Je prends la suite de mes petits camarades pour illustrer notre sortie au SANCTUS au-dessus de GOURETTE.
Nous avons fait une boucle en remontant le Valentin puis le plateau des lacs de Louesque, montée au SANCTUS par la face EST (la plus débonnaire) descente par l’arête sud (je vais y revenir plus bas) et retour par les lacs d’Uziou et la conduite forcée. Cet itinéraire présente l’avantage de ne pas voir les remontées mécaniques.
EYRA et LAGROLE au sommet du SANCTUS
Rien de particulier sur la montée déjà bien complétée par PEIO et EYRA, si ce n'est un ours nous tournant le dos au sommet du "Jean-Pierre":
c’est plus sur la descente que LAGROLE nous avait réservé une petite surprise : l’arête sud au départ assez longue, large, herbeuse et peu incliné, « bascule » en quelques mètres sur une descente assez raide composée de pierres délitées type ardoise, et dont la terre autour a bien du mal à retenir les morceaux à un point tel que le chemin s’efface au fur et à mesure que les passants le créent ! impossible d’y trouver la moindre « marche » à peu près horizontale
Il reste donc 150 à 200 m où la moindre glissade sur ce pan incliné instable peut vous faire rompre le cou ! et vous retrouver au col d’Uziou beaucoup trop vite !
le début de l'arête puis au bout devant PEIO la bascule vers le col
Sphinx ou piaf en colère?
en fait c'est la montagne qui n'existe pas dixit un ossalois de pure souche!
On a enchaîné ensuite les lacs du même nom d’où part une conduite forcée qui m’a beaucoup intrigué : pourquoi avoir monté des tubes en acier de 20 cm de diamètre et de 2 m de long pour canaliser l’eau à coté du ruisseau ?….
Au bout de 3 à 400 m on arrive sur le haut d’une chute de 20 m et la conduite oblique sur la gauche vers la muraille sur une dalle à 20/25%. Le passage est là, à cheval sur cette conduite, 2 clavillas rouillées qui traînent, des marches taillées dans la dalle coté vide que nous avons vu qu’une fois en bas. Bref, il faut s’user un peu le short et les paumes pour passer !
En bas, la conduite rentre dans un tunnel de roche où restent 2 machines bien rouillées datant du début du siècle dernier :
La 1ère est une turbine alimentée par cette arrivée d’eau, l’autre une pompe à piston horizontal (type piston de locomotive à vapeur), entraînée par la 1ère machine ??? Pourquoi canaliser de l’eau pour faire tourner une roue entraînant une pompe à eau d’un diamètre de sortie très inférieur à la conduite !???
Après quelques minutes de réflexion et sachant que nos anciens disposant de peu de ressources d’énergie et de machines autonomes, savaient faire travailler leurs neurones très habillement, j’ai, je crois trouvé la solution. Je vous propose d’y réfléchir et d’argumenter vos réponses. 1 indice pour vous aider : cette grotte se trouve à quelques mètres de l’entrée d’une mine de fer…
Plus bas nous avons pu admirer 3 alpinistes sur la face calcaire du Pêne Sarrière. je jure que ce n'est pas nous DINO!
Voilà fin du récit, à vos plumes !