Titre de l'ouvrage
L'ours: les raisons de la colère.
Auteur: Violaine Bérot
Editions Cairn
Un livre trés bien fait et documenté à lire absolument.
Pour tout savoir sur la réintroduction des ours...
Modérateur : Pteam
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c'est vrai, à lire, mais après en avoir lu d'autres.
C'est en aucun cas un livre d'infos ou un document. C'est juste une opinion, souvent agrémentée de contre-vérités et c'est bien dommage. Mais c'est normal, il faut plaire au public ciblé. :roll:
Par contre, contrairement au titre, vous n'en saurez pas plus sur la réintroduction de l'ours :?
Bonne lecture.
C'est en aucun cas un livre d'infos ou un document. C'est juste une opinion, souvent agrémentée de contre-vérités et c'est bien dommage. Mais c'est normal, il faut plaire au public ciblé. :roll:
Par contre, contrairement au titre, vous n'en saurez pas plus sur la réintroduction de l'ours :?
Bonne lecture.
L'important ce n'est pas d'où on vient, mais où on va.
Rien de constructif dans ce livre...
En effet, bien mal placée pour parler de l'ours, son livre est plein de contre-vérités et il ne fait que jouer sur la corde sensible (et papé par ci, et papé par là...) comme elle l'a fait à Pau lors de sa conférence où elle est très forte pour se mettre l'auditoire dans la poche... sans faire avancer le débat d'un iota.
Ce qui est triste, c'est le parti pris buté, fermé et pas le moindre début de proposition constructive : Violaine Bérot choisit son camp et tisse sa toile contre l'ours sans bouger les lignes du débat...
Ah, si j'avais le temps ... je pourrais démonter ses contre-vérités une à une.
J'ai d'autres choses à faire.
Ce livre est (et restera) un témoignage de l'opinion anti-ours d'une néo-rurale qui, comme beaucoup de néo-ruraux anti-ours, n'a trouvé que la baston contre l'ours pour faciliter son intégration. C'est triste, mais c'est ainsi... et ce sont bien souvent eux les plus durs contre l'ours, les plus fermés au débat, je vous assure que je sais de quoi je parle.
C'était aussi le cas de Stephane Lessieux, ex porte-parole de l'ASPAP ... Il y en aura d'autres.
Je remarque néanmoins que leur méconnaissance de l'ours (les racines culturelles pyrénéennes sont inexistantes ou trop loin) les rend perméables à toutes les âneries qui se racontent sur la bête alors que bien souvent, les gens du pays savent à quoi s'en tenir quand la tradition orale concernant l'ours est restée vivace : ils savent relativiser.
Le cas du Haut-Béarn est éloquent en la matière : quand ils entendent des "pyrénéens" qui ont une peur bleue de l'ours, ça a tendance à les faire rire : ils ont vécu à proximité de l'ours depuis toujours et savent combien cette proximité n'est pas aussi dangereuse que les anti-ours le présentent.
De même, asturiens ou italiens des Abruzzes, sans oublier les Slovènes sont vraiment très surpris par cette peur de l'ours franco-française... entretenue par les anti-ours avec délectation et sans vergogne... Pourtant, cet été, il y a eu plusieurs accidents très graves de touristes bousculés par des... bovins, notamment de jeunes enfants, comble de l'ironie, un plein plateau de Beille, chez le leader anti-ours Philippe LACUBE qui n'a de cesse d'affoler contre l'ours ! Et oui, mais là, ça fait deux lignes dans les médias... Si l'ombre d'un ours avait été derrière le moindre incident, c'eut été une affaire d'Etat immédiatement, avec arrivée du préfet sur place, etc...
Ce qui est triste, c'est le parti pris buté, fermé et pas le moindre début de proposition constructive : Violaine Bérot choisit son camp et tisse sa toile contre l'ours sans bouger les lignes du débat...
Ah, si j'avais le temps ... je pourrais démonter ses contre-vérités une à une.
J'ai d'autres choses à faire.
Ce livre est (et restera) un témoignage de l'opinion anti-ours d'une néo-rurale qui, comme beaucoup de néo-ruraux anti-ours, n'a trouvé que la baston contre l'ours pour faciliter son intégration. C'est triste, mais c'est ainsi... et ce sont bien souvent eux les plus durs contre l'ours, les plus fermés au débat, je vous assure que je sais de quoi je parle.
C'était aussi le cas de Stephane Lessieux, ex porte-parole de l'ASPAP ... Il y en aura d'autres.
Je remarque néanmoins que leur méconnaissance de l'ours (les racines culturelles pyrénéennes sont inexistantes ou trop loin) les rend perméables à toutes les âneries qui se racontent sur la bête alors que bien souvent, les gens du pays savent à quoi s'en tenir quand la tradition orale concernant l'ours est restée vivace : ils savent relativiser.
Le cas du Haut-Béarn est éloquent en la matière : quand ils entendent des "pyrénéens" qui ont une peur bleue de l'ours, ça a tendance à les faire rire : ils ont vécu à proximité de l'ours depuis toujours et savent combien cette proximité n'est pas aussi dangereuse que les anti-ours le présentent.
De même, asturiens ou italiens des Abruzzes, sans oublier les Slovènes sont vraiment très surpris par cette peur de l'ours franco-française... entretenue par les anti-ours avec délectation et sans vergogne... Pourtant, cet été, il y a eu plusieurs accidents très graves de touristes bousculés par des... bovins, notamment de jeunes enfants, comble de l'ironie, un plein plateau de Beille, chez le leader anti-ours Philippe LACUBE qui n'a de cesse d'affoler contre l'ours ! Et oui, mais là, ça fait deux lignes dans les médias... Si l'ombre d'un ours avait été derrière le moindre incident, c'eut été une affaire d'Etat immédiatement, avec arrivée du préfet sur place, etc...
"On mesurera un jour le degré d'une civilisation non à ce qu'elle aura pris à la nature, mais à ce qu'elle lui aura laissé ou rendu." R.H
PHOTO (P.P 2005) : ours "Aspe-Ouest", mâle isolé depuis 2004, meurt en 2010. Honte aux coupables.
PHOTO (P.P 2005) : ours "Aspe-Ouest", mâle isolé depuis 2004, meurt en 2010. Honte aux coupables.