Cette partie du témoignage de medinenko peut tout aussi bien illustrer, dans un projet HRP, la nécessité de proportionner sa charge à son poids et son allure à sa charge.medinenko a écrit : ...Février 2004, on vient de faire le Canigou en hivernale par la brèche durier et la cheminée, avec nuit aux cortalets. Sur le chemin du retour, le sac est très lourd, plus de 20 kilos avec crampons, piolets, raquettes etc
Ras le bol de la descente, dans le bois de patriques, je me mets à courir, comme je préparais un marathon à l'époque, je me suis dit que ça m'entraînerait
Ça n'a pas loupé, après trois virages, très grosses douleurs dans les deux genoux, et trois virages plus tard, genoux gros comme des melons, quel couillon...
Quelques temps après, opération des deux ménisques ( 75 pour cent en moins). Les mots du chirurgien : rando légère ou plus de rando? Choix facile...
6 semaines plus tard, sommet du Mont Blanc en équipement light.
Comme quoi, une connerie peut changer radicalement une pratique
Partir trop chargé pour une traversée des Pyrénées par cet itinéraire augmente dangereusement les risques d'accident grave ou fatal.
Quand un pyrénéiste du niveau de Louis Audoubert peut chuter de cent mètres entrainé par le poids de son sac dans un couloir facile, tout randonneur, même très aguerri, serait inspiré d'en tenir compte avant de s'aventurer, lourdement chargé, dans les quelques passages exposés de la HRP.