de retour du castell isard où j'ai récupéré mes bâtons ( ils m'attendaient sagement , depuis 8 jours ,pas loin du sommet), sur le chemin de retour : on a pris cette fleur en photo. On penche pour une anémone soufrée, ms cette dernière à 7 pétales :shock:
voici une autre photo : c'est la même fleur, mais prise sur les pentes du Cambre, en 2007. Pour les feuilles j'ai pas mieux : la 1°photo a été fte par mon copain : il n'a pas pensé à prendre le feuillage. La 2° ( celle qui suit) est de moi, ms pour les feuilles c'est à peine mieux :lol:
Sur cette photo, on voit un peu mieux les feuilles quand même ce qui confirme à prioris ton hypothèse: je reste sur l'idée de l'anémone soufrée!!!
Voila, bonne soirée,
Il s'agit bien d'une pulsatille, l' appellation anémone étant à bannir au sens stricte de la nomenclature botanique. Le nom binominal valide en latin est : Pulsatilla alpina subsp apiifolia (anciennement subsp sulfurea). Que se soit en systématique descriptive ou phylogénétique (basée sur l'adn) Pulsatilla alpina subsp apiifolia correspond à la famille des Ranunculaceae. Le fait qu'il y ait sur la photo 7 " pétales " n'est pas une bizarrerie de la nature, en effet l'un des caractères biologiques des Pulsatilles est d'avoir 6 à 9 TEPALES et non pétales. Les tépales forment l'ensemble de l' enveloppe florale sans distinction apparente entre calice (sépales) et corolle (pétales), c'est à dire avec une seule et même couleur, c'est le cas également des Tulipes où la fleur est composée de tépales et non de pétales.
La particularité de Pulsatilla alpina subsp apiifolia est d' être calcifuge (qui fuit les sols calcaires), sa tendance est d'être plutôt acidicline ( qui a une préférence pour les sols acide). On l' a trouve dans les alpes, le massif central (où elle est protégée) et les pyrénées plutôt sur la grande moitié orientale.
Hello les "bota-gnards",
Non c'est toujours "pulsatilla sulphurea" (de Candolle) mais c'est l'arête plumeuse en période de fruitaison...
Mais tu retrouveras la même fruitaison chez la Benoite des pyrénées...
@+
oh la honte :shock: , je vais aller me cacher dans un terrier de marmotte!
mais plus sérieusement, je me suis toujours demandée quelle partie de la fleur se transformait ainsi et le rôle de ces extensions.
Maghu parle de "fruitaison", des détails?
Il y aura bien un de nos botanistes pour expliquer cela aux pauvres "bota-gnards" que nous sommes.