Bonjour à tous,
J'envisage de gravir le vignemale pour la première fois par la VN. Je ne connais le glacier que de vue pour l'avoir observé il y a 4 ou 5 ans depuis le Petit Vignemale. Je prévois cette course pour fin août début septembre et m'interroge sur les condition de glace à cette période. Y a-t-il alors une rive qui soit meilleur que l'autre, un itinéraire général préférable.
Merci par avance de me faire de votre expérience.
Lacenaire.
Vignemale fin août
Modérateur : Pteam
J'espère bien qu'il faut Piolet, crampons et cordes... c'est une partie du plaisir.
Remonte-t-on habituellement le glacier par la rive droite ou la rive gauche... ou bien autrement encore ?
J'ai lu qu'il y avait un passage à l'entrée du glacier avec menace de chutes de séracs... qu'en est-il à cette période.
Veuillez excuser ces questions un peu redondantes, mais je préfère être embêtant qu'imprudent.
L.
Remonte-t-on habituellement le glacier par la rive droite ou la rive gauche... ou bien autrement encore ?
J'ai lu qu'il y avait un passage à l'entrée du glacier avec menace de chutes de séracs... qu'en est-il à cette période.
Veuillez excuser ces questions un peu redondantes, mais je préfère être embêtant qu'imprudent.
L.
C'est très simple, il faut suivre les traces ! Et elles ne manquent pas 
Plus sérieusement, la voie normale commence par traverser en dessous de la base du glacier pour rejoindre sa rive droite (donc a gauche quand tu regardes vers le haut). C'est par ce côté que tu montes toute la partie un peu raide, ce qui permet d'éviter les principales crevasses que tu trouveras à cet endroit. Une fois arrivé sur la partie en pente douce, tu re-traverses en visant le col entre le Vignemale et son voisin de gauche (3280m, je sais plus le nom)... Il y a actuellement un névé qui reste à cet endroit, mais il risque fort d'avoir disparu d'ici un mois. L'ascension finale est en fait la plus délicate, il faut laisser ce névé bien sur la gauche, et grimper directement sur la face du Vignemale, en mettant un peu les mains par endroit. Attention, il y a plein de cailloux qui tombent...
Les crevasses sont très bien marquées, et le peu de neige qui reste ne suffit plus à les cacher. Les crampons sont indispensables, le piolet recommandé, la corde pas indispensable (mais bon, je sais, sécurité sécurité ,c'est toujours plus prudent de la prendre).
Plus sérieusement, la voie normale commence par traverser en dessous de la base du glacier pour rejoindre sa rive droite (donc a gauche quand tu regardes vers le haut). C'est par ce côté que tu montes toute la partie un peu raide, ce qui permet d'éviter les principales crevasses que tu trouveras à cet endroit. Une fois arrivé sur la partie en pente douce, tu re-traverses en visant le col entre le Vignemale et son voisin de gauche (3280m, je sais plus le nom)... Il y a actuellement un névé qui reste à cet endroit, mais il risque fort d'avoir disparu d'ici un mois. L'ascension finale est en fait la plus délicate, il faut laisser ce névé bien sur la gauche, et grimper directement sur la face du Vignemale, en mettant un peu les mains par endroit. Attention, il y a plein de cailloux qui tombent...
Les crevasses sont très bien marquées, et le peu de neige qui reste ne suffit plus à les cacher. Les crampons sont indispensables, le piolet recommandé, la corde pas indispensable (mais bon, je sais, sécurité sécurité ,c'est toujours plus prudent de la prendre).
J'y suis passé le 24 août, donc. Je trouve qu'il y a une nette tendance a exagérer les condition de cette course. Il est évident qu'il faut piolet, crampons et corde, faire preuve d'un peu de circonspection dans le choix de l'itinéraire (il n'y a plus de trace car tout est eb glace), et encore de sérieux en toute chose comme l'impose une course de glacier.
J'ai vu des choses étranges sur ce glacier : des cordées sans crampons, des groupes cramponnés sans cordes, d'autres démunis de tout mais avec des bâtons de marche. La majorité passait ce jour (ou surtout ne passait pas) au centre du glacier, dans sa partie la plus tourmentée et la plus dangereuse (je ne m'explique pas cela) comme on l'aurait fait dans un champs de neige.
Résultat, au pied du glacier, cela discutait ferme sur les affreuses conditions de la course...
En bref, en partant du centre de la base du glacier, puis en tirant vers sa rive droite en direction du Montferrat jusqu'à atteindre pratiquement les premières langues de roche, en repartant ensuite vers la rive gauche en direction de la Pic Longue, tout se passe très bien. Une ou deux petites crevasses à enjamber, une ou deux autres grosses à contourner, et une très belle ambiance de fin de saison.
Les infos prises sur ce forum m'ont été bien utiles, et je dois une bonne partie de l'aisance et du plaisir pris sur ce glacier se que je ne connaissais pas au réponses que l'on a fourni à mes questions. Bien préparer une course, c'est en profiter bien mieux.
Lacenaire.
J'ai vu des choses étranges sur ce glacier : des cordées sans crampons, des groupes cramponnés sans cordes, d'autres démunis de tout mais avec des bâtons de marche. La majorité passait ce jour (ou surtout ne passait pas) au centre du glacier, dans sa partie la plus tourmentée et la plus dangereuse (je ne m'explique pas cela) comme on l'aurait fait dans un champs de neige.
Résultat, au pied du glacier, cela discutait ferme sur les affreuses conditions de la course...
En bref, en partant du centre de la base du glacier, puis en tirant vers sa rive droite en direction du Montferrat jusqu'à atteindre pratiquement les premières langues de roche, en repartant ensuite vers la rive gauche en direction de la Pic Longue, tout se passe très bien. Une ou deux petites crevasses à enjamber, une ou deux autres grosses à contourner, et une très belle ambiance de fin de saison.
Les infos prises sur ce forum m'ont été bien utiles, et je dois une bonne partie de l'aisance et du plaisir pris sur ce glacier se que je ne connaissais pas au réponses que l'on a fourni à mes questions. Bien préparer une course, c'est en profiter bien mieux.
Lacenaire.
Le glacier est "sec", en glace, mais ne présente pas de difficultés. Quand le glacier est tout en glace, il offre l'avantage de montrer clairement ses crevasses. Elles sont en effets en ce moment visibles et bien ouvertes mais se contournent facilement par l'itiniéraire que j'indique 2 messages plus haut. Ne pas prendre, évidemment, par le centre !
Les inconvénients d'un glacier en cet état, c'est que le cramponnage y est un peu plus difficile, je dis bien "un peu plus", car rien ne dépasse 30 à 35° sur cette course. Le plus gros de l'itinéraire est même presque plat.
Cependant interdiction des basquettes, du short, des bras nus, de l'absence de corde et de crampons (j'ai vu tout cela réuni). C'est à cause de telles équipées que les gardiens du refuge dramatisent un peu...
Lacenaire.
Les inconvénients d'un glacier en cet état, c'est que le cramponnage y est un peu plus difficile, je dis bien "un peu plus", car rien ne dépasse 30 à 35° sur cette course. Le plus gros de l'itinéraire est même presque plat.
Cependant interdiction des basquettes, du short, des bras nus, de l'absence de corde et de crampons (j'ai vu tout cela réuni). C'est à cause de telles équipées que les gardiens du refuge dramatisent un peu...
Lacenaire.
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bernard
dimanche, alors que nous prenions notre casse croute, sur le petit vignemale, sous le soleil, nous avons pu voir l'affluence sur le glacier.
en particulier, une cordée descendant, il devait etre autour de 12.30, en longeant la rive gauche (en descendant), en plein zone crevassée, et qui avancait bien lentement.
une seconde cordée, progressant sur la rive opposée, celle préconisée par lacenaire, s'est ensuite orientée vers le centre, en approchant de la fin du glacier.
les deux ont fini par se rejoindre, apparamment sans bobo.
petite précision sur le petit vignemale, avec un météo clémente, ensoleillée, aucun problème, sauf peut être, veiller au somment à prendre garde à ces petites pierres plates qui ne demandent qu'à glisser, à glisser dans le vide avec l'imprudent qui manquerait d'attention.
en particulier, une cordée descendant, il devait etre autour de 12.30, en longeant la rive gauche (en descendant), en plein zone crevassée, et qui avancait bien lentement.
une seconde cordée, progressant sur la rive opposée, celle préconisée par lacenaire, s'est ensuite orientée vers le centre, en approchant de la fin du glacier.
les deux ont fini par se rejoindre, apparamment sans bobo.
petite précision sur le petit vignemale, avec un météo clémente, ensoleillée, aucun problème, sauf peut être, veiller au somment à prendre garde à ces petites pierres plates qui ne demandent qu'à glisser, à glisser dans le vide avec l'imprudent qui manquerait d'attention.