......c’est moi toute seule ! 
Au programme de ce nouveau bivouac en Ariège :
J1 Départ depuis le village de Saleix via les étangs de Bassiès avec bivouac à proximité du refuge du même nom puis J2 retour en boucle par le Port de Saleix avec un aller-retour sur le Mont-Ceint (ou Pic de Girentès) et descente par le Col de la Crouzette.
Soit J1 : 12 km et 940 m de dénivelé cumulé ; J2 : 11 km avec 517 m dénivelé d’après calcul sur IGN (opunrunner)
Total sur les 2 jours : 23 km pour 1457 m de dénivelé positif.
La météo est splendide, que rêver de mieux....peut-être un peu moins de chaleur....
J1 : 8h30 Je démarre par la traversée du village et emprunte un sentier qui n’est plus indiqué par aucune pancarte au niveau d’une fontaine.
Et arrive plus bas au bord d’un ruisseau qu’il faut longer
Je passe devant une statue de la Vierge surplombant Auzat avec juste derrière elle une petite entrée de grotte que je m’évite de visiter pour cette fois.
Me voilà sur le parking du site d’escalade que je connais déjà...mais pas de grimpette pour aujourd’hui
Là, je commence la partie technique qui dénivèle un maximum. Heureusement qu’elle se fait en forêt avec des zones où l’air me ventile assez régulièrement car nous sommes en pleine canicule ces jours-ci et même si c’est encore le matin la chaleur se fait déjà sentir.
J’adopte un rythme convenable en fonction de mon sac à dos bien rempli et mes petites jambes pour réaliser les 900 m de dénivelé qu’il me faut grimper pour atteindre le premier lac.
12h50 Pause pique-nique à l’étang d’Escalès, à l’ombre d’un sapin près de l’eau histoire de me rafraîchir un peu. Rien ne presse, je viens de faire le plus difficile alors j’ai tout mon temps. Sur cette première partie je n’ai quasiment croisé personne
Une heure de marche plus tard et me voilà au refuge de Bassiès.
16h20 La tente est plantée. C’est à partir de là que je constate que la zone est infestée de mouches qui piquent ! ! !
Il n’y a que lorsque que le vent souffle un peu qu’elles me laissent en paix. Moi qui souhaite buller dehors à regarder les montagnes je suis obligée de revoir mes ambitions tellement elles semblent s’acharner sur ma carcasse ! ! ! 
Au final, dépitée je décide de me protéger en m’enfermant sous la tente, ce qui en pleine après midi n’a rien de très sympa vu qu’il fait une chaleur torride. Mais c’est la seule solution car je n’ai pas de pommade révulsive pour ces petites bestioles. Le soir le calme paraît être là, alors je sors de ma tanière. Effectivement les mouches s’en sont allées......laissant la relève aux moustiques au moins aussi nombreux ! ! ! Je suis dégoûtée !
J2 : 6h05 J’ouvre les yeux sans réveil. Sans speeder je m’active et dès ma sortie au dehors je retrouve les moustiques tout disposés à me piquer !
Bon, pas le choix il me faut vivre avec. 
Bon allez, je déjeune et range tout mon matos
7h12 pour être exacte n’est ce pas, je me mets en route direction le Port de Saleix, toujours accompagnée des « bébêtes » qui m’aiment à me dévorer sans pitié. Le petit « rampailloux » que je grimpe pour arriver au pied du Pic de Cabanatous est très agréable avec vue magnifique sur les étangs de Bassiès. Comme je ne fais pas trop de bruit je renconte une petite grenouille puis un crapeau sur le sentier.
Je profite de ma solitude pour m’accorder tout le temps nécessaire de savourer la beauté de ces paysages, de cette flore très riche en cette saison. Je me régale à chaque pas. C’est sûr que ça me change des randonnées à la va-vite ! En passant près de l’étang d’Alate je remarque qu’il est difficile de trouver un endroit pour bivouaquer tant les alentours sont parsemés de rhododendrons. Dire que hier j’ai failli démonter tout mon campement pour m’installer par ici sur les hauteurs à l’abri des bestioles qui me harcèlent ! Cela n’aurait pas été une bonne idée d’autant que même à cet endroit il y en a plein !
8h50 Port de Saleix. J’ai donc tout mon temps pour aller visiter le Mont- Ceint ou Pic de Girentès juste en face de moi. YesSSS ! ça fait un temps que j’ai envie de le découvrir, c’est l’occasion. A noter que la chaleur commence à peser. C’est une belle ascension qui vaut son pesant d’effort surtout sur la partie finale bien raide.
9h30 Et là haut, devine quoi ? ???
une infestion de mouches ! ! 
Fort heureusement celles là m’ignorent et j’arrive même à me poser une demi-heure au sommet à discuter avec un randonneur inconnu sans qu’elles ne m’agressent ! Vue imprenable n’est ce pas ?...que du bonheur !
10h je redescends au Port de Saleix et plonge dans la pente bien raide sur le GRP du Tour des Trois Seigneurs. Maintenant je commence à souffrir de la chaleur. Alors ayant repéré un gros bloc rocheux offrant un espace ombragé tout près du ruisseau je décide d’une longue pause « bulasse » pour me rafraîchir tant j’en ai besoin.
11h15 Je m’installe à l’aise, prête pour un bain de pieds délicieux dans une eau glacée ! Faut dire que dans le secteur il y a très peu d’espaces ombragés. Je me réjouis d’en avoir trouvé un. Du coup je place mon sachet repas dans la rivière pour qu’il soit à bonne température à l’heure du repas et fait de même avec la compote. Le grand luxe, quoi !
12h25 Bon, il est tant que je reprenne mon cheminement. Je suis le cours d’eau et constate que le sentier a subi de grosses dégradations durant l’hiver, y compris certains arbres complètement arrachés sur plusieurs centaines de mètres.
13h10 Le Col de la Crouzette. Durant mon périple j’ai également droit à des piqûres de taons, mais si , mais si, ces bêtes sympathiques qui te trouent la peau à me faire super mal ! Il y en a même qui poussent le vice à piquer à travers les vêtements !
Je continue sur un sentier avant de rejoindre le chemin forestier goudronné. Là je n’ai pas vérifié si le sentier sur la droite existe toujours, en tout cas je n’en ai pas vu le départ et je pense qu’il est modifié car au refuge de Bassiès j’ai vu que le tracé du GR passe sur cette route et non plus sur le sentier. C’est un peu dommage. Ceci dit j’ai à présent très mal aux pieds et n’ai pas très envie de marcher sur du sentier accidenté. J’ai plutôt hâte d’en finir car cette partie n’est pas très intéressante et je continue d’être poursuivie par les taons.
14h15 Fin de ma randonnée.
Je rêvais de calme et de solitude......c’était sans compter sur la présence vorace des autochtones volants ! ! !
Bon c’est un peu dommage, mais c’est sans regret, ce fut quand même super chouette !
L’intégrale des photos sur Picasa :
https://picasaweb.google.com/1031485143 ... n_zq_8niBQ#
Bonne journée
Françoise
