Je viens de découvrir ce sujet... vieux de plus d'une année.
A sa lecture, j'ai pris un sacré coup de vieux

. Que des jeunes, de mon point de vue. En effet, j'ai 62 ans, de l'hypertension depuis 55 ans et des problèmes avec le coeur depuis 60

.
Même Gérard est mon cadet

, lui que beaucoup sur ce forum présente comme un vénérable ancêtre

.
Mon histoire côté rando ? Je marchais en montagne, occasionnellement, à la journée, en famille. Et puis, en vacances en Corse, après quelques balades, je me suis mis dans l'idée de parcourir le GR20. Je me suis équipé et je suis parti, seul, faute de volontaire pour m'accompagner, en 2005, à 57 ans. J'ai beaucoup aimé et ai élargi mon espace d'aventure aux pyrénées où jai surtout picoré des petits bouts de HRP ou de GR11. Vous le voyez, je n'ai pas une grande expérience mais ce que je fais, je le fais sérieusement, alors je progresse et j'espère encore continuer ainsi longtemps...
Donc, je dois être un des plus anciens en âge

et des plus jeunes... en expérience :? . L'inverse eut été préférable mais c'est ainsi.
Sur le sujet lui même, tout a été dit : la concurrence des loisirs faciles, le besoin de "socialisation", l'attrait pour les sports "plus violents", les contraintes du couple (faute d'un goût commun pour la montagne), les enfants en bas âge, les activités professionnelles qui laissent pas de temps et ce temps qu'il faut partager avec la vie de famille...
Personnellement, les moins de trente, voire quarante, m'apparaissent présents mais sous représentés, et je comprends pourquoi. Les grands ados, eux, sont rares en rando mais peut-être sont-ils ailleurs.
Finalement, il n'est qu'à comparer avec la fréquentation des stations de sports d'hiver pour voir que la randonnée n'est pas bien placée au hit parade de loisirs chez les plus jeunes. Mais, avec les années, comme pour les générations précédentes, cela viendra, et peut-être plus massivement que par le passé. C'est ce qu'il me semble percevoir. Suis-je le seul avec ce sentiment ?
Et puis, si nous restons un petit groupe, est-ce si désagréable ? Il me semble que la randonnée effectue un tri. J'ai en effet toujours trouvé très agréables les rencontres en montagnes. Pourquoi ? Les gens qu'on y retrouve sont "mieux"; la randonnée et l'effort prolongé qui lui est inséparable effectueraient un tri ? Ou bien est-ce parce que je randonne seul et que la rencontre devient un besoin plus fort chez moi ?