Direction le col de Porté-Puymorens avec pour objectif... improviser et se régaler.
D'abord, remontée de la coume d'en Garcia, toujours aussi plate, toujours aussi longue... et bruyante en plus ce matin, grâce à la présence d'un hélicoptère qui tourne, retourne, frôle, part, revient... bref, qui n'a pas trouvé meilleur endroit pour s'exercer (c'était un hélico militaire...) qu'au-dessus de ma tête.
Arrivée à la porteille d'en Garcia, et là, la décision est vite prise de descendre vers les Bésines et ses vallons propices au bon ski, plutôt que de se fourvoyer vers la Coume d'Or qui a l'air un peu pelée.
Le puig Pedros et la Coume d'Or :
Quelle bonne idée, la neige est bien transformée, dure mais pas trop, à peine un peu cartonnée par endroits, c'est du bon ski !!! Pins, champs de neige vierges, ciel bleu... et solitude en ces lieux parfois fort fréquentés : c'est le pied !
Descente vers les Bésines :
La porteille des Bésines, qui donne accès à la vallée de Mérens :
Le pic d'Auriol et sa face sud :
Le puig Pedros et la Coume d'Or :
Après cette belle descente qui m'amène jusqu'à la jasse des Bésines, sous le refuge, repeautage et montée vers le pic des Bésineilles, sur la crête entre Ariège et Pyrénées Orientales.
La coume d'Agnell, avec les pics de Madides et du Lanoux :
Quel bonheur que de se trouver dans cet endroit sauvage, seule, avec juste quelques traces (qui s'arrêtent bientôt d'ailleurs).
Pour atteindre le sommet, j'ai préféré remonter les pentes sud plutôt que d'aller à la porteille du Lanoux (itinéraire pourtant conseillé), dont les pentes ouest m'ont semblé bien chargées.
Pas de photos du sommet... j'ai oublié, je devais avoir très faim !!!! mais la vue sur le Carlit et le Pedros est magnifique. On aurait presque envie de poursuivre encore et encore la balade, de partir vers la vallée d'Orlu, de traverser jusqu'aux Bouillouses...
Malheureusement, il faut rentrer, et le retour promet d'être long... après une descente sur une neige idéale, forcément trop courte, c'est la remontée vers la porteille d'en Garcia. Pas très rapide. Puis encore quelques bons virages et il suffit de se laisser glisser jusqu'au col de Puymorens.
Une bonne journée : 7 heures en tout aller/retour, avec pauses photos, pique-nique, et manoeuvres de peaux... sans se presser. Finalement, c'est long mais pas tant que cela en ski.
Voilà, un endroit magique, bien moins parcouru que la Coume d'or, un peu plus loin aussi, mais qui mérite l'effort consenti !
Merci pour le reportage.
