Bonsoir, est il possible d'avoir un rappel sur les consignes élementaires de sécurité en cas d'orage ? car ce n'est jamais très plaisant de se trouver en altitude quand ça pète de partout.
Merçi davance.
ORAGE
Modérateur : Pteam
- savoir regarder le ciel et comprendre qu'un orage va péter avant le coup de tonnerre. Il y a une progression dans la formation des nuages, à voir sur le site de Météo France
- éviter en août d'être sur les crêtes vers 17h
- se lever à 5h du mat !!
Bon et si on est dedans ? C'est pas une science absolu, mais dans le cas d'un orage vraiment très fort, quand éclairs et tonnerres arrivent en même temps :
- quitter les crêtes bien sûr ! Descendre dans les versants, quelle que soit la route (bon si on est au Vignemale, on évite la descente côté Nord quand même)
- abandonner piolet et crampons. La pointe du piolet qui dépasse du sac, pas bon.
- s'assoir sur les sacs posés par terre, poncho sur la tête et on attend
- pas à côté d'un arbre isolé. Par contre la forêt est un bon refuge. C'est l'arbre isolé qui est dangereux, pas les arbres en eux-mêmes
- éviter les contacts avec des rochers (sous les pieds ou contre le dos): la charge électrique d'un éclair s'y propage. Attention les rochers donnent l'impression d'un bon abri: d'un côté on est à l'abri du vent et de la pluie.
Et vous, vous faîtes quoi ?
Bon et vous vous faites quoi ?
- éviter en août d'être sur les crêtes vers 17h
- se lever à 5h du mat !!
Bon et si on est dedans ? C'est pas une science absolu, mais dans le cas d'un orage vraiment très fort, quand éclairs et tonnerres arrivent en même temps :
- quitter les crêtes bien sûr ! Descendre dans les versants, quelle que soit la route (bon si on est au Vignemale, on évite la descente côté Nord quand même)
- abandonner piolet et crampons. La pointe du piolet qui dépasse du sac, pas bon.
- s'assoir sur les sacs posés par terre, poncho sur la tête et on attend
- pas à côté d'un arbre isolé. Par contre la forêt est un bon refuge. C'est l'arbre isolé qui est dangereux, pas les arbres en eux-mêmes
- éviter les contacts avec des rochers (sous les pieds ou contre le dos): la charge électrique d'un éclair s'y propage. Attention les rochers donnent l'impression d'un bon abri: d'un côté on est à l'abri du vent et de la pluie.
Et vous, vous faîtes quoi ?
Bon et vous vous faites quoi ?
Les conseils énoncés ci-dessus me paraissent de très bon sens.
Un autre conseil (élémentaire celui-là) : TOUJOURS consulter la météo avant de partir. D'une manière générale le bulletin de "météo montagne" est assez fiable pour les deux à trois jours (pas pour une vallée précisément, mais pour les risques encourus dans un secteur). En cas de doute, prévoir une balade plus "sécurisée" (en gros éviter la haute montagne et les endroits trop dégagés).
Eviter également les cavités rocheuses qui sont souvent des "conduits naturels" (massifs calcaires notament) et qui font office de véritable cheminée que la foudre emprunte facilement par l'éventuel appel d'air provoqué (cf. le haut de Gavarnie).
A ce propos quelqu'un dans ce forum a-t-il déjà assisté au fameux phénomène des "abeilles" (le bourdonnement/grésillement caractéristique juste avant que la foudre ne s'abatte) ?
Un autre conseil (élémentaire celui-là) : TOUJOURS consulter la météo avant de partir. D'une manière générale le bulletin de "météo montagne" est assez fiable pour les deux à trois jours (pas pour une vallée précisément, mais pour les risques encourus dans un secteur). En cas de doute, prévoir une balade plus "sécurisée" (en gros éviter la haute montagne et les endroits trop dégagés).
Eviter également les cavités rocheuses qui sont souvent des "conduits naturels" (massifs calcaires notament) et qui font office de véritable cheminée que la foudre emprunte facilement par l'éventuel appel d'air provoqué (cf. le haut de Gavarnie).
A ce propos quelqu'un dans ce forum a-t-il déjà assisté au fameux phénomène des "abeilles" (le bourdonnement/grésillement caractéristique juste avant que la foudre ne s'abatte) ?
Chacha
Cyril a dit : « - s'assoir sur les sacs posés par terre, poncho sur la tête et on attend »
Bon, ça ne coûte rien de le faire (à part quelques biscuits écrasés
) mais je suis sceptique sur ce point. Si un éclair tombe sur toi ou à proximité, à mon avis, l’intensité est telle que la charge traverse ton corps de toute façon et tu es grillé de l’intérieur (système nerveux).
Il y a an environ un éclair est tombé sur un terrain de football (en Colombie) et deux joueurs qui étaient près de l’impact sont morts sur le coup ou presque. Ils étaient intacts, leur corps fumait pourtant car ils étaient brûlés à l’intérieur. Enfin bon, je ne suis pas spécialiste donc je peux me tromper.
Je me souviens d’avoir été pris dans un orage extrêmement violent vers 3800 m d’altitude (en Colombie toujours) :
J’étais en VTT avec mon patou et je gravissais un sommet assez proche à 3 quarts d’heure de la maison par un chemin à mules. Le ciel était menaçant vers 15h00, après une matinée très ensoleillée. Malgré les premiers grondements je pédalais dur. En arrivant en haut les premières grosses goutes s’écrasaient sur le sol puis ce fut d’un coup le déluge de grêle. En 2 minutes le chemin ce transforma en torrent et la température chuta brusquement. On n’y voyait pas à 3 m et je dévalais à toute allure un chemin truffé de pierres, de trous et d’ornières invisibles sous 20 cm d'eau courante. Impossible de s’arrêter : les grêlons frittaient comme le diable et je sentais poindre l’hypothermie. La foudre s'abattit alors à quelques dizaines de mètres de nous et je manquai de peu la chute tant le bruit était inattendu et assourdissant. Quant à mon patou, désorienté et abasourdi, il repartit en sens inverse vers le sommet !!! En arrivant j’étais couvert de glaçons collés au maillot et je fumais comme une soupe sur le réchaud.
Plus de peur que de mal... pour cette fois.
Bon, ça ne coûte rien de le faire (à part quelques biscuits écrasés
) mais je suis sceptique sur ce point. Si un éclair tombe sur toi ou à proximité, à mon avis, l’intensité est telle que la charge traverse ton corps de toute façon et tu es grillé de l’intérieur (système nerveux).Il y a an environ un éclair est tombé sur un terrain de football (en Colombie) et deux joueurs qui étaient près de l’impact sont morts sur le coup ou presque. Ils étaient intacts, leur corps fumait pourtant car ils étaient brûlés à l’intérieur. Enfin bon, je ne suis pas spécialiste donc je peux me tromper.
Je me souviens d’avoir été pris dans un orage extrêmement violent vers 3800 m d’altitude (en Colombie toujours) :
J’étais en VTT avec mon patou et je gravissais un sommet assez proche à 3 quarts d’heure de la maison par un chemin à mules. Le ciel était menaçant vers 15h00, après une matinée très ensoleillée. Malgré les premiers grondements je pédalais dur. En arrivant en haut les premières grosses goutes s’écrasaient sur le sol puis ce fut d’un coup le déluge de grêle. En 2 minutes le chemin ce transforma en torrent et la température chuta brusquement. On n’y voyait pas à 3 m et je dévalais à toute allure un chemin truffé de pierres, de trous et d’ornières invisibles sous 20 cm d'eau courante. Impossible de s’arrêter : les grêlons frittaient comme le diable et je sentais poindre l’hypothermie. La foudre s'abattit alors à quelques dizaines de mètres de nous et je manquai de peu la chute tant le bruit était inattendu et assourdissant. Quant à mon patou, désorienté et abasourdi, il repartit en sens inverse vers le sommet !!! En arrivant j’étais couvert de glaçons collés au maillot et je fumais comme une soupe sur le réchaud.
Plus de peur que de mal... pour cette fois.
Seb sur des sentiers broussailleux...
C'est pas juste pour être au sec ?Sebastos a écrit :Cyril a dit : « - s'assoir sur les sacs posés par terre, poncho sur la tête et on attend »
Bon, ça ne coûte rien de le faire (à part quelques biscuits écrasés
- Pour le reste je suis d'accord avec les conseils...et, il est assez facile de repérer un orage avant l'heure (ça ne veut pas dire qu'on peut l'éviter) :
* le cumulo nimbus (à tête d'enclume (nuage très long en hauteur (1500 à 10000m), en forme d'enclume) est annonciateur de l'orage, et assez facile à reconnaitre.
* si on a un alti, il est souvent couplé avec un baromètre, le surveiller, c'est détecter les chutes de pression brusque (chgt de temps), ou la baisse de température. (On ne se rend pas toujours compte de la température en montagne). Cet outil est aussi utile que l'alti lui même.
* Redescendre à la valle la + proche si on a le temps lorsque l'orage menace.
- si on est sous l'orage : (tiré du guide du club alpin), ça reprend ce qu'a dit cyril en partie
* eviter les sommets, crêtes, cavernes, fissures,
* se protéger des courants de decharge de surface. ne pas stationner le long des parois, ne pas s'abriter sous des arbres ou des rochers, ne pas stationner à l'entrée d'un grotte, sous un surplomb (chemin de foudre)
* s'asseoir par terre
* éviter de se faire mouiller (controversé).
* eloigner toute pièce metallique, (même le sac qui peut contenir 2 barres)
* ne pas s'affoler, la plupart des accidents sont causés par l'affolement qui fait ne pas respecter les règles de sécurité et non la foudre. Ne pas ajouter de rique de chute. C'est difficile car un orage en montagne est terrifiant.
Quel est l'avantage de s'assoir par terre sur le sac ?
- moins de chance de prendre la foudre directement. Plus un objet est haut et plus c'est une cible priviligiée. Ca c'est évident.
- la sac à dos sous les fesses a pour but de s'isoler des courants électriques qui transitent dans le sol.
Le but n'est pas de se préserver d'un sol dur ou mouillé pour le confort, mais bien d'éviter une décharge d'un éclair tombé à plusieurs mètres.
- moins de chance de prendre la foudre directement. Plus un objet est haut et plus c'est une cible priviligiée. Ca c'est évident.
- la sac à dos sous les fesses a pour but de s'isoler des courants électriques qui transitent dans le sol.
Le but n'est pas de se préserver d'un sol dur ou mouillé pour le confort, mais bien d'éviter une décharge d'un éclair tombé à plusieurs mètres.
A ce propos quelqu'un dans ce forum a-t-il déjà assisté au fameux phénomène des "abeilles" (le bourdonnement/grésillement caractéristique juste avant que la foudre ne s'abatte) ? DE CHACHA.
Ben oui, mais j'étais assez jeune et c'était mon premier phénomène météo !!
On a beaucoup accéléré...pour monter...Il n'y a pas eu le moindre coup de foudre..heureusement parce que là où on était on était très mal !!
Par contre depuis j'en ai vécu plusieurs phénomènes météo !
Les crampons sur le haut du sac qui se sont mis à grésiller sur un sommet !
J'ai été 5 m en dessous du sommet mis les crampons dans le sac et courru...jusqu'au col et entamé la descente pour quitter la crête ! 2 ou 3 mn plus tard la foudre tombait sur la crête déclanchant des chutes de pierres heureusement dans un autre couloir que celui ou j'étais !
COMME QUOI les conseils donnés ci-dessus sont BONS !! (et y rajouter faire attention aux chutes de pierres éventuelles !).
Autre chose pour être passé sur un sommet particulièrement ferrugineux avec un gros cairn en plein pendant un orage, je conseillerais s'il y a le moindre risque avec la météo de prévoir des sommets plus sains....
Le cairn crépitait...particulièrement impressionnant...imaginez vous sous une ligne à haute tension mais avec un bruit multiplié par X
:idea: :idea: :idea:
Pour avoir attendu bêtement sur le sommet du Montardo que le temps se lève....avec le capuchon sur la tête...j'ai entendu un bruit bizarre à l'intérieur du capuchon...C'était juste mes cheveux qui se hérissaient !! Les poils faisaient la même chose...c'est pas marrant longtemps ! :lol:
Course...rencontre avec un groupe de jeunes à qui j'ai expliqué la situation...et qui ont continué à monter ! pas longtemps car ça a pété.. bien en deça de la crête j'ai attendu le sac loin, accroupi que le plus gros des coups de foudre passe. Quand ça c'est un peu éloigné jai continué sous des trombes d'eau...J'ai pas lu dans la presse qu'un groupe ait été foudroyé mais ils ont du avoir plus chaud que moi.
Moralité : NE TRAINEZ PAS QUAND LE TEMPS EST INCERTAIN.
POur olive :
Garder son calme...moi je veux bien...mais c'est pas commode !
:
Je me souviens d'un orage dans une vallée encaissée près du soum de lascours ou le bruit du tonnerre se répercutait avec tellement de force que je m'étais enfui en courant....
En rentrant d'une course longue au posets... orage...bon pour rentrer passage à un col..ca m'inquiétait beaucoup...mais j'arrive à passer le col, et je respirais mieux ça pétait mais assez loin...plus je descendais plus je me croyais en sécurité..erreur ! Tout d'un coup et je suis incapable de dire ou c'est tombé, mais j'ai été couché par l'onde de choc....donc assez près !! j'ai été comme le chien de sébastos
:lol:
désorrienté !
Je ne suis pas remonté...moi ! mais j'ai fait des zigzags ! Dans un état de confusion mentale ! pas totale mais bon !! ce fut bref et j'ai continué à descendre ne sachant pas quoi d'autre adopter !!
DONC LA SEULE VRAI BONNE THEORIE c'est de rester à la maison !
Pour la pratique...
c'est autre chose et après....
il ne reste plus que le facteur chance :
J'ai un copain qui a été foudroyé ! pas en montagne en plaine près d'un arbre. Son père l'a sauvé en lui faisant un massage cardiaque et les secours sont venus le chercher. Il n'a pas été brulé mais fortement commotionné. Comma pendant je ne sais plus combien de temps et il a mis environ un an pour s'en remettre. C'était il y a longtemps et maintenant il gambade comme un lapin ! pas de séquelles ! il est monté à 6000 m et a redescendu un sherpa victime d'un oedeme pulmonaire sur les épaules....
Tout le monde envie sa condition....
mais personne ne voudrait passer par où il est passé. DONC
PRUDENCE ET ATTENTION EN MONTAGNE.
PORTEZ VOUS BIEN.
Ben oui, mais j'étais assez jeune et c'était mon premier phénomène météo !!
On a beaucoup accéléré...pour monter...Il n'y a pas eu le moindre coup de foudre..heureusement parce que là où on était on était très mal !!
Par contre depuis j'en ai vécu plusieurs phénomènes météo !
Les crampons sur le haut du sac qui se sont mis à grésiller sur un sommet !
J'ai été 5 m en dessous du sommet mis les crampons dans le sac et courru...jusqu'au col et entamé la descente pour quitter la crête ! 2 ou 3 mn plus tard la foudre tombait sur la crête déclanchant des chutes de pierres heureusement dans un autre couloir que celui ou j'étais !
COMME QUOI les conseils donnés ci-dessus sont BONS !! (et y rajouter faire attention aux chutes de pierres éventuelles !).
Autre chose pour être passé sur un sommet particulièrement ferrugineux avec un gros cairn en plein pendant un orage, je conseillerais s'il y a le moindre risque avec la météo de prévoir des sommets plus sains....
Le cairn crépitait...particulièrement impressionnant...imaginez vous sous une ligne à haute tension mais avec un bruit multiplié par X
:idea: :idea: :idea:
Pour avoir attendu bêtement sur le sommet du Montardo que le temps se lève....avec le capuchon sur la tête...j'ai entendu un bruit bizarre à l'intérieur du capuchon...C'était juste mes cheveux qui se hérissaient !! Les poils faisaient la même chose...c'est pas marrant longtemps ! :lol:
Course...rencontre avec un groupe de jeunes à qui j'ai expliqué la situation...et qui ont continué à monter ! pas longtemps car ça a pété.. bien en deça de la crête j'ai attendu le sac loin, accroupi que le plus gros des coups de foudre passe. Quand ça c'est un peu éloigné jai continué sous des trombes d'eau...J'ai pas lu dans la presse qu'un groupe ait été foudroyé mais ils ont du avoir plus chaud que moi.
Moralité : NE TRAINEZ PAS QUAND LE TEMPS EST INCERTAIN.
POur olive :
Garder son calme...moi je veux bien...mais c'est pas commode !
:
Je me souviens d'un orage dans une vallée encaissée près du soum de lascours ou le bruit du tonnerre se répercutait avec tellement de force que je m'étais enfui en courant....
En rentrant d'une course longue au posets... orage...bon pour rentrer passage à un col..ca m'inquiétait beaucoup...mais j'arrive à passer le col, et je respirais mieux ça pétait mais assez loin...plus je descendais plus je me croyais en sécurité..erreur ! Tout d'un coup et je suis incapable de dire ou c'est tombé, mais j'ai été couché par l'onde de choc....donc assez près !! j'ai été comme le chien de sébastos
:lol:
désorrienté !
Je ne suis pas remonté...moi ! mais j'ai fait des zigzags ! Dans un état de confusion mentale ! pas totale mais bon !! ce fut bref et j'ai continué à descendre ne sachant pas quoi d'autre adopter !!
DONC LA SEULE VRAI BONNE THEORIE c'est de rester à la maison !
Pour la pratique...
c'est autre chose et après....
il ne reste plus que le facteur chance :
J'ai un copain qui a été foudroyé ! pas en montagne en plaine près d'un arbre. Son père l'a sauvé en lui faisant un massage cardiaque et les secours sont venus le chercher. Il n'a pas été brulé mais fortement commotionné. Comma pendant je ne sais plus combien de temps et il a mis environ un an pour s'en remettre. C'était il y a longtemps et maintenant il gambade comme un lapin ! pas de séquelles ! il est monté à 6000 m et a redescendu un sherpa victime d'un oedeme pulmonaire sur les épaules....
Tout le monde envie sa condition....
mais personne ne voudrait passer par où il est passé. DONC
PRUDENCE ET ATTENTION EN MONTAGNE.
PORTEZ VOUS BIEN.
Salut les gars !
Bon, d’accord pour le sac écrasé avec les biscuits dedans…(d’ailleurs on doit pouvoir récupérer les miettes pour faire des crambles
) mais je reconnais bien là mes compatriotes : toujours à se compliquer la vie, toujours à chipoter et quel manque d’imagination ! Dans ces cas-là les Colombiens s’en remettent tous à la vierge Marie et voilà l’travail ! Ils ont d’ailleurs recours à ce système gratuit et écologique dans bien des situations dites « à risque » : doubler un camion en plein virage sans la moindre visibilité par ex.… Et ça marche ! ...presque toujours…sauf quand ça ne marche pas… Mais bon j’aurais tort de me moquer de la religion… 
Plus sérieusement, il y a beaucoup d’interdits : sommets, crêtes, cavernes, fissures, parois, arbre isolé, rochers, cavités rocheuses, courants de décharge de surface (c’est quoi ça d’abord ?) … cela nous laisse quoi en gros comme option ??? l’envol majestueux vers un éther moins tourmenté par héliportage ? :lol:
Bon, d’accord pour le sac écrasé avec les biscuits dedans…(d’ailleurs on doit pouvoir récupérer les miettes pour faire des crambles
) mais je reconnais bien là mes compatriotes : toujours à se compliquer la vie, toujours à chipoter et quel manque d’imagination ! Dans ces cas-là les Colombiens s’en remettent tous à la vierge Marie et voilà l’travail ! Ils ont d’ailleurs recours à ce système gratuit et écologique dans bien des situations dites « à risque » : doubler un camion en plein virage sans la moindre visibilité par ex.… Et ça marche ! ...presque toujours…sauf quand ça ne marche pas… Mais bon j’aurais tort de me moquer de la religion… 
Plus sérieusement, il y a beaucoup d’interdits : sommets, crêtes, cavernes, fissures, parois, arbre isolé, rochers, cavités rocheuses, courants de décharge de surface (c’est quoi ça d’abord ?) … cela nous laisse quoi en gros comme option ??? l’envol majestueux vers un éther moins tourmenté par héliportage ? :lol:
Seb sur des sentiers broussailleux...
Si vous continuez je passe mes vacances 2007 au bord de l'océan et je fais recto verso pour bronzé.
Plus sérieusement, je pars de bonne heure le matin mais ce qui m'inquiète le plus c'est le bivouac du soir. Où planter la tente pour limiter un peu les risques? car il faut bien la planter à un moment ou à un autre .
Je pars le week end du 01/02.06 faire la Grande Fache et je vais regarder la méteo avant de partir. S'il y a un nuage sur l'Espagne je vais me baigner.
Plus sérieusement, je pars de bonne heure le matin mais ce qui m'inquiète le plus c'est le bivouac du soir. Où planter la tente pour limiter un peu les risques? car il faut bien la planter à un moment ou à un autre .
Je pars le week end du 01/02.06 faire la Grande Fache et je vais regarder la méteo avant de partir. S'il y a un nuage sur l'Espagne je vais me baigner.
Pour planter la tente : les zones de bivouac à proximité des refuges sont bien situées (je pense notament à celle à côté du refuge Wallon, pour la Grande Fache).
Les deux écueils à éviter :
endroits dégagés (ça attire plus facilement la foudre mais surtout ça prend le vent, ce qui risque de l'arracher en cas d'orage violent)
endroits situés à proximité trop grande d'un cours d'eau ou d'un lit de rivière à sec (en cas de forte pluie le niveau peut très vite monter).
Bonne balade.
Les deux écueils à éviter :
endroits dégagés (ça attire plus facilement la foudre mais surtout ça prend le vent, ce qui risque de l'arracher en cas d'orage violent)
endroits situés à proximité trop grande d'un cours d'eau ou d'un lit de rivière à sec (en cas de forte pluie le niveau peut très vite monter).
Bonne balade.
Chacha
Salut sebastos, (et chapeau pour la poésie !) Eh bien il te reste le canapé :lol:Sebastos a écrit :Plus sérieusement, il y a beaucoup d’interdits : sommets, crêtes, cavernes, fissures, parois, arbre isolé, rochers, cavités rocheuses, courants de décharge de surface (c’est quoi ça d’abord ?) … cela nous laisse quoi en gros comme option ??? l’envol majestueux vers un éther moins tourmenté par héliportage ? :lol:
La surface des rochers, l'eau, contiennent des charges électriques qui attirent la foudre. Ces charges se deplacent (dans l'eau (de pluie par exemple), sur les roches) cela crée des "courants de surface". Je pense que la foudre suit la surface des rochers jusqu'à trouver la terre elle même, il est donc différent d'être sur une crête rocheuse ou dans un pré.
On peut se mettre dans une caverne, c'est juste qu'il faut eviter l'entrée, parceque la foudre suivra la roche, traversera l'entrée...idem pour les arbres et tout ce qui est haut et vertical, parceque cela canalise la foudre.
On peut très bien être parmi les rochers, il faut juste ne pas s'y adosser, et surtout ne pas viser le + haut pour s'abriter /...
Je suis bien d'accord avec Dinosaure, il est dur de garder son calme (c'est un conseil du guide de la rando montagne du CAF). Personnellement, dés que j'ai un doute, si je suis parti, je trouve un abri et j'attends que ça passe avant de redescendre, sinon, je ne pars pas du tout. Souvent le problème, c'est qu'on est pressé parceque l'on a prévu une rando longue, et que l'on doit rentrer avant la nuit, c'est là que ça craint, qu'on peut se casser la figure en voulant aller vite, notament sur les dalles rendues glissantes...Il vaut pourtant mieux rentrer de nuit au calme, voir même le lendemain, que sous l'orage...
Pour le bivouac, je peux me tromper mais j'ai constaté que si tu n'as pas eu d'orage le soir (au + chaud de la journée ), il n'y en aura probablement pas la nuit. Par contre si tu en as eu le soir, ils font tomber la température et généralement, la nuit cela se calme, même si il peut pleuvoir. D'autres avis à ce sujet ?
Mais il arrive aussi qu'il n'y ait pas d'orage, et qu'on passe de belles nuits à la belle étoile !! et ça, c'est bien cool
Merci Olive… au fait la barbe ça ne fait pas de l’électricité statique qui peut attirer la foudre ???? à vérifier…
Sinon, moi je suis plutôt VTT que rando (mes « rando » ne dépassent généralement pas la demi journée) donc je voulais savoir s’il est vrai que les pneus du vélo isolent du sol…
à vérifier… Sinon, moi je suis plutôt VTT que rando (mes « rando » ne dépassent généralement pas la demi journée) donc je voulais savoir s’il est vrai que les pneus du vélo isolent du sol…
Seb sur des sentiers broussailleux...