:lol: Grand beau ce samedi, même chaud ( la neige dérouille :? et nous on travaille la couleur
)Le matin je retrouve Zac au col du Puymorens; on descend une voiture sur la piste du Passet qui , à notre grand bonheur est ouverte quasiment jusqu'au bout; ça nous évitera les 3/4 d'heure sup au retour!On démarre un peu avant midi du col, via la Coma d'en garcia :
la neige porte bien et on regrette de ne pas être venu en ski
mais le retour le lendemain nous donnera finalement raison d'avoir opté pour les raquettes; mais ça on ne le sait pas encore 
On a décidé de planter la tente au pied du couloir, vers 2500m, plutôt que dormir à la cabane des Ingénieurs; ça évitera le lendemain de démarrer de très bonne heure et de se farcir les 2H30 de montée pour accéder au pied du couloir.On croise qq skieurs qui descendent de la porteille de la coma d'en garcia et 2 autres qui montent comme nous, sous le Cap de Llosada.
Parvenus à la côte 2694, on vire SE, sous le pic de Cortal Rosso, où une belle descente nous attend.Pause avant d'entreprendre les 2 dernières heures de montée.Par endroit, on s'enfonce et le poids des sacs y est pour qqchose :shock:
Au total, 5h de marche nous amèneront sur notre lieu de villégiature
Eole nous souhaite timidement la bienvenue; cette sale bête se réservant pour la nuit...On se dégage une surface plane pour planter les tentes et on monte un petit mur autour pour se protéger de notre vieil ennemi
Notre camp de base a une vue imprenable sur l'objectif du lendemain
et les couloirs des Xerra des Cheminées.
Néthou; j'ai jumelé le couloir dont tu m'as parlé : splendide, il faudra y mettre les crampons; t'entends Nico :lol: :lol:
Eole se manifestant un peu plus lourdement on décide de manger rapidement; mais" rapidement ", quand il s'agit de faire fondre la neige sur le réchaud ( même si l'on est qu'à 2500m d'altitude ), n'a pas le même sens qu'une casserole sur le feu à la maison :lol: :lol: :lol: :lol: C'est long, très long; aussi, avant d'être congelés, on expédie le repas, froid, et on file se glisser dans les duvets, non sans ayant une pensée pour Nico et son groupe qui doivent être au chaud devant la cheminée des Cortalets, en train de descendre moults breuvages à base essentiellement de jus de raisin ( bio, le jus, tu penses) :lol: :lol: :lol:
Mais quand même, on m'enlèvera pas de l'idée, que dormir au pied du Carlit, au chaud ds le duvet ( bon d'accord il m'a fallu 2 bonne heures pour être à la bonne tempé
)ça a son charme.D'ailleurs, dans mon duvet, il y a du monde : chaussures ( emballées ds des sacs poub de 20L, afin qu'elles ne soient pas gelées le matin), APN, vêtements, etc...
Ne restent dehors que les bâtons et les raquettes, ainsi que la pelle; j'entends Zac dans la tente à côté qui se bat contre cette petite fraicheur noctune
Et toute la nuit, Eole dansera le swing autour de nous; même pas peur :lol:
Le lendemain matin, qq cirrus zèbrent le ciel, mais Eole est parti se coucher; tant mieux
On déjeune( chaud!) et on cramponne; en avant pour le couloir; la neige est très dure et le cône long ( comme d'hab!)
Hormis un passage un peu plus étroit en haut du cône, la voie NWdu Carlit est semblable à la voie Est : plutôt une grande pente de neige ( max 50°), mais plus longue ( 400m de déniv à la montre)
L'arrivée sur l'Epaule se fait dans du mixte; ensuite on rattrape plus ou moins la sente d'été et on oblique ensuite à gauche; un petit passage en dévers, j'assure Zac et lui laisse la sortie;
On arrive au sommet, seuls!
1° CARLIT et 1° sommet pour Zac : bravo
Dans la face Est, qq skieurs remontent une partie du couloir.
On mange un morceau, flashe le paysage : en 8 huit jours, ça a déjà bien fondu.
De tout là-haut, vue sur le Canigou : on fait de grands signe à Nico et son groupe : ils ont dû sortir la brèche.
Puis on redescend:
on croise 4 espagnols, le vent se lève et le soleil cogne; On arrive en bas, démonte les tentes; on mangera à la cabane des Ingénieurs qu'on rejoindra 1H15 plus tard; ensuite à partir de là, ce fut Macao :shock: :shock:
Avec ou sans raquettes, la neige nous engloutit :twisted: on arrive à la cabane de Coma Joan dans une neige bien lourde; mais le pire est à venir; je quitte les raquettes ( et là, on se dit qu'on a finalement bien fait de ne pas prendre les skis!)On descend par le chemin des pêcheurs; voire carrément ds le ruisseau : progression plus aisée.
Ensuite pour revenir au parking, on passe notre temps à sortir une jambe d'un trou pour s'enfoncer de plus belle dans le suivant :twisted: :twisted: :twisted:
On mettra 4 h depuis le pied du couloir pour arriver à la voiture; heureusement donc que la piste est ouverte presqu'en tièrement; ça nous fait gagner pas loin de 4 km de goudron; quand on se débarrasse de nos sacs, on se demande comment on fait pour porter tout ça :shock: :shock: :shock:
Dès fois, je me dis qu'il faut être fada
Voilà donc un beau WE de plus en compagnie de Zac, à gambader dans les couloirs ( et surnager dans la neige lourde ).
Deux premières pour Zac, mais je lui ai promis pour bientôt un vrai couloir, là où la montagne se resserre et qu'avec les bras tendus on pourrait presque la toucher :lol:
la suite des photos ici :
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