
Roc Blanc, accident...
Modérateur : Pteam
Ben moi aussi il m'a tordu les tripes !!! J'hésitais à faire l'achat d'une paire de crampons pour une rando de 8 jours au dessus de Cauterets ...... et je n'ai pas réfléchi plus longtemps !!! J'ai couru chez Decatlon !!!!!
Beaucoup de courage à ton amie et merci pour tes récits de sorties que je lis toujours avec énormément de plaisir... depuis Bordeaux !!!
Beaucoup de courage à ton amie et merci pour tes récits de sorties que je lis toujours avec énormément de plaisir... depuis Bordeaux !!!
Françoise
Ma vie est un "Caprice" que je dévore avec délice !!! :-)
Ma vie est un "Caprice" que je dévore avec délice !!! :-)
- Gérard
- Pyrénéiste
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- Inscription : 15 avr. 2007 21:13
- Localisation : Hautes-Pyrénées
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Bonsoir Laurence,
Je rentre tout juste de quelques jours sympas sur une partie de HRP avec GLG (Géraldine) et je tombe à chaud sur ton témoignage et les messages (que je n'ai pu lire qu'en diagonale) qui ont suivi. Je suis un peu pris de court pour rédiger un message réfléchi.
Alors courage à ta copine pour se rétablir et à toi pour "assimiler" cet événement.
Allez, grosses bises à toutes les deux.
Gérard
Je rentre tout juste de quelques jours sympas sur une partie de HRP avec GLG (Géraldine) et je tombe à chaud sur ton témoignage et les messages (que je n'ai pu lire qu'en diagonale) qui ont suivi. Je suis un peu pris de court pour rédiger un message réfléchi.
Alors courage à ta copine pour se rétablir et à toi pour "assimiler" cet événement.
Allez, grosses bises à toutes les deux.
Gérard
Mes deux petits sites en un Pyrénées, chemins de traverse et La Haute Randonnée Pyrénéenne (H.R.P.) à contre-courant
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- Pyrénéiste
- Messages : 419
- Inscription : 25 mars 2008 21:37
- Localisation : Nantes
bonjour laurence
je découvre ce sujet à l'instant...rien à rajouter sur tout ce qui a été ecrit si ce n'est le meilleur rétablissement possible à Regine.
aucune surprise quant à ton comportement face aux évènements:tu assures.
a bientot sur nos montagnes.
jc.
ps: on m'avait certifier que le 112 "passait" partout....
je découvre ce sujet à l'instant...rien à rajouter sur tout ce qui a été ecrit si ce n'est le meilleur rétablissement possible à Regine.
aucune surprise quant à ton comportement face aux évènements:tu assures.
a bientot sur nos montagnes.
jc.
ps: on m'avait certifier que le 112 "passait" partout....
- PyrenéRusse
- Randonneur (euse)
- Messages : 34
- Inscription : 31 mai 2009 14:56
- Localisation : St Gaudens (31)
Tout d'abord bon rétablissement à Regine, et mes admirations pour le comportement de Laurence.
Pour ce qui est du réseau , le 112 ne passe pas par satellite. Tout passe par le réseau GSM (apar si tu as un cellulaire satellite). Donc comme l'as dit zac009 les appels d'urgence marchent sur tous les opérateurs, il suffit d'en capter un...!
Ce qui n'est pas tout jours le cas dans les endroits reculés comme en montagne.
Pour ce qui est du réseau , le 112 ne passe pas par satellite. Tout passe par le réseau GSM (apar si tu as un cellulaire satellite). Donc comme l'as dit zac009 les appels d'urgence marchent sur tous les opérateurs, il suffit d'en capter un...!
Ce qui n'est pas tout jours le cas dans les endroits reculés comme en montagne.
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, mais parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles. (Sénèque)
Bonjour,
Récit très émouvant - une sacrée tranche de vie!
Quelle leçon de courage et de détermination.
Non, le 112 ne passe pas partout ... et c'est bien dommage, car l'alternative (sat ou balise) est bien "lourde".
Je suis étonné aussi de voir que l'hélico a eu du mal à localiser l'endroit ... d'où ma question :
Est-ce que l'équipage avait pu recevoir et utiliser les coordonnées précises de l'endroit - coordonnée relevées par GPS?
Je me pose souvent la question de savoir si, réellement, les hélicos s'attendent à recevoir et à exploiter ce type d'info, et aussi s'il est un système de coordonnées qui a leur préférence.
Bon rétablissement à Régine!
Récit très émouvant - une sacrée tranche de vie!
Quelle leçon de courage et de détermination.
Non, le 112 ne passe pas partout ... et c'est bien dommage, car l'alternative (sat ou balise) est bien "lourde".
Je suis étonné aussi de voir que l'hélico a eu du mal à localiser l'endroit ... d'où ma question :
Est-ce que l'équipage avait pu recevoir et utiliser les coordonnées précises de l'endroit - coordonnée relevées par GPS?
Je me pose souvent la question de savoir si, réellement, les hélicos s'attendent à recevoir et à exploiter ce type d'info, et aussi s'il est un système de coordonnées qui a leur préférence.
Bon rétablissement à Régine!
Ego sum pauper
Bonsoir Laurence,
De retour des Ecrins cet AM, j'ai découvert ton post. Je tourne comme un lion en cage depuis quelques heures, l'estomac vrillé, et trouve enfin l'énergie de te dire toute ma profonde admiration pour ton sang-froid, ton courage, ton " professionnalisme " , que j'ai eu le plaisir d'apprécier au Vermicelle. Je souhaite à ton amie Régine de se rétablir rapidement et de ne garder aucune séquelle de cette chute.
L'estomac vrillé car, il y a une semaine, j'ai eu la trouille de ma vie montagnarde. Je suis restée coincée pendant 20 à 30 mn (1h dit une copine, mais je pense que dans ces moments le temps s'accélère) sur un névé très dur, très pentu, en haut d'un ravin de plus de 400 m de dénivellée, accrochée par quelques pointes de crampons et le bout du piolet, pendant que les copains installaient un relais pour terminer de faire passer une personne qui, par son niveau technique et son manque total d'intérêt pour les autres, n'aurait jamais dû participer à une randonnée glaciaire.
Trouille d'autant plus vive qu'une première pierre partie 50 m plus haut est passée à moins d'un mètre de moi , suivie de deux "salves " d'une dizaine de pierres dont l'une est venue ricocher sur la paroi pour passer entre un compagnon et moi.
L'énergie qu'on perd dans ces moments-là est considérable. La trouille rétrospective et surtout ma rage stupide contre la " responsable " de cette mise en danger du groupe m'ont empêchée de me réalimenter correctement et c'est en hypoglycémie que j'ai terminé l'ascension jusqu'au col du Giovernay.
La veille, le gardien du refuge du Pigeonnier, nous avait fermement conseillé de ne pas nous arrêter une seconde pour faire la moindre photo lors du franchissement de ce ravin pour éviter les départs de pierres dus aux bouquetins.... nous y sommes restés.... 20mn.... à 1h
:evil: :evil:
La veille, trois personnes périssaient dans le Mercantour, je ne sais pas dans quelles conditions, mais il s'en est fallu de peu pour que trois d'entre nous laissent leur vie dans ce fichu ravin de la Vache.
Même si mon plaisir a, en partie, été gâché par cette épreuve (et d'autres moins graves), j'ai beaucoup appris sur les glaciers, les crevasses, les séracs, les rimayes,... la marche en cordée, la sécurité individuelle et celle du groupe et je pense avoir bien progressé sur le plan technique.
Ce d'autant plus que les deux copains qui nous "encadraient" sont comme toi, Laurence, costauds mentalement, profondément humains et très professionnels.
Et j'aime toujours autant la montagne... avec plus de lucidité.
De retour des Ecrins cet AM, j'ai découvert ton post. Je tourne comme un lion en cage depuis quelques heures, l'estomac vrillé, et trouve enfin l'énergie de te dire toute ma profonde admiration pour ton sang-froid, ton courage, ton " professionnalisme " , que j'ai eu le plaisir d'apprécier au Vermicelle. Je souhaite à ton amie Régine de se rétablir rapidement et de ne garder aucune séquelle de cette chute.
L'estomac vrillé car, il y a une semaine, j'ai eu la trouille de ma vie montagnarde. Je suis restée coincée pendant 20 à 30 mn (1h dit une copine, mais je pense que dans ces moments le temps s'accélère) sur un névé très dur, très pentu, en haut d'un ravin de plus de 400 m de dénivellée, accrochée par quelques pointes de crampons et le bout du piolet, pendant que les copains installaient un relais pour terminer de faire passer une personne qui, par son niveau technique et son manque total d'intérêt pour les autres, n'aurait jamais dû participer à une randonnée glaciaire.
Trouille d'autant plus vive qu'une première pierre partie 50 m plus haut est passée à moins d'un mètre de moi , suivie de deux "salves " d'une dizaine de pierres dont l'une est venue ricocher sur la paroi pour passer entre un compagnon et moi.
L'énergie qu'on perd dans ces moments-là est considérable. La trouille rétrospective et surtout ma rage stupide contre la " responsable " de cette mise en danger du groupe m'ont empêchée de me réalimenter correctement et c'est en hypoglycémie que j'ai terminé l'ascension jusqu'au col du Giovernay.
La veille, le gardien du refuge du Pigeonnier, nous avait fermement conseillé de ne pas nous arrêter une seconde pour faire la moindre photo lors du franchissement de ce ravin pour éviter les départs de pierres dus aux bouquetins.... nous y sommes restés.... 20mn.... à 1h

La veille, trois personnes périssaient dans le Mercantour, je ne sais pas dans quelles conditions, mais il s'en est fallu de peu pour que trois d'entre nous laissent leur vie dans ce fichu ravin de la Vache.
Même si mon plaisir a, en partie, été gâché par cette épreuve (et d'autres moins graves), j'ai beaucoup appris sur les glaciers, les crevasses, les séracs, les rimayes,... la marche en cordée, la sécurité individuelle et celle du groupe et je pense avoir bien progressé sur le plan technique.
Ce d'autant plus que les deux copains qui nous "encadraient" sont comme toi, Laurence, costauds mentalement, profondément humains et très professionnels.
Et j'aime toujours autant la montagne... avec plus de lucidité.
Dernière modification par Chrystel le 30 juin 2009 14:28, modifié 1 fois.