salut tout le monde!cet été je voulais faire le lustou avec des amis et ma copine(qui m'en a voulu pour le denivelé). J'ai choisi ce sommet car on m'avait dit que ca vallai le coup malgres que ce soit long. Tout le monde a apprecié meme la crete finale mais nous sommes arrivé a un endroit où il etait tres difficile de passé, j'ai essayé puis me suis retourné, les autres avaient peur et on sait tres bien qu'il ne faut pas prendre de risques surtout avec les débutants. Je voulai juste savoir si vous voyez ce passage ou nous sommes obligé de descendre pour remonter et qui semble assez difficile, et si il y a un autre passage moins perilleux.
merci d'avance.
passage difficile pour le lustou
Modérateur : Pteam
Bonjour tibo
Le Lustou est un sommet magnifique mais dont la crête finale, aérienne, ne doit être abordée que sur sol sec et en absence de vent. Elle se remonte régulièrement depuis le col de Lustou, voire depuis le pierrier qui le précède, sans avoir à redescendre.
Il ne faut pas insister si des personnes sont sujettes au vertige ou alors les encadrer par des montagnards plus expérimentés.
Une idée de la rando sur mon petit blog:
http://lagrolenpyrenees.blogspot.com/20 ... -aure.html
Bernard pourra également te renseigner car il aime lui aussi beaucoup cette montagne.
A+
Lagrole
Le Lustou est un sommet magnifique mais dont la crête finale, aérienne, ne doit être abordée que sur sol sec et en absence de vent. Elle se remonte régulièrement depuis le col de Lustou, voire depuis le pierrier qui le précède, sans avoir à redescendre.
Il ne faut pas insister si des personnes sont sujettes au vertige ou alors les encadrer par des montagnards plus expérimentés.
Une idée de la rando sur mon petit blog:
http://lagrolenpyrenees.blogspot.com/20 ... -aure.html
Bernard pourra également te renseigner car il aime lui aussi beaucoup cette montagne.
A+
Lagrole
Dernière modification par lagrole le 02 févr. 2009 20:09, modifié 1 fois.
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bernard
Bonsoir Tibo,
Lagrole a décrit parfaitement la situation, dans ce post et sur son blog.
Je ne vois pas très bien l'itinéraire que tu as décrit.
Dans mon cas, après avoir passé le col, je suis monté sur le pierrier, droit dans la pente, pour ensuite rejoindre l'amorce de l'arête par la gauche.
On arrive ainsi, aux vestiges d'une construction.
Il suffit ensuite de suivre le fil de l'arête jusqu'au sommet.
L'itinéraire n'est pas techniquement difficile (f+, je crois me rappeller), mais le rocher n'est pas très stable, et l'environnement est assez aérien.
Comme le rappelle Lagrole, itinéraire à éviter, en cas de vent, brouillard et pluie.
J'avais mis qq photos et commentaires (pyrènephoto) que Lagrole a eu la gentillesse de mettre en lien, sur son blog.
J'ai pour projet (cette année ou ultérieurement) de suivre l'arête jusqu'au batoua.
Je crois que si tes amis ne sont pas à l'aise dans ce genre d'environnement, ils n'en tireront que du déplaisir (dans le meilleur des cas).
D'autres sommets, plus faciles d'accès, méritent aussi le déplacement.
Lagrole a décrit parfaitement la situation, dans ce post et sur son blog.
Je ne vois pas très bien l'itinéraire que tu as décrit.
Dans mon cas, après avoir passé le col, je suis monté sur le pierrier, droit dans la pente, pour ensuite rejoindre l'amorce de l'arête par la gauche.
On arrive ainsi, aux vestiges d'une construction.
Il suffit ensuite de suivre le fil de l'arête jusqu'au sommet.
L'itinéraire n'est pas techniquement difficile (f+, je crois me rappeller), mais le rocher n'est pas très stable, et l'environnement est assez aérien.
Comme le rappelle Lagrole, itinéraire à éviter, en cas de vent, brouillard et pluie.
J'avais mis qq photos et commentaires (pyrènephoto) que Lagrole a eu la gentillesse de mettre en lien, sur son blog.
J'ai pour projet (cette année ou ultérieurement) de suivre l'arête jusqu'au batoua.
Je crois que si tes amis ne sont pas à l'aise dans ce genre d'environnement, ils n'en tireront que du déplaisir (dans le meilleur des cas).
D'autres sommets, plus faciles d'accès, méritent aussi le déplacement.
Peut-être que le passage évoqué a semblé plus dur aux suivants, mais de mémoire, la difficulté est de même ordre sur cette arête jusqu'au sommet, soit mettre les mains mais pas plus. Je ne garde pas le souvenir d'un vide aérien de part et d'autre, même à l'approche du sommet.
Pour Bernard: Pour l'arête entre Lustou et Batoua, je serais bien partant l'été prochain, après m'être requinqué: ça a toujours été pour moi-aussi un de mes projets de traversée.
Pour Bernard: Pour l'arête entre Lustou et Batoua, je serais bien partant l'été prochain, après m'être requinqué: ça a toujours été pour moi-aussi un de mes projets de traversée.
Merci pour tout Bernard... 
...dont voici l'article en question:
http://pyrenephoto.free.fr/spip.php?article124
...dont voici l'article en question:
http://pyrenephoto.free.fr/spip.php?article124
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bernard
Parce qu'il est ch...t comme la pluie peut être, non ?bernard a écrit :bonsoir,
Le lustou (mais peut-être aussi le batoua) est un sommet dont on parle moins sur les forums.
Allez savoir pourquoi.
Cette montée herbeuse et monotone n'a rien de très excitant et la partie cailloux de la crête est trop courte pour avoir le temps d'y prendre plaisir.
Pour moi ça reste une bavante sans grand intérêt. Autant aller en face, coté bachimale ou même l'ourdissetou. La vue y est aussi belle et la rando y est plus intéressante.
Le batoua est un peu mieux.
Par contre j'aimerai bien le faire en hiver !!!
- Mieux vaut être mort en vallée d’Aure que vivant en vallée de Campan (proverbe local) -
Pas d'accord avec toi.
Si le Lustou rebute tant, c'est tout simplement parce que c'est 1500 M. minimum, raide de haut en bas sans répit et sans un sentier-autoroute pour y monter. Par contre je ne vois pas ce qu'il y a de monotone là-dedans, pas plus que toute autre ballade où il faut déniveler beaucoup (tu ne dois pas aimer l'Ariège, alors...). Depuis Frédançon, on commence à monter au nord puis vers l'est avec une belle vue, par exemple, sur le pic d'Aret et son sauvage versant sud-est, puis sur le Batoua au sud quand on s'est un peu élevé.
Accessoirement si ça paraît casse-pompon en été, qu'est-ce qu'on pourrait en dire pour l'hiver ?
Si le Lustou rebute tant, c'est tout simplement parce que c'est 1500 M. minimum, raide de haut en bas sans répit et sans un sentier-autoroute pour y monter. Par contre je ne vois pas ce qu'il y a de monotone là-dedans, pas plus que toute autre ballade où il faut déniveler beaucoup (tu ne dois pas aimer l'Ariège, alors...). Depuis Frédançon, on commence à monter au nord puis vers l'est avec une belle vue, par exemple, sur le pic d'Aret et son sauvage versant sud-est, puis sur le Batoua au sud quand on s'est un peu élevé.
Accessoirement si ça paraît casse-pompon en été, qu'est-ce qu'on pourrait en dire pour l'hiver ?
c'est bien ce que je dis : montée raide sur pente herbeuse pendant plus de 1000 m sans changement de terrain = mortellement ch...t et encore pire en descente. Et en plus s'il fait cagnard ...néthou a écrit :Pas d'accord avec toi.
raide de haut en bas sans répit et sans un sentier-autoroute pour y monter. Par contre je ne vois pas ce qu'il y a de monotone là-dedans,
Dénivelé 1500m ne me gène pas du tout mais faut que le terrain soit sympa et varié.néthou a écrit : pas plus que toute autre ballade où il faut déniveler beaucoup (tu ne dois pas aimer l'Ariège, alors...).
Je ne connais pas très bien l'ariège à par le valier (et en 2 jours). Mas j'ai pas trouvé pénible du tout : de la foret puis de l'herbe, les lauzets, bascule vers pécouch, remonté a faustin dans la neige ... ça change.
Le lurien par exemple fait aussi 1500 m de dénivelé mais tu ne t'ennuies pas, idem pour le vignemale, même le pic de la pez (1700m de d+) je le trouve beaucoup plus sympa.
Enfin bref, le lustou n'est pas rester dans mes annales ... tout droit bête et méchant.
Je pense que ce doit être vachement plus sympa, déjà pour la descente.néthou a écrit : Accessoirement si ça paraît casse-pompon en été, qu'est-ce qu'on pourrait en dire pour l'hiver ?
- Mieux vaut être mort en vallée d’Aure que vivant en vallée de Campan (proverbe local) -
Un peu provocateur....highpictv :lol: :lol: :lol:highpictv a écrit : c'est bien ce que je dis : montée raide sur pente herbeuse pendant plus de 1000 m sans changement de terrain = mortellement ch...t et encore pire en descente. Et en plus s'il fait cagnard ...
C'est vrai qu'avec du cagnard...vaut mieux monter des heures en forêt...
à l'ombre...sans rien voir !!!
Ben...alors...highpictv a écrit : même le pic de la pez (1700m de d+) je le trouve beaucoup plus sympa.
Enfin bref, le lustou n'est pas resté dans mes annales ... tout droit bête et méchant.
Suffit de le faire par là
http://philrando.free.fr/Aure.html#20050720
et pour l'hiver suffit de se retourner :lol: :lol: :lol:
Batoua par face Nord...c'est tout droit...bête...et raide...
pas fait mais si on en croit le guide Olivier...la bible...
en NB : "La face Nord du Pic Batoua constitue en hiver et au printemps, une fort belle course, comparable à la face Nord du Taillon aux mêmes saisons"
Bernard...n'oublie pas que je me suis inscrit aussi pour la crête....
(sur ton post sur Niscoude...)
Hébé, pour une fois que je quittais mon PC pour me jeter (vacances obligent :lol: ) dans le premier Cybercafé venu, que vois-je? Le Lustou "chiant", pas intéressant etc... :roll: :shock:
Pas d'accord évidemment, car la montée, fort rrrrude, est sympa comme tout avec forêt de hêtres, cascade, cabane, arête et tout et tout.
Le seul élément qui manque c'est un bon gros lac pour se rafraîchir les orteils 8) , genre montée vers le Lurien ou Arriel etc..
Bon c'est pô grave, chacun ses goûts évidemment...à moins que HighPictv ne cultive le deuxième degré, ce qui est fort probable
A+
Pas d'accord évidemment, car la montée, fort rrrrude, est sympa comme tout avec forêt de hêtres, cascade, cabane, arête et tout et tout.
Le seul élément qui manque c'est un bon gros lac pour se rafraîchir les orteils 8) , genre montée vers le Lurien ou Arriel etc..
Bon c'est pô grave, chacun ses goûts évidemment...à moins que HighPictv ne cultive le deuxième degré, ce qui est fort probable
A+
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bernard
bonsoir,
Je n'imaginais pas que ce sommet de la vallée d'Aure, pouvait rebuter les amateurs de sommets.
C'est vrai que le dénivelé (1642 mètres) peut rebuter un peu, sans le moindre lac pour se rafraîchir,
sans le moindre bois ombragé, pour s'abriter de ce sacré soleil.
Un vrai jurassik park pour randonneurs d'un autre âge, d'ailleurs, à ce propos, un dinosaure s'y trouvera peut-être, dans qq mois.
Je dois appartenir à cette catégorie de randonneurs un peu frappés, je ne m'en plains pas.
Au delà de la perspective, autre avantage, on y rencontre peu de monde, un luxe par les temps qui courent.
Tout celà, bien sur, n'est que humour au énième degré.
Ce genre de sommets, épurés, peu fréquentés, me semble bien correspondre à ce que disait (à propos du sahara, il est vrai) Théodore Monod, marcheur devant l'éternel (il manquât de peu sa vocation de pasteur).
"Il y a une certaine saveur de liberté, de simplicité,
… une certaine fascination de l’horizon sans limites,
du trajet sans détour, des nuits sans toit,
de la vie sans superflu."
Théodore Monod, Méharées
Ce grand naturaliste, passionné du desert (mais pas seulement) a vécu jusqu'à l'âge vénérable de 98 ans.
Jusqu'à ses derniers jours, il arpenta la planête.
Un exemple à méditer.
Je n'imaginais pas que ce sommet de la vallée d'Aure, pouvait rebuter les amateurs de sommets.
C'est vrai que le dénivelé (1642 mètres) peut rebuter un peu, sans le moindre lac pour se rafraîchir,
sans le moindre bois ombragé, pour s'abriter de ce sacré soleil.
Un vrai jurassik park pour randonneurs d'un autre âge, d'ailleurs, à ce propos, un dinosaure s'y trouvera peut-être, dans qq mois.
Je dois appartenir à cette catégorie de randonneurs un peu frappés, je ne m'en plains pas.
Au delà de la perspective, autre avantage, on y rencontre peu de monde, un luxe par les temps qui courent.
Tout celà, bien sur, n'est que humour au énième degré.
Ce genre de sommets, épurés, peu fréquentés, me semble bien correspondre à ce que disait (à propos du sahara, il est vrai) Théodore Monod, marcheur devant l'éternel (il manquât de peu sa vocation de pasteur).
"Il y a une certaine saveur de liberté, de simplicité,
… une certaine fascination de l’horizon sans limites,
du trajet sans détour, des nuits sans toit,
de la vie sans superflu."
Théodore Monod, Méharées
Ce grand naturaliste, passionné du desert (mais pas seulement) a vécu jusqu'à l'âge vénérable de 98 ans.
Jusqu'à ses derniers jours, il arpenta la planête.
Un exemple à méditer.
Bah pour une fois, non !lagrole a écrit : Bon c'est pô grave, chacun ses goûts évidemment...à moins que HighPictv ne cultive le deuxième degré, ce qui est fort probable
A+
Franchement j'adore les sommets sauvages, mais celui là il me laisse froid (ou chaud selon la saison).
J'avais espoir de m'amuser un peu sur la crête après cette montée interminable et même pas, j'avais été assez déçu.
La pez, l'abeillé, les eristés, le cordier ... il y a plein de sommets ou on ne rencontre quasi personne et qui sont bien plus sympa a mon gout.
- Mieux vaut être mort en vallée d’Aure que vivant en vallée de Campan (proverbe local) -