Etape 26 : intersection à 1840 m / Collada dels Estanys Forcats
Vendredi 8 septembre 2023
AR:
Je démarre à 6h 30 avec la frontale.
Température idéale (14 °C) ce matin, j'arrive à l'intersection à 1840 m à 7 h.
Traversée:
Je continue la piste jusqu'à la cabane d'Estrets où je change de rive pour rejoindre le chemin montant à l'étang de Médécourbe.
C'est là où je vais:
Juste avant l'étang:
Etang de Médécourbe:
C'est moins rapide après l'étang, une boite à berger:
Progression assez évidente dans la pente de gipset et de cailloux. Des isards traversent au-dessus de moi.
Isards:
Les derniers mètres avant le port de Médécourbe, c'est pas tout plat!
J'atteins le col à 9 h 30 plus facilement que je ne le pensais.
Contrairement à ce que laisse présager la photo, la suite n'est pas compliquée:
En face, le pic dels Lavans:
On arrive rapidement à la cheminée qui est facile (même pas la peine de ranger les bâtons).
En haut de la cheminée, j'arrive sur la crête, vue sur l'Andorre.
Rapidement, je vois un pas trop compliqué pour moi et pourtant les topos que j'ai lu n'indiquent pas de difficulté. J'ai dû louper un truc. Décidemment, j'ai un problème avec les crêtes sans herbe!
Je descends d'une trentaine de mètres versant espagnol pour continuer à la même isoplèthe d'altitude, puis, à l'aplomb du pic, je monte et rejoins le balisage venant du col hispano andorran.
Estanys Forcats:
J'arrive sur la crête entre deux sommets cairnés. Je fais les deux pour être sûr!
Pis de Médécourbe à 10 h 25. La pierre avec le nom du sommet ainsi que le nom de ce connard de tagueur n'est plus à la verticale comme je l'ai vu sur un topo. Je n'ai pas vu la plaque en l'honneur de Michel Sébastien; mal regardé ou l'œuvre d'un individu en mal de reconnaissance...
Estanys de Baiau:
En descendant à la Collada dels Estanys Forcats, je pose le pied sur une pierre qui me paraissait sure, qui se dérobe et me voilà couché. Les bras emmêlés avec les bâtons ne servent à rien, je laisse glisser sur 1,5 m avant de bloquer avec les pieds. Faire gaffe, je ne suis pas assuré en Andorre !
Arrivée à la Collada dels Estanys Forcats à 10 h 55, fin de l'étape, je reviendrai ici le lendemain.
Le Médécourbe est assez raide:
AR:
Je descends aux Estanys Forcats, toujours très beaux:
Puis je continue le chemin jusqu'à la cote 2540 m. L'idée est de remonter par l'Estany del Port Dret. J'avais demandé à quelques PTeamer s'ils connaissaient, sans succès. Sur Open Topomap, il y a un chemin qui démarre à 2340 m mais je ne vais pas y descendre. Donc, à 2540 m, je repère plus loin une banquette et la suite parait simple.
Cherchez le cheminement :
Je fais une traversée en balcon légèrement ascendante pour rejoindre le ruisseau à 2480 m. Un soupçon de trace, des animaux doivent passer par là. Facile mais deux passages où le mauvais pas est interdit.
A partir du ruisseau, ça grimpe bien dans l'herbe, il faut ensuite contourner deux barres rocheuses.
Je ne vois, à part des bouts de sentes, ni chemins, ni cairns. Enfin, si un seul au déversoir de l'étang.
Estany à 12 h 25, casse-croute. Je commence à fatiguer, il me reste encore 220 m , ils seront longuets jusqu'au pic des Bareytes.
Au col:
Pic des Bareytes:
Estanys de Montmantell:
Descente:
Retour par le port d'Arinsal puis le pierrier sans voir de dinosaure.
La cabane du Rat. Partie randonneur, petite mais propre. Il me semble que le berger est parti (plus de moutons, porte fermée) mais des vêtements sèchent dehors.
Regard en arrière:
Je rejoins la "route internationale" puis le GR T63:
L'histoire de la route:
https://routes.fandom.com/wiki/Route_se ... ndorre_380
Arrivée à la voiture à 16 h 20.
Plus tard, j'ai mis la camionnette le long de l'étang de Soulcem en face du vallon de Ruifret (y'a pire où passer la nuit).
Je me repose sur mon lit. La bergère toque à ma porte et me demande si j'ai vu une brebis. Elle descendait (la brebis) la montagne et aurait traversé la route pour aller vers l'étang (c'est raide). Avec la bergère, je cherche le mouton. Elle me demande (la bergère !) si j'ai vu également son chien.
J'entend un plouf, la brebis à plongé. J'apprend alors qu'un mouton ne sait pas nager (je m'en doutais un peu, à part bouffer et déféquer, c'est limité les compétences ovines!)
La bergère est très émue, elle repart en larmes avec son chien revenu.
Je soupçonne son chien d'avoir peut-être un peu trop collé le mouton qui aurait dû resté sur la route.
La nuit est douce, la fatigue de la journée limitera mon sommeil.
Traversée: 1123 m
AR: 620 m