Quelques petites précisions sur les cheminées de l'Ossau après un dernier passage samedi entre les gouttes (à un jour près Jack, on aurait encore pu se croiser comme au Turon
: - la première cheminée fait un peu moins de vingt mètres (rappel avec corde de 40 mètres suffisant). Pour la descendre à rappel, il y a deux relais : un relais "béton" type falaise avec deux spits reliés par une chaine et avec un maillon rapide et un relais "montagne" avec un piton et une cordelette sur bequet, le tout relié et avec un maillon rapide. Si ça embouteille à la première cheminée, il existe un couloir puis une dalle 10 mètres à droite qui permettent de rejoindre la sortie de la 1ere cheminée.
Pour les barres, elles peuvent être utiles mais ce n'est pas une sinécure, surtout sous la pluie. Il est de toutes façons possible de ne pas les prendre, mais le pas devient plus dur en effet et il faut aller regarder à droite pour trouver une bonne prise de pied au niveau des barres de l'autre côté du dièdre. Il existe un autre passage, peu souvent décrit, entre la 2ème et la 3ème cheminée qui est équipé de barres : quand on descend le passage sous la pluie (ou la grêle), il faut mieux s'abstenir de les utiliser.
- la deuxième cheminée est un peu plus longue. Comme le dit Jack, il y a deux relais. Le premier est équipé "falaise", et une corde de 50 mètres suffit : il se trouve à gauche quand on descend vers la cheminée. Le second est plus montagne (une sangle autour d'un bon bequet, avec un maillon rapide), quelques mètres plus bas, à droite (petite traversée sans souci pour le gagner), et permet de doubler les retardaires ou les groupes.
- pour la troisième cheminée, il existe des relais mais cette cheminée, qui est en fait un couloir pierreux, assez large, est si vaste qu'il n'est pas facile d'y tomber dessus. On peut d'ailleurs monter plus haut (cairns) et suivre une cheminée parallèle qui fait arriver au-dessus du Portillon : l'escalade est du même niveau que la deuxième cheminée et elle permet aussi de doubler les groupes et de ne pas se retrouver à l'aplomb des chutes de pierres.
Voilà.
Salutations montagnardes.
