Après avoir mis au point le menu, les sacs chargés à bloc ( de foie gras et autres douceurs :lol: ), Nico et moi, rejoignons JM et Nath près de l'embranchement de l'autoroute; covoiturage et on arrive à Cauterets; JCB et madame nous rejoindrons au refuge.
On mange aux voitures et chargés comme des yacks on monte à Russell que l'on atteindra 3 heures plus tard.; un sms de Jordi nous indique que les raquettes sont inutiles; elles restent sur le sac.
La vallée du Lutour est sauvage et splendide, même si le soleil joue à cache-cache avec les nuages.
Effectivement on attrape la neige au sol ds les derniers lacets menant au refuge.
On croise Jordi et son père à 10mn du refuge; ils nous apprennent qu'il y a déjà du monde.
On s'installe, et avec nous le refuge est plein.
Vers 18H00, alors que Jean-Marc et Nico s'apprétent à aller au devant de Line et JC, les voilà qui arrivent.
On vide les sacs; bouteilleS et moults agapes font surface : on ne mourra pas de faim.
Corvée de bois et d'eau : la fontaine devant le refuge est gelée;il faut descendre pour aller chercher de l'eau et monter pour le bois.
La cheminée chauffe bien... quand on est devant; mais ds le dortoir c'est glacial; mieux vaut prendre le duvet malgré les couvertures qui ne manquent pas.
Le soir il se met à neiger; on savait que ce ne serait pas grand beau, mais une fenêtre MTO prévue le lendemain matin nous laisse qq espoirs pour tenter le sommet.
Le lendemain, réveil à 6H00; quelques flocons volètent mais la lune est bien visible et le ciel est à moitié nuageux.
Petit déj et on y va.Raquettes au pied; les trous sont bien présents et je ne manque pas de leur faire une petite visite
, mes compagnons également. Eole nous rappelle son bon souvenir; on grimpe jusqu'au Pourteau des Agudes,
mais les rafales de vent se font plus présentes; on hésite à aller plus haut;là, 2 solutions : ou le passage en neige,un peu expo,ou un ressaut en rocher; Jean-Marc passe le ressaut, mais le vent ne nous engage pas à poursuivre: sur la crête on va se faire venter, et monter congelés au sommet ne nous emballe guère; quoique certains....
Finalement on rebrousse chemin; on croise les 5 espagnols qui montent la brèche; plus tard au refuge ils nous diront qu'ils ne sont pas montés non plus au sommet, à cause de la neige pourrie et du vent fort.
Bon, du coup, on a moins de regrets
On mange au refuge puis à nouveau corvée d'eau et de bois;
En attendant le repas qui se voudra copieux, Nath a eu l'idée de génie d'amener un jeu de cartes complètement démoniaque, hilarant et qui en rendra fou plus d'un :lol: :lol: : l'Uno.
Alors entre l'apéro,le foie gras excellent de JC et Line, le saumon fumé, les grillades de magrets et côtes d'agneau accompagnées de pommes de terre à la braise et diverses sauces, les breuvages variés, c'est la pause Uno.
Les profiterolles se st transformées en tuiles et crème glacée.. déglacée
le Champ' pétille.Sympathique soirée; minuit arrive; 2009 est mort, vive 2010.
Nuit courte, le vent souffle et la neige tombe.
On repart du refuge à 10H00 le vendredi sous un ciel menaçant et qq flocons qui cesseront vite;les sacs sont beaucoup plus légers que 2 jours auparavant; il est tombé 5 cm en gros; le paysage est tout blanc, c'est superbe; arrivés à la Fruitière les flocons refont leur apparition.20mn plus tard on est aux voitures.
Un dernier verre avant que JC et Line ne retourne ds leur contrée basque et on reprend la route.
Et voilà, fin d'une belle aventure; on n'a pas fait le sommet mais on s'est bien marré, comme d'habitude.
Merci à mes petits camarades d'avoir fini l'année avec moi dans ces moments délirants.
Bonne année à tous
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