circuit 9 jours refuges en refuges tour du Péric/du Carlit
Modérateur : Pteam
Re: circuit 9 jours refuges en refuges tour du Péric/du Carlit
Diable! Mais ça m'était complètement sorti de la tête! Je n'ai jamais fait de CR de notre escapade de juillet!
Pourtant, il était écrit, tout chaud dans mon ordi. J'ai attendu, au départ, d'y ajouter des photos, puis j'ai oublié, alors le voilà, tel quel :
Et hop ! Un petit (?) débriefing de notre circuit de 10 jours entre Péric et Carlit.
Vendredi 12 juillet : parking Laparan – Ref. de Rulhe
Notre circuit commence par un faux départ. Notre pote qui nous conduit nous souffle que sa femme a entendu un bruit en prenant la voiture la semaine précédente. Nous : « Ah, non, on n’a rien entendu d’anormal… » Après le premier arrêt, ce n’est pas un petit bruit qu’on entend. On a carrément perdu un morceau venant du moteur qui passe sous la voiture. Un signal stop ! s’affiche. On trouve un garage. « Ah, désolé, je ne peux pas réparer. Je n’aurai la pièce que la semaine prochaine. »
Appels à l’assurance, convoyage en taxi. Bien plus tard que prévu, on est au départ au parking de Laparan. Il fait assez moche, c’est dans le brouillard. On arrive vers 18h30 au refuge de Rulhe, trempés, mais heureux d’être finalement au départ de la 8ème édition de notre trek annuel !
Samedi 13 juillet : Ref. de Rulhe – L’hospitalet
Le temps s’est complètement dégagé. Il y a un vent à décorner les bœufs par moment depuis le départ de Rulhe. Le circuit est long mais plutôt agréable. Les couleurs quasi printanières seront un plus tout au long du circuit. On profite du dérèglement en quelque sorte… Mh… Les rhododendrons en fleur ! Les lys des Pyrénées ! On passe par les étangs de Joclar, de l’Albe, etc. Déjeuner à l’Estanh de Pedorrés. Détour par le Porteilla de Sisca avant la descente vers l’Hospitalet. Sur le chemin, on s’est donné rendez-vous avec Marc Dalmatien. On va enfin pouvoir mettre un visage sur notre Guide Suprême. Et surtout, peaufiner notre poupée vaudou à son effigie pour les cas (relativement fréquents) où on le maudit sur des crêtes vertigineuses et des détours scabreux. On aurait même tendance parfois à penser qu’il se sert de nous comme cobayes pour savoir si ça passe…
Super rencontre. On boit un coup au gîte de l’hospitalité avec Marc et Orion. Ravis de connaître et de partager un peu avec celui qui nous ciselle nos circuits chaque année. Le village est sans intérêt mais la patronne du gîte est très sympa et se démène toute seule pour faire tourner la boutique.
Dimanche 14 juillet : L’Hospitalet – Ref. d’En Beys
Montée longue mais roulante jusqu’au refuge de Bésines où on se boit un Mountain Cola. Le gars présent nous alerte : « Ouh, mais vous en avez encore pour 5h, faut vous presser pour arriver avant 18h30 ! » Ah ? Pourtant, il n’est que 11h… Il doit être mauvais en calcul.
Le détour par le Portella de Lanos est très chouette. On déjeune avant le Coll de Coma d’Anyell pour entamer la rude descente dans les pierriers. On s’attend tellement à un truc horrible qu’on le passe plutôt facilement. Mais, c’est assez long et pénible et il fait très chaud. Je tire la patte jusqu’au refuge d’En Beys. Trop chaud. Les autres ont l’air de moins souffrir. On passe encore dans des coins bordés d’étangs magiques et je continue de m’émerveiller sur la flore. Chouette accueil à En Beys, il est à peine 16h. Le type de Bésines était vraiment très mauvais en calcul… Les gardiens posent une longue vue pour observer les isards en face. On joue au jeu des cochons avec un légionnaire. Rencontre improbable. Très sympa. On se faisait une autre idée des légionnaires. Il nous raconte tout de même qu’il n’y a pas que des enfants de cœurs dans la Légion.
Lundi 15 juillet : Ref. d’EnBeys – Ref. de Camporells
Sans doute la plus belle des journées. Marc nous avait prévenu. Montée jusqu’à la Jasse de Delà, puis jusqu’à la Portella Gran, au-dessus de l’Estany Blau. Assez agréable pour commencer. Belle vue depuis ce col sur l’étang en contrebas et un bout des deux vallées opposées. On descend vers l’Estany Blau pour remonter doucement vers le Puig Peric. On navigue à vue. Quelques cairns tout de même. Assez vertigineux parfois lorsqu’on CROIT être arrivés au sommet. Peut-être faut-il redescendre un poil pour rejoindre le sentier qui remonte. Mais, bon, quand on a passé les sueurs froides, on est heureux d’y être, parce que le spectacle est magnifique. Des tonnes d’étangs du côté Camporells et Bouillouses. Des sommets qu’on identifie mal de l’autre côté. Peut-être le Pic d’Estat ?
La descente vers le petit Peric est glissante et rude pour les genoux, mais la montée se fait tout seule. Bien moins vertigineuse que l’approche de son grand frère. On rejoint le refuge de Camporells assez facilement, le coin est plus riant. On change de ton : sapins, étangs et renoncules aquatiques. C’est moins caillasseux, mais tout aussi agréable. On croise un médiateur du parc qui nous explique pourquoi on ne peut pas se baigner dans les étangs du coin. Qui nous parle de faune, de flore et de son métier auquel il croit moyennement apparemment. On pose les sacs et on repart. Les uns pour une montée au Pic des Mortiers, les autres pour buller près d’un des étangs les plus loin du refuge et pour cheminer ensuite entre ces étangs. Tellement beau. Tellement calme. Comme d’habitude, quand on s’écarte des sentiers battus. On finit la soirée en jouant à un jeu improbable : un trivial Pursuit spécial Jacques Vabre. Y a des types payés pour inventer les questions de ce jeu ! Et y a même un type, un jour, qui est monté à ce refuge avec ce jeu en se disant que ça pourrait intéresser quelqu’un. Le type du refuge semble se foutre de tout. Heureusement qu’il y a une jeune pour donner un peu de dynamisme. Je ne l’envie pas.
Mardi 16 juillet : Ref. de Camporells – Ref. de Bouillouses
Une étape minuscule. Pas grave, y a un blessé et trois autres gars près à explorer les alentours.
Magique, à l’arrivée à la cabane la Balmeta, trois mouflons nous coupent la route, à quelques pas. La vue est très dégagée à cet endroit-là, on a le temps de les voir traverser de long en large et s’éloigner vers les Angles. Ouaw !
Rejoins par nos deux compagnons qui ont raté le passage des mouflons, on fait le détour par le lac d’Aude. Très joli. Arrivée autour de midi. On déjeune et on repart, répartis en 3 groupes : Thomas reste au refuge pour soigner son genou, Fabien et Ludo, les deux trailers, se font un circuit entre les étangs en passant par le télésiège pour faire du D+. N’importe quoi ! Et moi, qui suis le plus malin, bien sûr, je fais le petit circuit des étangs des Esquits, avec une petite sieste bien méritée à l’étang Negre.
On retrouve au refuge pas mal de gens qu’on a croisé depuis le début du circuit. Dont notre ami légionnaire qui a retrouvé un pote et qui se met maintenant à parler comme un légionnaire avec son pote légionnaire. Marrant.
Mercredi 17 juillet : Ref. de Bouillouses – Ref. de Bouillouses
Montée au Carlit pendant que Thomas continue de soigner son genou. Pas trop de monde sur le début. On n’est pas parti si tôt que ça, parce que c’est pas non plus Disneyland à Bouillouses. Je m’attendais à beaucoup beaucoup plus de monde. L’afflux n’a peut-être pas encore commencé. Très agréable montée bordée d’étangs. Montée rude sur la fin. Ils ont mis un sens pour la montée, un pour la descente. Certains abandonnent avant l’arrivée quand ça devient un peu scabreux, mais je ne me sens jamais en danger à cause du monde. Franchement plutôt calme. Quelques groupes parlent un peu trop fort. Des parents emmènent leurs enfants de 9 ans, là où je n’emmènerais pas les miens, mais ça reste raisonnable. La vue est superbe. On profite bien, il est assez tôt. On suit la redescente « originale », comme l’appelle Marc. Pas toujours sûr qu’on est suivi le chemin le plus serein, mais on a fini par atteindre la stèle au Nord du Carlit. Jolie vue sur des isards en contrebas posés sur des névés. Tranquilles. Déjeuner à la stèle. Redescente plus évidente vers les petits étangs au-dessus de l’Estany del Castellar. Le retour est plus encombré de touristes. Mais, on descend vite. Le terrain ne se prête pas obligatoirement à la course, mais on galope.
Une petite glace à l’hôtel des cîmes et zou !
Jeudi 18 juillet : Ref. de Bouillouses – Ref. de Bésines
Va-t-on retrouver notre ami du refuge mauvais en calcul ?
La vallée de la Grave est très agréable. J’adore ces changements de paysages assez radicaux, caillasses, sapins, puis vallée riante. On monte au Puig de la Grava. Très central. Un autre point de vue. On croise une couleuvre qui passe devant une grenouille sans sourciller. Sûrement déjà gavée.
L’étang de Lanoux nous reconnait. On s’égare un peu pour déjeuner au bord d’un étang mais c’est plein de taons et de détritus. Dommage. Montée au coll de Coma d’Anyell et descente par le chemin classique pour aller à Bésines. Le gardien de l’autre jour n’est pas là, ce sont des femmes et leurs enfants qui gèrent. Super accueil. Au soleil couchant, c’est un coin très agréable, quand la chaleur est tombée.
Vendredi 19 juillet : Ref. de Bésines – Mérens-les Vals
Après le Porteille des Bésines, gros gros D- jusqu’à Mérens ! Mais, c’est assez roulant. Beaucoup de fleurs et les bassins d’eau chaude juste avant Mérens. Parfait. On s’y trempe un petit moment. On est à Mérens autour de midi. Déjeuner et, comme d’habitude, les groupes se séparent. Montée au col de Coux pour certains, glande extrême au bord du torrent pour d’autres. Ça fait quand même du bien de poser les pattes.
Le gîte est très agréable et super accueillant. Pas mal de monde, mais on ne se sent pas entassés.
Samedi 20 juillet : Mérens-les-Vals – Ref. de Rulhe
Dernière étape relativement longue. Grosse montée jusqu’au col. Petit détour par l’étang de Comte qui fait grise mine, partiellement asséché. Heureusement, la montée se fait un peu par pallier. Il commence à faire très chaud. Déjeuner au petit étang après l’étang bleu presque baignable. Allez, baignable. La suite se fait sous un vent terrible, pire qu’à l’aller. De face. Mais, le paysage est dégagé et vraiment beau. Et, on avait eu du mal à s’en rendre compte, mais ce refuge de Rulhe est sacrément bien placé. L’accueil est toujours aussi sympa. Le soir, les nuages montent, nous offrant un coucher de soleil magistral. Merci, car c’est notre dernière nuit en refuge. Allez, demain, on va enfin voir à quoi ressemble la vallée du Rieutort qui était dans la brume à l’aller.
Dimanche 21 juillet : Ref. de Rulhe – Parking de Laparan
Hé bien, non. On ne la verra pas la vallée du Rieutort, parce qu’il pleut des trombes !
Pas grave. On patiente et à la première accalmie, on démarre en passant par l’autre versant pour finir par la piste. On retrouve notre voiture réparée que Thomas a eu l’intelligence et la délicatesse d’aller chercher de Mérens, l’avant-veille, pour la déposer au parking la veille. Et retour à Bordeaux !
J’espère que ce débriefing n’est pas trop long, mais, ça me sert aussi personnellement de carnet de voyage, de repère. J’espère que ça ne sert pas qu’à ça.
Merci, comme toujours, pour vos conseils éclairés qui nous ont encore permis de vibrer. Spécial merci, comme d’hab, à Marc Dalmatien, sur qui maintenant nous pouvons mettre un visage. Bises à Orion.
Pourtant, il était écrit, tout chaud dans mon ordi. J'ai attendu, au départ, d'y ajouter des photos, puis j'ai oublié, alors le voilà, tel quel :
Et hop ! Un petit (?) débriefing de notre circuit de 10 jours entre Péric et Carlit.
Vendredi 12 juillet : parking Laparan – Ref. de Rulhe
Notre circuit commence par un faux départ. Notre pote qui nous conduit nous souffle que sa femme a entendu un bruit en prenant la voiture la semaine précédente. Nous : « Ah, non, on n’a rien entendu d’anormal… » Après le premier arrêt, ce n’est pas un petit bruit qu’on entend. On a carrément perdu un morceau venant du moteur qui passe sous la voiture. Un signal stop ! s’affiche. On trouve un garage. « Ah, désolé, je ne peux pas réparer. Je n’aurai la pièce que la semaine prochaine. »
Appels à l’assurance, convoyage en taxi. Bien plus tard que prévu, on est au départ au parking de Laparan. Il fait assez moche, c’est dans le brouillard. On arrive vers 18h30 au refuge de Rulhe, trempés, mais heureux d’être finalement au départ de la 8ème édition de notre trek annuel !
Samedi 13 juillet : Ref. de Rulhe – L’hospitalet
Le temps s’est complètement dégagé. Il y a un vent à décorner les bœufs par moment depuis le départ de Rulhe. Le circuit est long mais plutôt agréable. Les couleurs quasi printanières seront un plus tout au long du circuit. On profite du dérèglement en quelque sorte… Mh… Les rhododendrons en fleur ! Les lys des Pyrénées ! On passe par les étangs de Joclar, de l’Albe, etc. Déjeuner à l’Estanh de Pedorrés. Détour par le Porteilla de Sisca avant la descente vers l’Hospitalet. Sur le chemin, on s’est donné rendez-vous avec Marc Dalmatien. On va enfin pouvoir mettre un visage sur notre Guide Suprême. Et surtout, peaufiner notre poupée vaudou à son effigie pour les cas (relativement fréquents) où on le maudit sur des crêtes vertigineuses et des détours scabreux. On aurait même tendance parfois à penser qu’il se sert de nous comme cobayes pour savoir si ça passe…
Super rencontre. On boit un coup au gîte de l’hospitalité avec Marc et Orion. Ravis de connaître et de partager un peu avec celui qui nous ciselle nos circuits chaque année. Le village est sans intérêt mais la patronne du gîte est très sympa et se démène toute seule pour faire tourner la boutique.
Dimanche 14 juillet : L’Hospitalet – Ref. d’En Beys
Montée longue mais roulante jusqu’au refuge de Bésines où on se boit un Mountain Cola. Le gars présent nous alerte : « Ouh, mais vous en avez encore pour 5h, faut vous presser pour arriver avant 18h30 ! » Ah ? Pourtant, il n’est que 11h… Il doit être mauvais en calcul.
Le détour par le Portella de Lanos est très chouette. On déjeune avant le Coll de Coma d’Anyell pour entamer la rude descente dans les pierriers. On s’attend tellement à un truc horrible qu’on le passe plutôt facilement. Mais, c’est assez long et pénible et il fait très chaud. Je tire la patte jusqu’au refuge d’En Beys. Trop chaud. Les autres ont l’air de moins souffrir. On passe encore dans des coins bordés d’étangs magiques et je continue de m’émerveiller sur la flore. Chouette accueil à En Beys, il est à peine 16h. Le type de Bésines était vraiment très mauvais en calcul… Les gardiens posent une longue vue pour observer les isards en face. On joue au jeu des cochons avec un légionnaire. Rencontre improbable. Très sympa. On se faisait une autre idée des légionnaires. Il nous raconte tout de même qu’il n’y a pas que des enfants de cœurs dans la Légion.
Lundi 15 juillet : Ref. d’EnBeys – Ref. de Camporells
Sans doute la plus belle des journées. Marc nous avait prévenu. Montée jusqu’à la Jasse de Delà, puis jusqu’à la Portella Gran, au-dessus de l’Estany Blau. Assez agréable pour commencer. Belle vue depuis ce col sur l’étang en contrebas et un bout des deux vallées opposées. On descend vers l’Estany Blau pour remonter doucement vers le Puig Peric. On navigue à vue. Quelques cairns tout de même. Assez vertigineux parfois lorsqu’on CROIT être arrivés au sommet. Peut-être faut-il redescendre un poil pour rejoindre le sentier qui remonte. Mais, bon, quand on a passé les sueurs froides, on est heureux d’y être, parce que le spectacle est magnifique. Des tonnes d’étangs du côté Camporells et Bouillouses. Des sommets qu’on identifie mal de l’autre côté. Peut-être le Pic d’Estat ?
La descente vers le petit Peric est glissante et rude pour les genoux, mais la montée se fait tout seule. Bien moins vertigineuse que l’approche de son grand frère. On rejoint le refuge de Camporells assez facilement, le coin est plus riant. On change de ton : sapins, étangs et renoncules aquatiques. C’est moins caillasseux, mais tout aussi agréable. On croise un médiateur du parc qui nous explique pourquoi on ne peut pas se baigner dans les étangs du coin. Qui nous parle de faune, de flore et de son métier auquel il croit moyennement apparemment. On pose les sacs et on repart. Les uns pour une montée au Pic des Mortiers, les autres pour buller près d’un des étangs les plus loin du refuge et pour cheminer ensuite entre ces étangs. Tellement beau. Tellement calme. Comme d’habitude, quand on s’écarte des sentiers battus. On finit la soirée en jouant à un jeu improbable : un trivial Pursuit spécial Jacques Vabre. Y a des types payés pour inventer les questions de ce jeu ! Et y a même un type, un jour, qui est monté à ce refuge avec ce jeu en se disant que ça pourrait intéresser quelqu’un. Le type du refuge semble se foutre de tout. Heureusement qu’il y a une jeune pour donner un peu de dynamisme. Je ne l’envie pas.
Mardi 16 juillet : Ref. de Camporells – Ref. de Bouillouses
Une étape minuscule. Pas grave, y a un blessé et trois autres gars près à explorer les alentours.
Magique, à l’arrivée à la cabane la Balmeta, trois mouflons nous coupent la route, à quelques pas. La vue est très dégagée à cet endroit-là, on a le temps de les voir traverser de long en large et s’éloigner vers les Angles. Ouaw !
Rejoins par nos deux compagnons qui ont raté le passage des mouflons, on fait le détour par le lac d’Aude. Très joli. Arrivée autour de midi. On déjeune et on repart, répartis en 3 groupes : Thomas reste au refuge pour soigner son genou, Fabien et Ludo, les deux trailers, se font un circuit entre les étangs en passant par le télésiège pour faire du D+. N’importe quoi ! Et moi, qui suis le plus malin, bien sûr, je fais le petit circuit des étangs des Esquits, avec une petite sieste bien méritée à l’étang Negre.
On retrouve au refuge pas mal de gens qu’on a croisé depuis le début du circuit. Dont notre ami légionnaire qui a retrouvé un pote et qui se met maintenant à parler comme un légionnaire avec son pote légionnaire. Marrant.
Mercredi 17 juillet : Ref. de Bouillouses – Ref. de Bouillouses
Montée au Carlit pendant que Thomas continue de soigner son genou. Pas trop de monde sur le début. On n’est pas parti si tôt que ça, parce que c’est pas non plus Disneyland à Bouillouses. Je m’attendais à beaucoup beaucoup plus de monde. L’afflux n’a peut-être pas encore commencé. Très agréable montée bordée d’étangs. Montée rude sur la fin. Ils ont mis un sens pour la montée, un pour la descente. Certains abandonnent avant l’arrivée quand ça devient un peu scabreux, mais je ne me sens jamais en danger à cause du monde. Franchement plutôt calme. Quelques groupes parlent un peu trop fort. Des parents emmènent leurs enfants de 9 ans, là où je n’emmènerais pas les miens, mais ça reste raisonnable. La vue est superbe. On profite bien, il est assez tôt. On suit la redescente « originale », comme l’appelle Marc. Pas toujours sûr qu’on est suivi le chemin le plus serein, mais on a fini par atteindre la stèle au Nord du Carlit. Jolie vue sur des isards en contrebas posés sur des névés. Tranquilles. Déjeuner à la stèle. Redescente plus évidente vers les petits étangs au-dessus de l’Estany del Castellar. Le retour est plus encombré de touristes. Mais, on descend vite. Le terrain ne se prête pas obligatoirement à la course, mais on galope.
Une petite glace à l’hôtel des cîmes et zou !
Jeudi 18 juillet : Ref. de Bouillouses – Ref. de Bésines
Va-t-on retrouver notre ami du refuge mauvais en calcul ?
La vallée de la Grave est très agréable. J’adore ces changements de paysages assez radicaux, caillasses, sapins, puis vallée riante. On monte au Puig de la Grava. Très central. Un autre point de vue. On croise une couleuvre qui passe devant une grenouille sans sourciller. Sûrement déjà gavée.
L’étang de Lanoux nous reconnait. On s’égare un peu pour déjeuner au bord d’un étang mais c’est plein de taons et de détritus. Dommage. Montée au coll de Coma d’Anyell et descente par le chemin classique pour aller à Bésines. Le gardien de l’autre jour n’est pas là, ce sont des femmes et leurs enfants qui gèrent. Super accueil. Au soleil couchant, c’est un coin très agréable, quand la chaleur est tombée.
Vendredi 19 juillet : Ref. de Bésines – Mérens-les Vals
Après le Porteille des Bésines, gros gros D- jusqu’à Mérens ! Mais, c’est assez roulant. Beaucoup de fleurs et les bassins d’eau chaude juste avant Mérens. Parfait. On s’y trempe un petit moment. On est à Mérens autour de midi. Déjeuner et, comme d’habitude, les groupes se séparent. Montée au col de Coux pour certains, glande extrême au bord du torrent pour d’autres. Ça fait quand même du bien de poser les pattes.
Le gîte est très agréable et super accueillant. Pas mal de monde, mais on ne se sent pas entassés.
Samedi 20 juillet : Mérens-les-Vals – Ref. de Rulhe
Dernière étape relativement longue. Grosse montée jusqu’au col. Petit détour par l’étang de Comte qui fait grise mine, partiellement asséché. Heureusement, la montée se fait un peu par pallier. Il commence à faire très chaud. Déjeuner au petit étang après l’étang bleu presque baignable. Allez, baignable. La suite se fait sous un vent terrible, pire qu’à l’aller. De face. Mais, le paysage est dégagé et vraiment beau. Et, on avait eu du mal à s’en rendre compte, mais ce refuge de Rulhe est sacrément bien placé. L’accueil est toujours aussi sympa. Le soir, les nuages montent, nous offrant un coucher de soleil magistral. Merci, car c’est notre dernière nuit en refuge. Allez, demain, on va enfin voir à quoi ressemble la vallée du Rieutort qui était dans la brume à l’aller.
Dimanche 21 juillet : Ref. de Rulhe – Parking de Laparan
Hé bien, non. On ne la verra pas la vallée du Rieutort, parce qu’il pleut des trombes !
Pas grave. On patiente et à la première accalmie, on démarre en passant par l’autre versant pour finir par la piste. On retrouve notre voiture réparée que Thomas a eu l’intelligence et la délicatesse d’aller chercher de Mérens, l’avant-veille, pour la déposer au parking la veille. Et retour à Bordeaux !
J’espère que ce débriefing n’est pas trop long, mais, ça me sert aussi personnellement de carnet de voyage, de repère. J’espère que ça ne sert pas qu’à ça.
Merci, comme toujours, pour vos conseils éclairés qui nous ont encore permis de vibrer. Spécial merci, comme d’hab, à Marc Dalmatien, sur qui maintenant nous pouvons mettre un visage. Bises à Orion.
- Dalmatien
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Re: circuit 9 jours refuges en refuges tour du Péric/du Carlit
Un plaisir d'avoir pu mettre des visages sur mes cobayes préférés ! Et d'avoir un retour
À la prochaine !
À la prochaine !
Re: circuit 9 jours refuges en refuges tour du Péric/du Carlit
Merci pour ce retour, sympa ce circuit et bravo a vous 

-
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Re: circuit 9 jours refuges en refuges tour du Péric/du Carlit
Joli circuit pour des coins que je connais très bien.
Bravo à toute l’équipe !



Bravo à toute l’équipe !
Re: circuit 9 jours refuges en refuges tour du Péric/du Carlit
tib a écrit : ↑09 oct. 2024 14:14 Sur le chemin, on s’est donné rendez-vous avec Marc Dalmatien. On va enfin pouvoir mettre un visage sur notre Guide Suprême. Et surtout, peaufiner notre poupée vaudou à son effigie pour les cas (relativement fréquents) où on le maudit sur des crêtes vertigineuses et des détours scabreux. On aurait même tendance parfois à penser qu’il se sert de nous comme cobayes pour savoir si ça passe…


Excellent ce compte rendu ! Merci pour ce retour !



Je comprends mieux pourquoi après avoir donné des conseils au hasard


Re: circuit 9 jours refuges en refuges tour du Péric/du Carlit
Merci, c'est un plaisir de faire ces compte-rendus après tous les conseils éclairés qu'on a reçu. On n'a jamais été déçu. Et puis, ça permet de s'y replonger et de garder une trace.
J'aime bien l'idée des poupées pour vous punir un peu parfois, quand même... Hihi...

- lpnaute
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Re: circuit 9 jours refuges en refuges tour du Péric/du Carlit
Merci pour ce partage.
Marc est plein de bons conseils à conditions d'être vraiment attentifs sur les détails.
Content que ce coin de Pyrénées vous ait plu. Natif du coin, je connais assez bien, je n'aurai pas découpé les étapes ainsi, mais si c'est Marc qui l'a conseillé alors on s'incline devant El Supremo
Dommage de ne pas avoir gravi le pic de Ruhle.
Voici ma version sur 2 jours du tour des Pérics : https://randoludo.blog4ever.com/tour-du ... les-angles
Bonne continuation.
Marc est plein de bons conseils à conditions d'être vraiment attentifs sur les détails.
Content que ce coin de Pyrénées vous ait plu. Natif du coin, je connais assez bien, je n'aurai pas découpé les étapes ainsi, mais si c'est Marc qui l'a conseillé alors on s'incline devant El Supremo


Dommage de ne pas avoir gravi le pic de Ruhle.
Voici ma version sur 2 jours du tour des Pérics : https://randoludo.blog4ever.com/tour-du ... les-angles
Bonne continuation.

Ludovic
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Re: circuit 9 jours refuges en refuges tour du Péric/du Carlit
Merci pour le partage du tour en 2 jours.
Oui, l'idée, cette année était de ne pas toujours courir sur chaque étape mais de se poser parfois. C'était plutôt bienvenu finalement, parce que l'un d'entre nous a pu se poser un jour et demi pour se remettre d'une petite faiblesse.
Le pic de Ruhle, c'était trop pour nous après notre dernière étape déjà assez longue. C'est vrai que le coin est magnifique et que prendre de la hauteur doit être un plus dans ce secteur.
Une autre fois peut-être...
Oui, l'idée, cette année était de ne pas toujours courir sur chaque étape mais de se poser parfois. C'était plutôt bienvenu finalement, parce que l'un d'entre nous a pu se poser un jour et demi pour se remettre d'une petite faiblesse.
Le pic de Ruhle, c'était trop pour nous après notre dernière étape déjà assez longue. C'est vrai que le coin est magnifique et que prendre de la hauteur doit être un plus dans ce secteur.
Une autre fois peut-être...
- lpnaute
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Re: circuit 9 jours refuges en refuges tour du Péric/du Carlit
Il en faut pour tous.tib a écrit : ↑10 oct. 2024 17:21 Merci pour le partage du tour en 2 jours.
Oui, l'idée, cette année était de ne pas toujours courir sur chaque étape mais de se poser parfois. C'était plutôt bienvenu finalement, parce que l'un d'entre nous a pu se poser un jour et demi pour se remettre d'une petite faiblesse.
Le pic de Ruhle, c'était trop pour nous après notre dernière étape déjà assez longue. C'est vrai que le coin est magnifique et que prendre de la hauteur doit être un plus dans ce secteur.
Une autre fois peut-être...
En tout cas, cela donne des idées pour faire un périple personnalisé.
Ludovic
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