Zazpigain, Pic d'Orhy

[yoann64]

Salut,

Je confirme ce que tu indiques sur ton topo.

La sente en bleu au départ du col n°1 sur ma photo est au final plus sécure a mon sens, même si elle disparait un peu sur la fin pour rejoindre le col n°2.
Il faut alors rester sur le fil de crête pour descendre jusqu'au col n°2.

Au col n°2 un bon sentier sur la gauche permet de contourner l’arrête aérienne.
Les premiers mètre de descente se font sur un sol terreux un peu croulant où il faut être vigilant. Ensuite c'est plus facile et un câble servant de main courante est même présent sur la fin du parcours

Sur ma photo, j'ai indiqué également le passage de crête où il y a un pas de désescalade pas forcement évident.

[yoann64]

Et une petite photo de l'arrête aérienne pour vous donner envie...

[Lalanguefrancaise]

Merci pour ces ressources, ton site https://www.le-bouquetin-boiteux.fr/2021/08/muxumurru-zazpigain-orhy-port-larrau.html est très bien fait je trouve, bravo pour le boulot !

[yoann64]

Ce passage, bien que peu difficile est selon moi un bon test pour évaluer plusieurs aspects :

- le mental, capacité ou limites face au coté un peu "aérien".
- sens de l'itinéraire.
- jauge de la dangerosité d'une situation.

Bref un bon aperçu de l'étape entre le niveau "randonneur" et "montagnard".

[Bouquetin Boiteux]

Merci Lalanguefrançaise.

Yoann, pas sûr que ta photo me donne très envie de passer par là... . En tout cas tu confirmes que j'ai un niveau "randonneur" et pas du tout "montagnard" .

[yoann64]

Non, vu ce que tu as dejà enchainé en matiere de rando tu passes easy...

Apres avoir fais le Sesques par Yése a mon avis t'as le niveau "Montagnard blindé"

[yoann64]

Cet histoire de niveau est en effet bien relative et pas forcement un critere barriere.

On va dire un indicatif plutot.
Outre le coté aerien, la technique escalade, la difficulté montagnard reside aussi dans la capacité a lire le terrain (certains s'en amuseront avec leur traces gpx mais il n'en reste pas moins une capacité). C'est un ensemble a mon sens.

Tout comme certaines cotations escalade, j'ai souvenir de cote II ou je me suis bien fait chier et du III où j'ai trouvé presque elementaire.

Ca n'empeche pas non plus que l'on peut se vautrer sur des randos qui parraisent anodines.

[dede]

Cet histoire de niveau est en effet bien relative et pas forcement un critere barriere.

On va dire un indicatif plutot.
Outre le coté aerien, la technique escalade, la difficulté montagnard reside aussi dans la capacité a lire le terrain (certains s'en amuseront avec leur traces gpx mais il n'en reste pas moins une capacité). C'est un ensemble a mon sens.

Tout comme certaines cotations escalade, j'ai souvenir de cote II ou je me suis bien fait chier et du III où j'ai trouvé presque elementaire.

Ca n'empeche pas non plus que l'on peut se vautrer sur des randos qui parraisent anodines.

Tout a fait d'accord avec ça, je dirai même plus "ça dépend des jours"
dés fois tu passes une difficulté qui te parait simple, un autre jour la même difficulté peu te paraitre plus coriace ....

[Jordi]

On avait ce passage lors de notre hrp en fin d'etape donc plus très frais(départ de Belagua), chargés comme de mulets et plus mulets qu'isards. Je me souviens (2015, )d un court passage où il fallait faire attention mais rien de bien méchant.

Nous suivions l excellent topo de l excellent Jérôme Bonneaux de Transpyr :" Orhy, descendre au NO par la crête ou versant Espagnol jusque vers 1745m. La crête devient aérienne. Au niveau d un cairn et d'une petite porte, descendre à droite( versant Est) d'une vingtaine de mètres puis remonter à un collet(1750m) sur la crête. Passer versant Espagnol sur quelques mètres puis remonter sur le Zazpigagn par une sorte de goulotte où il faut s'aider un peu des mains(facile, quelques balises vert fluo"

[thomas64]

Très mauvais souvenir sur cette crête et ce fameux pas de désescalade il y a quelques années : habituellement très prudent sur la météo, chopé pour une des rares fois de ma vie par un orage soudain, invisible avant le sommet (les nuages montaient du côté opposé, vers le Port de Larrau) et pas annoncé par les différentes météos (très beau temps automnal avant ça).

Un rideau de grêle s'est abattu en quelques secondes tandis que j'atteignais le sommet. J'ai du rebrousser chemin en vitesse sur cette crête du Zazpigain : la foudre crépitait et tombait tout autour avec des flashs blancs, des bruits d'explosion et de bourdonnement électrique. J'étais en plein dedans.

Arrivé pas fier à la bergerie en bas de la pente herbeuse, 2 heures d'orage à attendre trempé que ça passe. J'ai vraiment eu très peur.