je pu savoir quels efforts seraient nécessaires, ignorant la plus grande partie du trajet ? Comment mon corps et mon moral allaient supporter cette fatigue, que je pressentais immense ? Comment échapper au brouillard, aux orages, aux accidents ? Le doute et le stress ont été mes compagnons de marche, tout simplement parce que je n'avais pas un niveau suffisant de randonneur. Les Pyrénées m'ont laissé passer !
En dernière analyse, je crois que c'est la force du rêve et la curiosité qui furent mon ressort.
Merci Ipnaute de m'avoir fait cheminer !
Merci Dino, pour ce retour d'expérience.dinosaure a écrit :Bourdon a écrit : Elégance du premier de cordée s'effaçant avant le sommet pour permettre à ses compagnons de découvrir avant lui l'ampleur du panorama.
je n'ai connu cela qu'une fois....
A condition de ménager des temps de récupération suffisants, la traversée des Pyrénées en continu n'est pas plus difficile qu'en fractionné, au contraire me semble-t'il, car le corps, même bien entrainé, a besoin de quelques jours pour s'adapter à la répétition des efforts. Pour moi, c'est le quatrième jour qui indique que la fatigue de la veille est en grande partie résorbée. Le cinquième jour atteste soit qu'il ne reste plus de traces de fatigue de l'étape précédente, soit que je dois augmenter le temps de récupération, sous peine d'aller vers l'épuisement.lpnaute a écrit : Moi, j'ai découvert les Pyrénées sur 6 années, mais j'imagine aisément que réaliser la traversée d'une traite est tout autre chose.