... Donc, comme l'intitulé du sujet le dit, je reprends la HRP là où je l'avais interrompue : à Salau.
L'étape suivante m'apparaît dantesque, surtout pour une première étape et sans un séjour préalable en altitude. Il s'agit de joindre Salau et le refuge de Certascan. Si je descends sur Noarre, selon mes relevés, le dénivelé cumulé est de 2700 mètres. C'est beaucoup.
J'ai déjà échangé sur le sujet fin décembre 2009, notamment avec Dinosaure (le sujet s'intitulait "Une traversée en Ariège entre HRP et GR10") qui estimait le dénivelé à 2400 en passant après le Port de Marterat plus haut que la HRP classique. Evoquant son propre parcours, Dinosaure précisait : "En fait (...) depuis le port de Marterat (...) je suis descendu sur estany del port suivi de l'estany Xic, un peu après j'ai quitté le sentier pour par une traversée ascendante rejoindre une sorte de sentier que l'on voit de loin près de sapins...on arrive à un replat, ensuite passer à droite ou à gauche de la butte 2283 pour descendre sur l'estany de flamisella d'où l'on descend à Pleta Vella on rejoint un bon sentier HRP ou variante qui conduit aux estanys de guerosso puis au col de certascan et au refuge....où je suis arrivé pile pour le repas. Ouf "
(Nous avions aussi évoqué un passage par le haut, c'est-à-dire par le Pic de Marterat mais, seul et sans la moindre connaissance préalable des lieux, je crois que je vais être prudent.)
Si je veux éviter la journée à plus de 2000 mètres de dénivelé, je peux aussi descendre plus bas que Noarre, jusqu'au camping de Graus dont j'ai compris qu'il était doté d'un espace refuge. Evidemment, c'est moins glamour.
Et on met une journée de plus pour arriver à Certascan. Et cela fait néanmoins des étapes à nettement plus de 1000 mètres (j'ai évalué la plus rude de ces étapes "de confort" à 1700 mètres).Mon intervention sur notre site vise à recueillir des observations, des conseils.
Une précision, tout ceci se déroulerait fin juillet ou début août.
Après Certascan, Mounicou ou peut-être Marc car j'ai lu que l'hôtesse de Mounicou tant appréciée de ceux qu'elle avait accueillis nous avait quittés, puis l'étang Fourcat, El Serrat. Rien que du classique donc bien documenté sur l'actuelle édition du Veron.
J'ai lu que le refuge de Juglar était désormais gardé. Quelqu'un y a-t-il déjà fait une halte ?
Pour une mise en jambes de début de saison, je pars le 28 mai de Port la Nouvelle, suis le sentier cathare, bifurque à Comus vers le sud, gagne Orlu et de là EnBeys, l'Hospitalet et Juclar, justement. Nous sommes trois gaillards au départ (deux gamins de 40/45 ans et moi) et je suis seul à partir de Quillan. Peut-être rencontrerai-je de la neige ? Je verrai cela en temps utile mais il est certain qu'un départ de Port la Nouvelle avec crampons et piolet me donnera un petit air de Tartarin de Tarascon et je goûterai avec délice le regard effaré de ceux qui me prendront pour une curiosité.
Salut les copains.
PS : A propos de Salau. J'avais lu (Dinosaure) que le petit hôtel n'acceptait pas d'accueillir les randonneurs qui ne couchaient pas (à l'hôtel !).
L'établissement est maintenant (depuis 2010) tenu par un couple de hollandais sympathiques qui m'ont assuré du contraire. C'est effectivement probable car j'ai même pu constater que l'hôtelière (par ailleurs VTTiste - personne n'est parfait) n'hésitait pas à descendre en voiture (elle allait faire des courses) un hrpiste qui n'avait pas séjourné chez elle et devait regagner d'urgence "la civilisation".
Waouh ! Je suis très impressionné. Je découvre un outil qui, sous réserve de le maîtriser, peut s'avérer très précieux dans la préparation de certains périples.
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mais qui gagnerait à être coupée avec deux solutions (hors bivouac), la cabane de Marterat juste avant le col du même nom, six couchages, superbe, propre. Ou alors descendre plus bas que Noarre, à Graus, où il y a un camping/refuge. A noter que Graus/Certascan est une des étapes de la Porta del Cel.
mais une fois "débrousaillé" par le dino de service 
la mienne c'est plan-plan à coté