Pas de bol au pic d'Anie...

[Yoyo]

:roll:
Week end du 8 mai autour de l'Anie

[jack]

Félicitation pour ton site. En plus de nous narrer de belles aventures qui peuvent nous rappeler à chacun des instants vécus, tu nous parles de poésie dans cet environnement qui s'y prête tellement. Poète à la retraite et montagnard encore novice je sais comme beaucoup la magie qui respire d'une crête enneigée ou la beauté du silence d'un sommet enfin dominé.
Alors encore bravo.

[Yoyo]

Félicitation pour ton site. En plus de nous narrer de belles aventures qui peuvent nous rappeler à chacun des instants vécus, tu nous parles de poésie dans cet environnement qui s'y prête tellement. Poète à la retraite et montagnard encore novice je sais comme beaucoup la magie qui respire d'une crête enneigée ou la beauté du silence d'un sommet enfin dominé.
Alors encore bravo.

C'est très gentil de ta part jack!

[patetmat]

Ce récit est très intéressant. Ns avons fait l'Anie lundi dernier par 1 super temps, la difficulté était ailleurs; ns connaissons le coin et ns avions déjà fait l'Anie mais par Lescun au départ de Labérouat. C'est beaucoup plus sympa, on ne se tape les lapiaz que juste avant d'attaquer l'ascention (aux Arrés d'Anie) et la vallée ds le cirque de Lescun est enchanteuse (surtout si on fait l'effort de se dérouter pour descendre au pont ds la clairière sur le sentier de Lane). Mais là pour passer chez notre agriculteur qui ns fournit 1 excellent fromage de sa production, ns avions décidé de monter par la vallée de la Soule (St Angrace)et donc d'attaquer l'Anie par la PSM. C'était le lendemain DU match de foot et on est arrivé sur la PSM vers 10h. La montée douce devant le plantureux Arlas ns a mis rapidement en contact avec la chaleur qui allait être le fil rouge de cette journée. Les pierres typiques de l'endroit on lentement pris la place des prairies verdoyantes (et oui le coin est très arrosé!). Le vent contraire ns a permis de surprendre l'isard juste avant le col des Anies au pied du gentil Soum Couy (sauf quand les avions s'y écrasent). Puis aprés avoir traversé l'imposant massif des Arrés d'Anie ns avons rejoint le sentier qui monte de Labérouat. La pente douce ns a rapidement amenés au pied de la petite cheminée d'où ns avons atteint le replat lapiazeux où ns avons décidé de se ravitailler. La chaleur était lourde malgré l'altitude (~env 2300). Après le repas ns avons gravi allègrement ce qui restait pour se prendre en photo au Pic et admirer le point de vue circulaire très sympa et reconnaître tous les coins autour de nous ( Le Sesque, l'Ossau bien sûr, mais aussi le côté espagnol où je m'était paumé l'année dernière...) Après la séquence "souvenir" ns avons entamé la déscente et le point sur les réserves d'eau ns a révélé la situation critique: ds ce coin très peu d'eau en été! On avait décidé de rentrer par le chemin est (Pas d'Azuns). La descente vers le lac D'Anie (celui qui est tjrs à sec)ns a révélé un ruisseau casiment asséché où il était impossible d'y trouver le liquide précieux . Ns avions prévu de rester sur la courbe pour rejoindre le Pas mais ns avons dû redéscendre vers la cabane Cap de la Baitch pour trouver de l'eau. En chemin le berger de la cabane qui cherchait 1 brebis morte (oui, je sais on n'en parle pas quand ce n'est pas l'ours...)ns a confirmé que l'eau coulait a sa cabane, ce qui n'est pas le cas en dehors de la période de l'estive "à cause du gel" soit disant. on a pu y boire à satiété et refaire nos reserves. Mais voila il fallait remonter au Pas d'Azuns et ce n'était pas fini...Le GR10 que ns devions suivre pour notre retour est droit sur la carte, on voit bien que les courbes de niveau manquent de tenue sur l'IGN mais on a du mal à s'imaginer le tracnard. Le petit vallon enchanteur qui relie le Pas D'Azuns au Pas de L'Osque fait oublier momentanément l'alternance répétive des dénivelés + et -. mais rapidement on attaque le lapiaz puis ce paysage typique de montées et de descentes ds la pierre et quelques maigres morceaux de près, paysage qui n'est pas sans rappeler le Vercors. les pieds en avaient franchement mare et la tête leur avait cédé le pas depuis longtemps (si je puis dire) quand on a déboulé ds les pistes de ski qui ns on mené à la voiture garée devant le refuge de la PSM (21h). Rude journée que ns n'oublierons pas! Au fait, on n'a pas acheté le fromage! [/img]