Samedi, visite du massif de la bella, bella, Irubela.
La curiosité de cette montagne est qu'elle est en Espagne, alors que les torrents qui la drainent, Aritzakun et Irrutztate, forment la rivière Bastan qui se jette dans la Nive. La lignede partage des eaux n'est donc pas respecté.
La vallée du Bastan est bien habitée et travaillée, la dernière ferme avant la frontière se nomme Bassassagar, les meules de foin y sont dréssées à l'ancienne et, sur la route les porcs se baladent en liberté.
Bassassagar

Meules Basquaise

Un vérât pas commode

Premier aperçu de l'Irubelakaskoa

La frontière est à 2 pas, la route devient piste qui se poursuit loin en Espagne et on peut "passer" tranquile.
Cet endroit a dû en voir des vertes et des pas mures, en témoigne la venta abandonnée Sumussu venta, départ de la rando.
On voit le chemin qui attaque franchement l'Irubela en allant chatouiller direct le début de la crête

La voie normale, que j'ai emprunté, marques oranges, est un direct au sommet par la l'arette sud nord.

Decente à un petit col d'où se dévoile la dernière partie du parcours, puis remontée dans la forêt


Derniere ligne droite

Sommet de l'Irubelakaskoa, au fond, le dos rond du Gorroamakil

A l'Est le pic d'Iparla et le col éponyme

Au nord, le trop bâtit Artxamendi, avec au dessous, les barres des penas d'isusti. dans le canion à gauche, un drole de sentier, dit chemin des moines se fraie une belle montée avec marches construites et des marches taillées dans la pierre. Il servait à descendre le lait des paturages au dessus des penas

La crêta ârcourue ouvre la vallée du bastan

La descente s'amorce au col de Gorbet ( gorostiko lepoa ) plus au nord, en tirant plein ouest puis nord à rejoindre le torrent aritzakun et la piste qui le longe jusqu'à Sumussu venta.
Sur la piste, une ferme rénovée propose sa source au promeneur assoiffé

Quelques anecdotes si une équipe veut s'éloigner des futures neiges.
Un topo donne un itinéraire ouest est, il propose de grimper à la crête par un "cirque des Asphodèles". il est question d'une chemibée de fées, de trouver une brèche, de poser un peu les mains... Les personnes que j'ai rencontré ce Samedi n'en avait jamais entendu parler. La descente plein Est jusqu'à trouver un pont de bois sur l'Urriztate est aussi un petit mystère. Deux groupes l'ont tenté vendredi, se sont paumés, ont laché 2H et sont sortis en lambeaux de l'aventure. Un Basque du cru, croisé au col de gorbet, m'a assuré que la voie existe bien, mais que lui aussi la cherche.
Ce qui est sûr, c'est que le flanc Est est parsemé de bordes ruinées et donc d'anciens chemins qui y mennent.
Alors peut être à bientôt à la recherce de la voie Ouest / Est et d'ici là
Bonnes balades
Eyra