lagrole a écrit :
En fait, il faudrait demander à Eyra, il a toujours les idées claires. :lol:
Des idées claires pour parler de l'autre coté de la promenade, le versant humain, puisque nos montagnes Basques sont un tantinet fréquentées et que Peio a mis toutes les images.
Arrivés tôt au lieu dit Urdanarre par une piste dont le départ me reste mystérieux, nous sommes seuls à attaquer la montée au Leitzarateka. Chemin montant, ça s'anime en dessous, 2 randoneurs contournent le sommet par la piste, et horreur, une voiture force la neige pour aller jusqu'au col d'Arnostegi, pire, en prenant de la hauteur, nous repérons un camping car juste au dessus du col. Je sens le Peio qui s'échauffe: Ces faignants de camping car qui sont restés bloqués, que c'est bien fait pour eux etc etc sur la route que nous emprunterons avec bonheur avec son auto pour une belle descente par la superbe forêt d'Orion après la balade.
La mauvaise foi étant un art que je travaille avec application, je suis toujours prêt à partager avec qui est daccord avec moi !!!!
Liaison Leitzarateka / col d'Arnostegi, nous dessinons une belle trace, bien travaillée, au plus prés du parfait, le bonheur quoi, pour arriver au col et constater que les automobilisteurs sont partis vers Urkulu. Nous marcherons donc dans leur trace. On va quand même pas se priver. ( la mauvaise foi, je vous dit )
Urkulu, tour Romaine, on fait dabord le sommet segondaire, pour les photos, et pour laisser aux 2 autres le temps de nous laisser la tour.
Dammed, encore raté, par la voie qui monte du Sud, une cohorte tombe sur la tour comme la misère sur le bon peuple. Des Espagnols Espagnols, des Basques hispanisants et des Basques tout court se déversent sur le sommet.
Leçon de montagne: si nous croisons tant d'Espagnols sur les chemins, c'est que de l'autre coté de la chaine, l'éducation commence trés tôt: Le plus jeune avait pas dix mois, trois ou quatre entre cinq et sept ans, ça fait des munitions pour l'avenir.
Descente, bouffe plaisir et remontée au Txangoa dans la tranquilité.
Pour rejoindre la voiture, nous devons descendre à une piste qui est en fait le chemin de St Jacques. Presque à la jonction, ( nous faisions un joli tout droit ) une jeune fille nous entreprend de grands gestes, brandissant à bout de bras ce qui semble un papier. Prudent, je laisse Peio aller au contact: Anglish, Espagnol, Français, Basque ? Peio voulait se l'entreprendre en Basque, la fatigue certainement. En fait la demoiselle, Sud Coréenne au demeurant, nous faisait une crise de foie, pensant, en nous voyant descendre, que le chemin de St Jacques était sous nos pieds, elle angoissait un peu, nous montrant la carte des pelerins. Là, Peio a été un peu dur, quand, après avoir compris que le chemin, c'était tout droit ( un poteau presque clignotant tout les 20 m ), elle lui a demandé le temps restant pour Roncevaux, il lui a répondu 3 à 4 heures d'un ton badin, en vrai, c'est moins de la moitié. Je crois que ça l'a un peu secouée.
Pays Basque internationl INC: Sur la petite heure que nous avons passé sur le chemin de St Jacques, nous avons aussi croisé un Italien vivant en Espagne et une Croate habitant en Suisse.
Donc, en plus des paysages magnifiques, que les photos de Peio ont bien montré, on s'est pas mal marré !!!!
Bonnes balades
Eyra