Les topos consultés n'annonçaient rien de particulier pour ce Soum Arrouy. J'avance donc tranquille, les mains sur les bretelles, en sifflotant, à la cool, serein et le sourire aux lèvres. Naïf le gars...

J'arrive dans le petit cirque pierreux. Ca grimpe rude mais c'est superbe. L'arrivée au col, après avoir mis un peu les mains dans un passage brouillon mais ludique, ouvre la vue sur le sud. La claque. C'est beau.
De là, le Soum Arrouy en impose. Il est pointu. Très pointu. Bon, je vois à peu près le passage. J'avance sur la large crête. C'est beau.
Et j'arrive sur le passage en devers qui mène au pied du sommet. Et là... paf... dans les dents... le sourire disparaît, les mains lâchent les bretelles et le sifflotement reste coincé dans la gorge...


Puis j'atteins le pied du sommet. Je pense qu'il va falloir repasser le petit mètre mais cette fois-ci en descente. Bon, ben on verra plus tard. Je grimpe au sommet. Il est étroit, pas beaucoup de place. C'est beau.
Je redescends. Et là, j'arrive au petit mètre tout pourri. Je me fous sur le cul et le passe à ma façon. C'est pas académique. Mais je m'en fous, ça passe

Descente vers la Grande Estibère. Passage du petit col entre les deux estibères, toujours aussi beau. Descente dans la Grande Estibère. Superbe. J'arrive à la cabane et discute quelques instants avec le sympathique berger.
Puis arrivée au Lac d'Isaby et sa foule des petits baigneurs. Retour à la voiture. Belle journée.
Et le topo ici.